Le programme de match

Après-midi de gala !

Samedi 04 Novembre 2023 - 15h00
Stade Geoffroy-Guichard
Journée 13 - Ligue 2 BKT
AS Saint-Étienne
Ligue 2 BKT
Paris FC
ÉDITO

90 ans de Vert aux nuances différentes. De décennies où l’AS Saint-Étienne s’est construite, faisant lever les foules aux quatre coins de la France. Le Peuple Vert a exulté, souvent, vibré, toujours… À travers des rencontres marquantes, des joueurs de génie et des buts venus d’ailleurs, l’ASSE a construit sa légende années après années faisant aujourd’hui encore de ce maillot vert une tenue mythique.

Sommaire
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La programmation complète de la J13

Samedi 4 novembre 

15h : AS Saint-Étienne – Paris FC

19h00 : Angers SCO – Valenciennes FC

SC Bastia – Girondins de Bordeaux

US Concarneau – Pau FC (reporté)

USL Dunkerque – Amiens SC

Grenoble Foot 38 – AC Ajaccio

QRM – Rodez Aveyron Football

FC Annecy – Stade Lavallois

ESTAC Troyes – SM Caen

Lundi 6 novembre  

20h45 : EA Guingamp – AJ Auxerre

Le premier, se passera à domicile, sur la pelouse du Chaudron ! Opposés au Paris FC, les Verts auront en effet la possibilité de prendre le fauteuil de leader en cas de succès. Ce sera quoi qu'il arrive provisoire, puisque Laval se déplacera en début de soirée à Annecy. Côté haut de tableau, Angers tentera de rebondir face au VAFC tandis que Grenoble accueillera Ajaccio. Enfin, Auxerre patientera un petit peu avant de jouer : ce sera lundi, à Guingamp, cinq jours avant AJA-ASSE. 


Loin de ces préoccupations, QRM jouera un match important face à l'une des belles surprises de ce début de saison, Rodez. Dunkerque affrontera Amiens, pendant que Troyes jouera un match plus qu'important face à un Caen également en difficulté. Enfin, Bastia et Bordeaux disputeront une rencontre de la peur opposant le 14e au 15e. À noter que la partie entre Concarneau et Pau, prévue à Brest, est reportée suite aux dégâts causés par la tempête Ciaran. 

L'arbitre

Antoine Valnet au sifflet

La rencontre, qui opposera, samedi 4 novembre (15h) dans le Chaudron, les Verts au Paris FC, sera arbitrée par Antoine Valnet.

Pour le compte de de la treizième journée de Ligue 2 BKT, le match, qui  se disputera samedi 4 novembre (15h) au stade Geoffroy-Guichard et qui mettra aux prises l'AS Saint-Étienne au Paris FC, sera dirigé par Antoine Valnet. Pour la circonstance, ce dernier sera assisté de Ludovic Zmyslony et de Quentin Guidou. Par ailleurs, les instances fédérales ont désigné Nicolas Houguet en qualité d'arbitre remplaçant.


Pour la première fois de sa jeune carrière, Antoine Valnet avait croisé la route de l'AS Saint-Étienne à l'occasion du déplacement des Foréziens à Niort, le 16 janvier dernier. Il s'agissait là de l'ultime rencontre de la phase aller de Ligue 2 BKT et les Verts l'avaient emporté (1-0), grâce à un but plein de sang-froid signé Gaëtan Charbonnier.


Le jeune arbitre bisontin (33 ans) a retrouvé récemment les hommes de Laurent Batlles, le 23 septembre au Moustoir à Lorient, théâtre d'un match opposant le promu Concarneau à l'ASSE pour le compte de la septième journée de Ligue 2 BKT; match synonyme de nouveau succès grâce à une réalisation d'Ibrahim Sissoko (1-0). Cette saison en Ligue 2 BKT, le référé franc-comtois a dirigé six rencontres de Ligue 2 BKT au cours desquelles il a averti treize joueurs, ne renvoyant prématurément aux vestiaires aucun des acteurs de ces confrontations. 

