Le programme de match

Objectif Caen !

Vendredi 30 Décembre 2022 - 19h05
Stade Geoffroy-Guichard
Journée 17 - Ligue 2 BKT
AS Saint-Étienne
Ligue 2 BKT
SM Caen
ÉDITO

"Dans ces moments-là, il faut de la fierté, de l'orgueil. Ce n’est pas évident de dire ce qu’il manque. On voit les résultats : on est derniers au classement. Je leur ai dit qu’on était un club attendu partout parce qu’il représente quelque chose, on doit changer de statut et mettre le bleu de chauffe. Quand vous prenez un but au bout de 90 secondes, vous ne faites que courir après le score. On se doit d’avoir plus de sérénité, mais ce n’est pas facile dans la situation actuelle. Je peux entendre beaucoup de choses, j’ai une équipe qui manque d’efficacité défensive comme offensive mais qui ne lâche pas."


Laurent Batlles.

Sommaire
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17ème journée de Ligue 2 BKT

Vendredi 30 décembre
17h : Girondins de Bordeaux – FC Sochaux-Montbéliard

19h05 : AS Saint-Étienne – SM Caen

21h : Paris FC – Havre AC
           FC Annecy – Nîmes Olympique
           SC Bastia – Valenciennes FC
           Grenoble Foot 38 – FC Metz
           EA Guingamp – Quevilly-Rouen
           Stade Lavallois – Amiens SC
           Chamois Niortais – Pau FC
           Rodez AF – Dijon FCO

Les enjeux

Les malheurs de Laval

Très lourdement battu par Dijon, Laval vit une fin d’année compliquée marquée par de nombreux pépins au sein de son effectif. Ainsi, à quelques heures d’affronter Amiens, les Tangos sont privés de nombreux joueurs : Baldé et Diaw blessés, Tavarès et Goncalves suspendus, Ferhaoui et Baudry malades… Une donnée importante car dans dix jours, Laval se déplacera dans le Chaudron.


Gaëtan Charbonnier bientôt dans les 5 ?

Stéphanois depuis quelques jours, Gaëtan Charbonnier pourrait passer un cap ce vendredi. L'attaquant, qui a marqué lors de son dernier match de Ligue 2 BKT contre Caen, le 23 avril dernier avec Auxerre, compte 79 buts dans l'antichambre de l'élite. Son prochain but dans la division sera donc son 80°, une barre qui n'a été passée que par 4 joueurs ces 20 dernières années : Cédric Fauré (102), Ghislain Gimbert (97), Riad Nouri (83) et Nassim Akrour (83). 

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SM Caen

Auteurs d'un début de saison canon - trois succès agrémentés de trois partages des points -, les Caennais, en dépit d'un coup de moins bien en septembre, demeurent l'un des candidats crédibles à un sésame pour la Ligue 1. Solides défensivement, armés dans l'entre-jeu où il importait de pallier le départ de la pépite malherbiste, Johann Lepenant, les hommes de l'ex-tandem du SCO d'Angers, Stéphane Moulin - Olivier Pickeu peuvent s'appuyer sur la force de frappe retrouvée d'Alexandre Mendy dont la puissance de feu avait causé la perte des Verts alors qu'il évoluait encore aux Girondins de Bordeaux. Les Normands ont toutefois laissé passer une belle opportunité de recoller au peloton de tête en s'inclinant, lundi soir à Bastia (1-0) après avoir raté un penalty et encaissé l'unique but de cette rencontre dans le temps additionnel.

Si le Stade Malherbe de Caen est l'équipe qui a commis le plus de fautes (249) lors de la première phase avant la Coupe du monde, en revanche le club normand, paradoxalement, compte parmi les meilleurs élèves de la Ligue 2 BKT en termes de discipline avec un seul joueur expulsé, Samuel Essende face à Pau (1-1) et trente-cinq avertissements.

