Le programme de match

Cap au Nord !

Samedi 02 Septembre 2023 - 19h00
Stade Geoffroy-Guichard
Journée 5 - Ligue 2 BKT
AS Saint-Étienne
Ligue 2 BKT
Valenciennes FC
ÉDITO

Georges Bereta. Pour les plus anciens, une idole. Pour les plus jeunes, un nom associé aux plus grandes heures de l'histoire de l'ASSE. Pour tous désormais, un souvenir ému. Le 4 juillet dernier, à l'âge de 77 ans, il s'en est allé. Footballeur d'exception, au palmarès qui rendrait jaloux plus d'un joueur, Georges Bereta était surtout un homme d'exception, à la bonne humeur contagieuse et d'une générosité folle. Ce samedi, à l'occasion d'un rendez-vous dans le Chaudron, un hommage lui sera rendu. Il suffira de lever les yeux au-dessus de sa tribune pour voir une étoile briller en Vert.

Sommaire
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La programmation complète de la 5ème journée de Ligue 2 BKT

Samedi 2 septembre 

15h : FC Girondins de Bordeaux – AJ Auxerre

19h : AS Saint-Étienne – Valenciennes FC
          AC Ajaccio – USL Dunkerque
          Amiens SC – EA Guingamp
          Angers SCO – Paris FC
          US Concarneau – FC Annecy
          Grenoble Foot 38 – SC Bastia
          Stade Lavallois MFC – SM Caen
          Pau FC – Rodez Aveyron Football
          ESTAC Troyes – QRM

Les enjeux

Caen 5 sur 5 ? 

Question débuts canon, le SM Caen s'y connaît cette saison. Avec quatre victoires en autant de rencontres, les hommes de Jean-Marc Furlan sont le tube de l'été et entendent le rester. C'est sur la pelouse de Laval que le SMC tentera d'enchaîner. Un match qui sera probablement scruté dans le Forez et pour cause... Au retour de la trêve, les Verts s'envoleront pour la Normandie afin de disputer un gros match de Ligue 2 BKT. 


Quevilly pour le déclic !

Si Concarneau, promu, cherche encore son premier succès, QRM, désormais (un peu) habitué à la L2 BKT, ne le trouve pas non plus. Bien que forts d'un dernier exercice plus que réussi, les hommes d'Olivier Echouafni ont tout changé ou presque. Avec un effectif renouvelé et malgré des qualités évidentes, en témoigne la prestation rouennaise à GG, QRM ira à Troyes avec la boule au ventre. Gagner avant la trêve leur permettrait de ne plus y penser !

L'arbitre

Thomas Léonard au sifflet

Samedi 2 septembre (19h), le match de la cinquième journée de Ligue 2 BKT qui mettra aux prises les Stéphanois à Valenciennes au stade Geoffroy-Guichard, sera dirigée par Thomas Léonard. Ce dernier sera assisté de Bastien Courbet et de Gaëtan Korbas. Par ailleurs, les instances fédérales ont désigné Cédric Mouysset en qualité d'arbitre remplaçant. Thomas Léonard a dirigé, lors du précédent exercice, 21 matches de Ligue 1 Uber Eats ayant donné lieu à 62 avertissements et huit expulsions, ainsi que deux rencontres de Ligue 2 BKT au cours desquelles il a sanctionné cinq joueurs d'un carton jaune. Cette saison, Thomas Léonard a officié à une seule reprise; en l'occurrence lors du déplacement du PSG à Toulouse (1-1).


Le bilan global de Thomas Léonard avec les Verts est plutôt positif avec huit succès, quatre partages des points et deux revers.

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Valenciennes FC

Neuf ans après avoir acquis le VAFC, son propriétaire Eddy Zdziech a cédé ses parts à Sport Republic, un fonds d'investissement danois possédant également les clubs anglais de Southampton (Championship) et turc de Göztepe (D1). Une page a été tournée ce 13 juillet 2023 pour cet "historique" du football français ayant vu le jour voici 110 ans. VA entend passer dans une dimension internationale à l'instar de son conseil d'administration composé de deux Danois, d'un Anglais, d'un Suédois et d'un Allemand. Côté terrain, les clés du camion ont été confiées au Portugais Jorge Maciel en lieu et place d'Ahmed Kantari. Si Taylor Moore (Shrewsbury Town), Lucas Woudenberg (Willem II) et David Kruse (Venlo) ont posé leurs valises dans le Nord, en revanche, Mohamed Kaba (Lecce), Quentin Lecoeuche (Saragosse), Adrian Grbic (Lorient) et Stefan Bajic (Bristol) l'ont quitté quand, dans le même temps, Mathieu Debuchy mettait un terme à sa brillante carrière.  