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Paris FC

Après avoir joué les premiers rôles lors de ces dernières saisons, disputant notamment des barrages d'accession face à Sochaux, les Parisiens, bien qu'affichant de légitimes ambitions, tardent à les concrétiser. Trois échecs d'emblée ont plombé l'entame de cet exercice, ne contribuant pas à la nécessaire sérénité. Et ont, entre autres, mis en exergue le vide causé par le départ de Morgan Guilavogui, auteur de quinze buts et de trois passes décisives en 2022-2023, au Racing Club de Lens. Celui du défenseur axial Maxime Bernauer (Dinamo Zagreb) ne pouvait également pas être neutre. Parmi les nombreuses recrues franciliennes, on notera bien évidemment celle de l'ex-Stéphanois Timothée Kolodziejczak.

Trois tout petits succès obtenus à domicile aux dépens de Concarneau (3-0) et Amiens (3-0) et à l'extérieur à Dunkerque (1-3) en douze matches, le bilan est peu engageant et témoigne de façon éloquente des difficultés auxquelles les Franciliens, déjà défaits à sept reprises, sont actuellement confrontés bien que demeurant sur deux rencontres sans revers.

Formé au Stade de Reims, prêté la saison dernière par le club champenois au Paris FC, Ilan Kebbal s'est définitivement engagé avec ce dernier, moyennant un transfert estimé à 2 millions d'euros. Vif, déroutant par ses dribbles et ses accélérations tranchantes, le remuant milieu offensif algérien n'a de cesse de provoquer et de semer le désordre au sein des défenses adverses. S'il tarde à confirmer l'excellence de sa saison 2022-2023 illustrée par ses quatre réalisations et ses sept "assists", il n'en demeure pas moins un joueur à surveiller de près. Troyes peut en témoigner : samedi dernier, Ilan Kebbal a offert l'opportunité à Pierre-Yves Hamel de "claquer" son cinquième but avant, lui-même, d'arracher le point du nul (2-2).

Lors de leur dernier affrontement, ASSE et Paris FC avaient offert un spectacle riche en buts ! Les Verts s'étaient en effet imposés dans la capitale grâce à Ibrahima Wadji, buteur dès les premières secondes, au doublé de Niels Nkounkou et un dernier but inscrit sur penalty par Jean-Philippe Krasso. 

L'album photos
Un début de semaine réussi !
PAROLES D'EX
Frédéric Mendy
"Pascal Feindouno était un magicien"

Synonyme d'accession en Ligue 1, son but, inscrit en 2004 sur le pelouse de Niort, aura été indiscutablement l'un des événements marquants de la carrière de Frédéric Mendy. Enjoué, toujours positif, il en garde un souvenir magique. Aujourd'hui, à 41 ans, Fred, pour les intimes, gère un centre de formation à Dakar et rêve de placer l'une de ses jeunes et talentueuses pousses chez les Verts. Et suit avec attention Ie parcours de ses trois fils : Mathis qui évolue à Saint-Paul-en-Jarez, Etham qui se consacre aux arts martiaux, et enfin Aron Nicolas Joseph, le petit dernier, âgé de 5 ans, "qui taquine déjà bien le ballon", selon son papa.   


Ton partenaire le plus talentueux ?

Sans l'ombre d'une hésitation, Pascal Feindouno. "Féfé", il savait tout faire : dribbler, marquer, donner des caviars et encore des caviars. Un technicien de haute volée. Un magicien tout simplement. Un régal pour les yeux, le public et ses partenaires. Humainement et sportivement, un mec top avec lequel je me suis toujours bien entendu. Je n'oublie pas mon ami Julien Sablé avec qui j'ai tout connu à l'ASSE ainsi que "Fred" Piquionne. Lorsque je centrais, je cherchais systématiquement sa tête.  


L'adversaire direct qui t'a causé le plus de problèmes ?