Passé par le Paris FC, le solide et expérimenté défenseur latéral gauche du Stade Malherbe de Caen a franchi un palier depuis son arrivée en Normandie, la saison dernière. Régulier dans ses performances, rarement pris en défaut sur son côté, Ali Abdi (28 ans) apporte également offensivement. L'international tunisien sort d'une Coupe du monde réussie au cours de laquelle il aura été titularisé à deux reprises et effectué son entrée en jeu face à la France (1-0).  

L'album photos
C'est la reprise pour la réserve !

Après une semaine de vacances de Noël, la réserve retrouve le chemin du Centre sportif Robert-Herbin. Les jeunes Verts iront à Feurs, le 28 janvier, pour la reprise du championnat de National 3.

SUR LES
TRACES DE...
Victor Lobry
L'éloge de la persévérance

Victor Lobry aura connu des désillusions, cruelles, et des galères, sans nom mais au final sans doute terriblement formatrices. D'aucuns auraient baissé la garde, jeté l'éponge, renoncé. Le néo-Stéphanois s'est précisément nourri de ces contre-temps pour avancer et finir par toucher le Graal : signer dans un club mythique dont il est aujourd'hui l'un des hommes forts. Son premier éducateur à Villeneuve-Saint-Germain dans son Aisne natale n'était autre que Patrick Lobry, son père. Un amoureux dingue du ballon rond, bénévole et passionné jusqu'au bout des crampons. "Mes parents ont toujours été présents à mes côtés. Un soutien inestimable", avoue Victor Lobry avec une rare sincérité et une profonde affection.


Dragan Cvetkovic : "Un environnement sain"


"Ce n'est pas pour me surprendre, confie Dragan Cvetkovic qui l'a coaché à Limoges lors de la saison 2017-2018. Dans un monde et un environnement où l'égoïsme est hélas roi, où les égos ont changé la donne, Victor a toujours détonné. Il a grandi, il est vrai, au sein d'une famille équilibrée qui lui a inculqué des valeurs. Et notamment celles de la discrétion et de la persévérance. Il aurait pu légitimement succomber au découragement. Il a su rebondir dans l'adversité et en dépit des vents contraires. Lorsqu'il a été question qu'il nous rejoigne à Limoges, j'ai d'abord fondé mon jugement sur l'homme avant même le joueur dont on connaissait les qualités. Entre son aptitude à répéter les efforts, à offrir des solutions, à éclairer le jeu avec sa patte gauche. La compatibilité était évidente et Victor, au cœur d'une saison-galère, a été solide à la barre. Il y a une vraie complicité entre nous. Le groupe a fait front, montré du caractère, ne s'est jamais désuni. Je me souviens d'un match fondateur où, réduits à 9 et menés 1-0, nous avons renversé Romorantin (2-1)."


Inutile dire que Victor Lobry fut l'un de ceux qui sonnèrent la révolte. "Ce qui lui arrive aujourd'hui est formidable, une trajectoire idéale et les prémices d'une belle carrière. Signer dans un club énorme, mythique, mondialement connu, qui m'a personnellement fait rêver lorsque j'évoluais à l'INF Vichy avec Pierre Pibarot et Pierre Mosca et que nous effectuions des stages en Haute-Loire n'est qu'une juste récompense. J'ai modestement contribué à son éclosion, l'ai aidé à franchir un palier supplémentaire. Dans le foot, il faut du partage, de la pression. Je crois à ce propos l'avoir dynamisé, avoir impulsé cette envie dont il fait montre en dépit d'un salaire dérisoire. Je lui disais toujours : "Prends tes responsabilités. Affirme-toi. Donne ta pleine mesure. Fais fructifier, optimise ton talent si tu veux prétendre à aller plus haut." Et l'ex-joueur du Sporting Club de Toulon d'ajouter : "Il en voulait toujours plus : le premier le matin à l'entraînement, le dernier à en partir. Tout ce qui lui arrive aujourd'hui, il est allé le chercher. II le mérite. La persévérance et l'élégance du cœur auront fini par payer", conclut Dragan Cvetkovic pas avare d'éloges à l'égard de Victor.