Mon homonyme, Bernard Mendy lorsqu'il évoluait au Paris-Saint-Germain. Costaud, véloce, il était dur à éliminer. Le dribbler, le déborder, sincèrement, n'était pas chose aisée.


Le joueur le plus rugueux que tu as côtoyé chez les Verts ?

J'en citerais deux : Patrick Guillou et mon pote Damien Bridonneau. Ils ne lâchaient rien. Des défenseurs dans l'âme, de vrais guerriers. On les croyait battus dans un premier temps, ils s'arrachaient et sauvaient le coup.


"Je n'ai vécu que de bons moments à Sainté"


Ton meilleur souvenir ?

Le but que j'ai inscrit à Niort qui a validé mathématiquement notre accession en Ligue 1. Je m'en souviens comme si c'était hier. J'ai la vidéo d'ailleurs. David (Hellebuyck) me lance en profondeur, je devance le défenseur niortais, lui coupe la course et j'enchaîne d'une pichenette gagnante au second poteau. On l'emporte, 1-0 et on monte. Quelle joie et quel plaisir partagés avec nos supporters présents dans les Deux-Sèvres. Je me souviens également de l'accueil que nous avaient réservé certains de nos fans à l'aéroport d'Andrézieux. Quelques semaines plus tard, le but exceptionnel de Damien (Bridonneau) nous offrant le titre face à Châteauroux (2-1), demeure également un super moment. J'ai vécu tellement de moments magiques avec ce maillot vert.


Ta plus grande désillusion ?

Sans doute précisément celle de ne pas avoir prolongé à Sainté. Le président Romeyer souhaitait que je reste. L'ASSE m'a tout donné. J'ai donné le maximum en retour. C'était ma maison, ma famille, mon club de cœur. Il le demeure encore et j'espère que les Verts remonteront, vingt ans après nous. 


"J'ai apprécié la franchise de Frédéric Antonetti"


Le coach qui t'a le plus marqué ?

Frédéric Antonetti, bien évidemment. Il nous transmettait sa niaque, sa passion. J'appréciais sa franchise. Il avait quelque chose à te dire, il te le disait, les yeux dans les yeux. Avec honnêteté. Lorsqu'il a succédé à Alain Michel, il a mis le feu dès la première séance. Il était dur et précis dans ses consignes. Il était vivement conseillé de les respecter scrupuleusement ! Il était exigeant avec nous mais également avec lui-même. Il a joué un rôle déterminant dans notre accession. Un super entraîneur et un vrai bon mec.


Le dirigeant qui t'a le plus marqué ?

Gérard Fernandez que j'ai connu dès mon arrivée au centre en 2005. Il était comme mon papa pour moi ! Lorsque j'ai traversé des périodes de doute, il m'a remonté le moral, a su trouver les mots pour que je ne cède pas au découragement. Je me souviens de ce qu'il m'a apporté lorsque j'avais été victime d'une grave blessure à la cheville droite ayant nécessité une intervention chirurgicale. "Ne lâche pas, continue à bosser, tu en seras récompensé", m'avait-il répété sans cesse.


Un de tes buts les plus marquants ?

Outre celui de Niort, à jamais le premier dans mon cœur, je pense que celui inscrit face au PSG de Vikash Dhorasoo, de Mario Yepes et de Miguel Pauleta n'était pas mal non plus. En 2005, nous étions encore invaincus après six journées de championnat et l'avions emporté largement dans le Chaudron (3-0). J'avais ouvert le score sur une super remise de la poitrine de Fred Piquionne qui avait été servi par "Juju" (Sablé). J'ai pris ma chance du gauche en demi-volée, ma frappe a été déviée par Bernard Mendy et a fini sa course dans les filets de Jérôme Alonzo. C'était le grand match du dimanche soir en "prime time" sur Canal Plus. Toute ma famille était devant la télé ! Un super moment.


Le transfert qui ne s'est pas réalisé ?

N'ayant pas prolongé mon bail à Sainté après onze ans au club de 1995 à 2006, mon agent, Christophe Mongai, m'a conseillé de signer à Bastia. J'avais d'autres propositions, y compris à l'étranger, en Espagne notamment. En Corse tout comme à Laval, plus tard, nous affichions des ambitions légitimes mais ne sommes pas parvenus à nos fins. Plus tard, en revanche, j'ai vécu deux expériences hors de France, plus précisément en Grèce à Kavala et à l'OFI Crète.

#LaRétro !

Jeu, set et match !

Particulièrement attendus, les Verts - rançon de la gloire oblige - éprouvent des difficultés à imposer leur manière, à dicter leur loi et à imprimer leur rythme aux débats dès lors qu'ils évoluent loin de leur Chaudron. Ils sont de fait dans l'obligation de se montrer intraitables à domicile. Demeurant sur sept succès pour autant de réceptions - les deux derniers, probants décrochés, aux dépens de Lille, étrillé sur le score sans appel de 5-1 et du Stade de Reims, battu 2-0 -, les Stéphanois ambitionnent légitimement de mettre à la raison une formation parisienne en souffrance et de s'offrir ainsi un grand huit à même de ravir leurs supporters, amateurs d'émotions fortes. 


Fatalement, les Franciliens, qui viennent de perdre deux de leurs cartes maîtresses offensives, le Serbe Zlataric et le roi de la roulette, Yves Mariot, ne disposent pas, en outre, d'éléments expérimentés et talentueux à l'instar de Bernard Lech, Jean-Noël Hück ou du prometteur et futur international bordelais et Bleu, Jean-Christophe Thouvenel, ne rafleront pas la mise. La roue tournera en faveur des Stéphanois qui débloqueront la situation, peu avant la pause, sur un penalty imparablement exécuté par Bernard Lacombe. 


Les Verts sur le podium


La seconde période s'apparentera à un long fleuve tranquille pour des Foréziens laissant libre cours à leur maîtrise tactique et à leur virtuosité technique. L'infortuné portier visiteur, Michel Bensoussan, s'inclinera à nouveau à cinq reprises; le mot de la fin revenant à l'ex-Lensois Jean-Marie Élie, inscrivant là son premier but en Vert. Il récidivera d'ailleurs lors du match retour remporté sur la plus petite des marges, 1-0, le 27 avril 1979, quelques jours avant le sacre d'une épatante escouade strasbourgeoise emmenée par les Dominique Dropsy, Francis Piasecki, Léonard Specht, Albert Gemmrich ou Arsène Wenger drivés par Gilbert Gress. L'ASSE grimpera sur le podium à la troisième place derrière l'AS Monaco. 

 

Samedi 14 octobre 1978

À Saint-Étienne (Stade Geoffroy-Guichard), AS Saint-Étienne bat Paris FC: 6-0 (1-0).

Arbitre: Daniel Lambert; 16 614 spectateurs.

Buts pour Saint-Étienne: Lacombe (44e sp, 64e), Rocheteau (68e, 78e), Santini (75e), Élie (83e).

Avertissement à Saint-Étienne: Santini (38e).

ASSE. Curkovic (cap.) - Farison, Lopez, Piazza, Janvion - Larios, Santini, Élie - Rocheteau, Lacombe, Zimako. Entraîneur: Robert Herbin.

PARIS FC. Bensoussan - Laachi, Caron (cap.), Alberto, Cenzato (Drouilhat  79e) - Justier, Éo, Amorfini - Beltramini, Bravo, Aniol. Entraîneur: Robert Vicot.

L'OBJET

Pierre Faurand, l'ASSE dans la peau

C'est sous sa présidence que l'AS Saint-Étienne a écrit les toutes premières lignes de son brillant palmarès. Né en 1911, industriel ayant prospéré dans le traitement des peaux, Pierre Faurand, adoubé par Pierre Guichard, le 3 septembre 1952, a dirigé le club stéphanois, sept années durant. 