All-in ou le coup de poker gagnant au Stade de Reims 


Élogieux et tout aussi heureux de cette signature dans un club aussi prestigieux que l'ASSE, Frédéric Izeda, son coach au Stade de Reims. "Victor sortait du Pôle Espoirs de Reims. En U16, j'ai découvert un joueur atypique, doté d'un bon œil et d'une grosse VMA. En revanche, il était mono-rythme. Il travaillait énormément à la récupération mais à la perte du ballon, il était perfectible sur les premiers appuis. Il a fallu bosser, développer cet axe de progression. Mais Victor ne rechignait jamais. Toujours à l'écoute, dans le questionnement, il se donnait les moyens de réussir. Et pourtant, en dépit d'un investissement sans faille et d'un remarquable environnement familial, il a bien failli ne pas percer. J'ai eu une discussion avec Mathieu Lacour, le directeur du centre car Victor ne rentrait pas totalement dans les plans. J'ai insisté et il a intégré les U17 Nationaux. C'était un coup de poker." Il se révélera gagnant. 


"Au sein d'une génération 96 de grande qualité, avec entre autres l'ex-Bordelais Rémi Oudin, il a fait valoir sa sensibilité technique. Il a su saisir cette opportunité, répondre présent, gommer ses lacunes, passer le cap. Son abattage, sa qualité dans les relais, sa patte gauche ont été mis en évidence. Il a su se remettre en question, ne pas céder au découragement. Certains sortent plus vite. Victor a percé plus tard. Mais quel bonheur de voir un garçon comme lui atteindre son rêve. Patou (son père) et sa maman peuvent être fiers. Il a relevé un challenge difficile. À bien des égards, il me fait penser à Aïssa Mandi, aujourd'hui à Villarreal." 


Une flatteuse comparaison, une belle référence auxquelles Victor, qui fait d'ores et déjà l'unanimité au sein de la maison verte de par son humilité et son allant sur le terrain, ne sera pas insensible.

#LaRétro !

Les Verts se sortent les tripes


À l'heure de recevoir Caen en mode guerriers, les Verts hésitent entre frustration et satisfaction dès lors que l'on évoque un derby s'étant, une semaine auparavant à Gerland, soldé par un partage des points (1-1). Les Stéphanois avaient en effet logiquement ouvert le score par Kévin Mirallas avant d'être rejoints au tableau d'affichage sur un coup-franc de l'inévitable Juninho. Puis d'être privés d'un penalty qualifié de "flagrant" par "L'Équipe". "Comme d'hab !...", lâchera, dépité, Jérémie Janot. Quant à Robert Herbin, il estimera, dans les colonnes de "La Tribune" que "décidément, le bénéfice du doute profite toujours aux Lyonnais". Du coup, une semaine durant, les deux irréductibles ennemis du football français s'invectiveront à distance, se menaçant d'actions en diffamation. Araujo Ilan, pour sa part, tentera de faire contre mauvaise fortune bon cœur. "Depuis dix ans, l'ASSE n'avait plus glané le moindre point à Lyon. Alors faisons en sorte de dépasser notre déception et de bonifier ce point. Je rappelle que nous n'avons pas encore la tête hors de l'eau. Juste les cheveux !..."  

Quand les Verts se rebellent

Résolus de fait à se livrer sans retenue, à se sortir les tripes, à ne pas tergiverser face aux Bas-Normands, les Ligériens, "en situation d'urgence liée, entre autres à un gros calendrier et aux matchs de Coupe d'Europe", dixit Alain Perrin, tardèrent cependant à prendre à bras le corps ce match capital dans la lutte pour le maintien. Alors que Mouhamadou Dabo, appelé pour la première fois en sélection face à l'Argentine à Marseille (0-2), avait malencontreusement trompé son propre gardien, Steve Savidan eut même l'opportunité à deux reprises de plonger les Verts dans le doute mais buta sur "un Janot sauvant la baraque alors que ses coéquipiers paraissaient inhibés, quelconques, timorés", selon "L'Équipe". 


Et le quotidien sportif d'évoquer une "stat" terrible et pour tout dire peu engageante. "Cette saison, lorsque les Verts ont subi l'ouverture du score, ils ont systématiquement été défaits, essuyant treize revers." Oui mais voilà, partant du principe que toute une série a une fin, les Foréziens s'enhardirent au retour des vestiaires et parvinrent à inverser la tendance et à l'emporter grâce à un doublé signé Ilan et un but de renard, oeuvre de Bafé Gomis (3-2). Les Verts se donnèrent ainsi un peu d'air dans le bas du classement et purent parfaitement préparer leur double confrontation - d'ailleurs victorieuse - face à l'Olympiakos du Pirée pour le compte des 16e de finale de la Coupe UEFA.


7 février 2009

À Saint-Étienne (Stade Geoffroy-Guichard), AS Saint-Étienne bat Stade Malherbe de Caen : 3-2 (0-1).

Arbitre : Ruddy Buquet ; spectateurs : 22 520.

Buts pour Saint-Étienne : B. Gomis (63e), Ilan (67e, 71e).

But pour Caen : Dabo (2e, csc) Savidan (89e).

Avertissements à Caen : Proment (28e), R. Gomis (85e).

ASSE : Janot - Varrault, Bayal, Benalouane, Dabo - Hautcoeur, Matuidi (cap.) - Mirallas (Rivière, 79e), Ilan (Matsui, 87e), Dernis (Payet, 66e) - B. Gomis. Entraîneur : Alain Perrin.

Caen : Planté - Barzola (Toudic, 71e), Leca, Sorbon, Lemaître - Proment (R. Gomis, 61e) - Raineau, Ben Khalfallah, Nivet (Deroin, 66e), Seube (cap.) - Savidan. Entraîneur : Franck Dumas.

L'OBJET

La fièvre du mercredi soir

Il y a les tubes d'été, des amourettes de juillet et des midinettes d'août, des vacances cuivrées et des teints hâlés. Et puis, il y a des refrains à succès, quasi indémodables, comme hors du temps, qui se fredonnent encore et encore. "Fonctionnent" et vivent au-delà même d'un simple rayon de soleil. Ils parlent d'un amour fou. Immodéré. D'une passion à vous transporter d'aise et à solliciter le palpitant plus que de raison. La chanson de Monty appartient précisément à ces chansons qui frappent au cœur, fédèrent, identifient, cartonnent.


Un disque d'or au Musée des Verts

 

Sur le coup, Monty, de son vrai nom, Jacques Bulostin, aura été le plus fort, à tout le moins l'égal de ceux, admirables de générosité, de talent et d'humilité, qui auront, par leurs exploits répétés sur le rectangle vert, notamment les mercredis et ces folles soirées européennes, emmené tout un peuple dans leur sillage. Les Verts auront fait rêver. Ils auront fédéré, suscité l'enthousiasme, la sympathie, l'unanimité. Une gageure dans un pays où l'on aime, par-dessus tout, vanter les mérites de son club. Dans les années 70-80, l'AS Saint-Étienne était le club de toutes les Françaises et de tous les Français. Pas étonnant dès lors que la chanson, écrite par Monty et louant ces Verts chéris de tous, ait rencontré son public et connu un succès retentissant. Ce fut la ruée sur les bacs, le vinyl gagnant, un succès retentissant. Deux millions d'exemplaires vendus et un refrain repris en chœur, y compris dans les boîtes de nuit : oui vraiment, les Verts avaient décidément quelque chose en plus. Comme une évidence : ils étaient les plus forts.  


Dans son livre, joliment intitulé "Ma vie en Vert", co-écrit avec Michel Bourdais et publié aux "Éditions & co", Monty raconte la genèse du titre "Allez les Verts" qu'il a composé au printemps 76, coincé dans des embouteillages à Paris.