Décrit comme "sensible, au caractère entier", pouvant s'appuyer sur Charles Paret et Jean Snella, deux personnalités d'exception dont il partageait le goût pour la formation, souscrivant à leur souhait d'un indispensable rajeunissement de l'effectif, Pierre Faurand, proche des joueurs, a en effet été le premier dirigeant ligérien à remporter un trophée. En l'espèce la Coupe Drago glanée en 1955 sur la pelouse du Parc des Princes aux dépens de Sedan, battu sur le score de 2-0. Une Coupe, aujourd'hui disparue, au palmarès de laquelle les Verts inscrivirent d'ailleurs à nouveau leur nom lors de l'édition 1958 qui vit leur succès face à l'OGC Nice (2-1). C'est sous sa présidence également que l'ASSE décrocha le premier de ses titres en D1. En 1957 portés, entre autres, par Eugène N'Jo Léa, Kees Rijvers et Rachid Mekhloufi, un trio d'attaquants de légende, les Verts s'invitèrent, et pour longtemps, à la table des grands. Sur le terrain de leurs exploits et celui de l'émotion et du cœur. 


Les Verts, champions et européens


L'AS Saint-Étienne, présidée par Pierre Faurand, est désormais respectée, reconnue par ses pairs, bien au-delà des simples frontières de l'Hexagone, pour la qualité de son encadrement et de son groupe, le soin tout particulier accordé à la formation, sa philosophie de jeu validée par ses probants et remarquables résultats.



Les Verts prendront part ainsi à la Coupe Latine disputée à Madrid qui les verra, durant cet été 1957, défier Benfica et le Milan AC devant plus de 100 000 spectateurs dans la prestigieuse enceinte du stade Santiago Bernabéu. En septembre, ils disputeront leur premier match de Coupe d'Europe à Glasgow face aux Rangers, s'inclinant en dépit de l'ouverture du score signée Rachid Mekhloufi (3-1). Le second acte ne leur permettra pas de gommer totalement leur retard (2-1). En revanche, Pierre Faurand, ce soir-là, prendra pleinement conscience de l'impérieuse nécessité de moderniser le stade Geoffroy-Guichard et de supprimer notamment la piste d'athlétisme. Pour ce faire, il fera appel à la SFTP, société dirigée par Roger Rocher qui présidera, plus tard, aux destinées de l'ASSE de 1961 à 1982.


Une tribune à son nom


Affecté par la maladie et certaines critiques, Pierre Faurand, dont l'une des tribunes latérales du Chaudron, anciennement rue de la Tour, porte son nom, présentera sa démission, le 5 juin 1959. Pierre Guichard, revenu aux affaires, lui succédera. En 1961, Pierre Faurand sera désigné premier vice-président de l'ASSE. Celui qui fut, dans les années 50, le plus jeune président du football professionnel français, s'est éteint en 1978.


Si vous avez la riche idée de franchir le seuil du Musée des Verts, vous pourrez découvrir, au travers de panneaux, l'empreinte indélébile que Pierre Faurand a laissée ainsi que les actions fortes et pertinentes qu'il a initiées et qui ont incontestablement favorisé l'essor de l'ASSE. À l'occasion des célébrations autour des 90 ans du club, certains membres de sa famille seront d'ailleurs dans le Chaudron !


À l'instar de cet objet présenté dans cette rubrique consacrée aux 90 ans du club, le Musée des Verts a pour objectif de diffuser la grande histoire de l'AS Saint-Étienne. Depuis le 20 décembre 2013 et à travers 1 000 autres objets, le Musée incarne la fierté des supporters et les valeurs d'un territoire. À l'intérieur même du Stade Geoffroy-Guichard, venez découvrir cette riche et passionnante saga. Plus d'informations sur museedesverts.fr ou par téléphone au 04 77 92 31 80.

LES VERTES 👸
Ninon
Blanchard
26 ans - Défenseure

Ninon, tu as débuté ta 11e saison avec le maillot stéphanois, comment te sens-tu ?