"Machinalement, j'ouvris la boîte à gants pour voir s'il n'y avait pas un truc à écouter et c'est ainsi que j'ai retrouvé la cassette d'une chanteuse, Fanny, que j'avais l'intention de produire depuis la création des Disques Monty. Originaire de Marseille, elle avait de la présence, du caractère et une jolie voix. Je lui avais fait enregistrer une maquette mais il me paraissait préférable de ne pas se précipiter et de travailler encore avant de diffuser quoi que ce soit. L'une des chansons s'appelait "Hello". Elle était entraînante. Je l'ai écoutée. J'étais certain qu'elle m'amènerait un peu de gaieté. (...) Je chantais de façon désinvolte sur la voix de Fanny. Cela ne dura pas. Je me pris à remplacer "Hello, hello, hello" par un : "Allez, allez, allez", fustigeant toutes ces foutues automobiles qui me barraient le passage. J'avais beau gueuler "Allez" à chaque fois que Fanny disait "Hello", rien ne bougeait. Je me mis donc à varier de ton. Le "allez rageur" fit place à un "allez mielleux" puis, tour à tour "mondain", "agressif", "suppliant", "méprisant" et même enthousiaste" dans l'espoir de prendre la file des voitures par les bons sentiments pour débloquer la situation. C'est ainsi que, peu à peu, le "hello" devenu systématiquement "allez", se métamorphosa en un cri d'entraîneur exhortant son équipe à sortir tout ce qu'elle avait dans les tripes pour arracher la victoire. Bénis soient les embouteillages de Paris ! Je tenais le premier mot de la chanson des Verts. Je remis la cassette. La suite des paroles s'imposa, fluide comme une autoroute déserte." Le refrain fit un tabac et accompagna, bien au-delà des Verts de 76, l'AS Saint-Étienne sur la voie royale, se jouant des pièges tendus ci ou là pour, tous ensemble, en communion, chanter les louanges de ce club décidément pas comme les autres.


Cela valait bien un disque d'or que vous pourrez découvrir au Musée des Verts.  


À l'instar de cet objet présenté dans cette rubrique consacrée aux 90 ans du club, le Musée des Verts a pour objectif de diffuser la grande histoire de l'AS Saint-Étienne. Depuis le 20 décembre 2013 et à travers 1 000 autres objets, le Musée incarne la fierté des supporters et les valeurs d'un territoire. À l'intérieur même du Stade Geoffroy-Guichard, venez découvrir cette riche et passionnante saga. Plus d'informations sur museedesverts.fr ou par téléphone au 04 77 92 31 80.

LES VERTES 👸
Chloé
Tapia
21 ans - Défenseure

Chloé, comment as- tu commencé le football ?

À l'âge de 7 ans ! C'était un sport de famille, mon frère et mon grand-père y jouaient. J'aimais taper le ballon dans la cour de l'école avec mes amis et c'est comme ça que j'ai voulu commencer le football.


Quel a été ton parcours ? 

J'ai débuté au FC Ally-Mauriac, c'est un petit club de ma région natale, le Cantal. Par la suite, j'ai fait des détections pour le district du Cantal et des rassemblements avec la Ligue d'Auvergne, notamment certains à Clairefontaine. Grâce à ça, j'ai été repéré par l'Olympique Lyonnais pour intégrer leur centre de formation en 2017. 


Après cette première aventure, pourquoi as-tu choisi de rejoindre l'AS Saint-Étienne ?

J'ai beaucoup échangé avec Laurent Mortel et son projet m'a tout de suite intéressé. Il a une vision de jeu que j'aime bien et qui me correspond. Puis, c'est un projet cohérent, à la hauteur de nos ambitions. J'évoluais en DH avec l'OL et ça ne m'intéressait plus de jouer dans cette division. J'avais besoin d'un nouveau challenge. Ce projet de D2 me paraissait intéressant pour moi et d'autant plus attirant avec cette ambition de montée.


Quel est ton plus beau souvenir en tant que footballeuse ?

Quand je suis montée avec les pros lors de ma précédente aventure. J'ai fait la préparation estivale avec elles. On est allées en Suisse et aux États-Unis... C'est un moment que je n'oublierai jamais. On a également participé à l'AMOS Cup à Toulouse où j'ai pu faire quelques entrées notamment contre le PSG et le Bayern. 


Objectif D1 Arkema !


Et le plus mauvais ?

La finale du championnat U19 National perdue face au PSG en 2019 (5-2). 


Tu es encore une jeune joueuse mais tu as déjà connu plusieurs sélections jeunes sous le maillot bleu... L'Équipe de France, c'est un rêve pour toi ?

Oui, bien sûr, c'est un objectif que j'espère atteindre un jour. En tout cas, ça reste dans un coin de ma tête mais je sais qu'il faut travailler dur pour y arriver.


Est-ce que tu as une joueuse et/ou un joueur qui t'inspire ?

Ce n'est pas très original, mais j'adore Lionel Messi ! On ne joue pas au même poste mais c'est un joueur que j'aime beaucoup regarder jouer. Chez les féminines, j'adorais voir évoluer Élodie Thomis. Encore une fois, elle évoluait plus haut que moi, mais j'aimais beaucoup sa façon de jouer, sa vitesse, sa percussion. Je n'ai malheureusement jamais eu l'occasion de jouer avec elle puisqu'elle avait déjà pris sa retraite quand j'ai côtoyé l'équipe première de l'OL.


Sportivement, qu'est-ce que l'on peut te souhaiter dans le futur ?

Pour commencer, de faire une bonne saison avec l'AS Saint-Étienne et que l'on accède à la D1 Arkema dès la saison prochaine. Puis de continuer à porter le maillot de l'équipe de France, c'est toujours une fierté de représenter mon pays.


Pour finir, est-ce que tu aurais un mot pour les jeunes filles qui rêvent de devenir footballeuses comme toi ?

Leur dire que si le football est leur sport préféré, qu'elles prennent du plaisir à jouer sans se prendre la tête. Il faudra travailler pour gravir les étapes petit à petit mais elles peuvent y arriver.

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Nos Pères Noël d'un jour

Comme chaque année, l’association ASSE Cœur-Vert se mobilise en cette période de fêtes de fin d’année pour apporter du réconfort aux enfants hospitalisés. À l’avant-veille de Noël, Anthony Briançon, Mathieu Cafaro et Louis Mouton, accompagnés de Roland Romeyer, Président de l’association ASSE Cœur-Vert, se sont rendus au CHU de Saint-Étienne pour faire une belle surprise aux enfants. Pour cette visite surprise, les Verts ont distribué plus d'une centaine de cadeaux aux enfants des différents services pédiatriques. Les Pères Noël d’un jour ont notamment pu distribuer les cadeaux gentiment offerts par l’association Leucémie Espoir Julien 38.


"Éclats de Verts" : à découvrir sans tarder

Supporter puis suiveur, fan puis observateur averti, amateur de ballon rond et expert des Verts dont il couvrit l'actualité au plus près, un quart de siècle durant pour l'AFP, "L'Équipe", "France Football" et "Le Dauphiné Libéré", Jean-Yves Dupain, désormais jeune retraité, a souhaité consacrer son dernier ouvrage à l'ASSE afin de "boucler la boucle" et clore sa riche carrière professionnelle. "Voici une dizaine d'années avec mon frère, Serge, lui-même journaliste à "La Tribune", nous avions co-écrit "Les miscellanées de la Loire". En l'occurrence des textes divers ayant trait par exemple à des légendes ou à des personnages célèbres et ayant un dénominateur commun : notre département. J'ai repris cette forme d'écriture centrée en l'espèce sur les Verts." Cela donne un bouquin riche en anecdotes, "petites histoires" et autres statistiques, fort agréable à découvrir, facile à lire. Et à déguster sans modération.


Vous pouvez vous procurer cet ouvrage intitulé "Éclats de Verts" au Musée des Verts ou lors d'une séance de dédicaces organisée au Pôle culturel du magasin Leclerc d'Andrézieux-Bouthéon, le 6 janvier de 10 h à 17 heures.