Je me sens très bien et, surtout, chanceuse. Je pense que je ne me rends pas encore compte de la chance que j’ai de porter ce maillot depuis 11 années consécutives et de défendre les couleurs de ce club chaque week-end !


Cette saison, il y a encore de la nouveauté pour toi ! Comment vis-tu ta nouvelle association avec Noémie Carage dans l'axe ?

Je connaissais déjà Noémie puisque nous avions joué ensemble lors de son premier passage au club. À cette période, je venais tout juste d’accéder au groupe D1 Arkema et Noémie a fait partie des joueuses qui m’ont aidé dans ma progression. C’est une fille calme et posée, qui dégage beaucoup de sérénité et c’est une qualité primordiale à notre poste. On s’entend très bien sur les terrains et en dehors donc j’étais contente d’apprendre son retour au club pour nous aider à atteindre notre objectif.


Toi qui connaît bien la ville et le club, comment aides-tu les nouvelles à s'intégrer ?

Le meilleur moyen d’intégrer les nouvelles joueuses c’est de les amener à Geoffroy-Guichard ! Quand on voit la ferveur au stade, l’amour des supporters pour ce club, on se rend compte que c’est une ville à part qui vit au rythme de cette équipe. Les filles comprennent alors très vite, peu importe leur nationalité, ce que c’est de porter ce maillot vert.


Selon toi, qu'est-ce qui fera la force de votre groupe cette saison ?

L’union, pour moi c’est la base. L’union d’un staff avec ses joueuses aussi. On va vivre des moments difficiles et des moments de joie extrême. Il est important de ne pas se désunir, nous avons un groupe avec des qualités, il ne faut pas l’oublier.



Ce week-end, nous fêtons les 90 ans du club à Geoffroy-Guichard, qu'est-ce que cela évoque pour toi ?

D’abord, ce sera un match mémorable. 90 ans d’un club historique, avec des supporters exceptionnels... Je pense que le spectacle sera autant en tribunes que sur le terrain. J’ai bien évidemment une pensée pour tous les joueurs et joueuses qui ont porté ou portent ce maillot, pour tous les salariés du club qui œuvrent quotidiennement pour nous permettre d’évoluer dans les meilleures conditions. C’est les 90 ans d’une famille verte, et cela va être fêté dignement. Malheureusement, nous ne serons pas là puisque nous jouons au même moment mais nous aurons une grosse pensée à ce moment-là.


Quel est le joueur qui t'a le plus marqué sur ces 90 années de Vert ?

Loïc Perrin. C'est un capitaine historique de l’ASSE et puis un défenseur central comme moi. C’est une évidence. Son leadership, sa combativité et son amour du club font que c’est un joueur qui m’a marqué.


Et quel est ton plus beau souvenir ?

J’ai tellement de souvenir liés au club qu’il est difficile de trouver le plus beau mais il y en a deux qui m’ont vraiment marqué. Je me souviens de mes premiers pas à Geoffroy-Guichard. Je ne sais plus vraiment quel était l’adversaire des Verts mais je me souviens de cette émotion quand j’ai monté les marches et que j’ai découvert ce stade. Je suis restée sans voix et j’ai admiré le spectacle pendant 90 minutes. Je crois que mon père a un peu regretté de m’y avoir emmené car, à partir de ce jour-là, je n’ai pas arrêté de lui demander de retourner au stade. Et le deuxième, c’est la victoire en Coupe de la Ligue contre Rennes. C’est le premier titre que j’ai pu vivre en tant que supportrice. Le lendemain, mes parents m’avaient amené Place Jean Jaurès pour la présentation de la coupe aux supporters. C’est un souvenir inoubliable, j’avais des étoiles dans les yeux et je pense que c’est un souvenir qui a nourri l’un de mes rêves, aujourd’hui réalisé : remporter un titre avec l’AS Saint-Étienne !

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