En cette entame de saison, au regard des stats, l'attaque nordiste semble tarder à trouver la bonne carburation. Ainsi, lors de leurs quatre premières sorties, les joueurs évoluant en pointe n'ont pas trouvé une seule fois le chemin des filets. Les deux buts valenciennois l'ont été par un défenseur central, Jonathan Buatu face à Auxerre (1-4) et par un milieu de terrain, Aymen Boutoutaou à Rodez (1-0).

À la recherche d'un gardien de but cet été après des derniers mois mouvementés du côté de sa cage, Valenciennes a trouvé son bonheur dans les gants de Jean Louchet, longtemps doublure de Mathieu Michel à Niort. Après des débuts compliqués, le natif de Beauvais a fait le travail, permettant notamment au VAFC de gagner son premier match face à Rodez en réalisant plusieurs parades de grande classe. Une prestation que tentera de confirmer l'ancien Titi, un temps partenaire de Dylan Batubinsika au PSG et futur adversaire des Verts... qui ont croisé sa route leur de la préparation estivale, lorsqu'il montait en puissance sous les couleurs de l'UNFP.

Lors de la dernière réception du VAFC, les Verts, devant un stade Geoffroy-Guichard plein à craquer, s'étaient offerts un succès pour clôturer leur saison 22-23. Jean-Philippe Krasso, d'une lourde frappe, et Kader Bamba, d'un petit piqué maitrisé, avaient permis à l'ASSE de l'emporter dans un Chaudron des (très) grands soirs.

L'album photos
Les Vertes passent sous les projecteurs

Ce lundi, à quelques semaines de leur début en D1 Arkema, les Vertes sont passées en studio pour le traditionnel Media Day. Sourires et célébrations inclus !

SUR LES
TRACES DE...
Stéphane Diarra
Stéphane Guédet : "Stéphane Diarra : un fort potentiel"

Percutant, entreprenant, Stéphane Diarra, aux dribbles déroutants et aux accélérations foudroyantes, a, sous les maillots d'Évian-Thonon-Gaillard, du Mans et de Lorient, fait valoir ses qualités de vélocité et d'élimination. Et fait, entre autres, le bonheur de Stéphane Guédet et de Richard Déziré.


"Le souvenir que je garde de Stéphane ? Très bon, forcément. Nous demeurons d'ailleurs régulièrement en contact. C'était un chouette gamin, avec de belles valeurs, attachant mais, en revanche, plutôt impatient. Le club connaissait quelques tracas et j'ai été appelé à seconder Romain Revelli. Le premier U18 que j'ai amené dans le groupe fanion, ce fut Stéphane. Il était venu a priori faire le nombre. Il a bluffé tout le monde et, une semaine plus tard, il appartenait au groupe appelé à se déplacer à Créteil. Il n'était pas rentré. Il était dégoûté. Je lui ai rappelé qu'il venait de nulle part, qu'il était âgé de 17 ans et que l'on croyait en lui. Il n'a pas tardé d'ailleurs à effectuer son entrée en jeu. À Sochaux, il a en effet remplacé Cédric Barbosa et, sur une pelouse en partie gelée, nous a apporté sa vitesse, sa capacité à provoquer et son insouciance", se remémore Stéphane Guédet qui officiait alors à Évian-Thonon-Gaillard.


Stéphane Guédet : "Des appuis de malade !"


Et d'ajouter : "À l'ETG, nous axions principalement notre recrutement sur le Rhône. Nous passions certes derrière l'OL mais nous avons cependant réalisé quelques bons coups." Dont Stéphane Diarra, passé par Saint-Priest, donc. "Il convenait toutefois de le cadrer. Il était trop indiscipliné et méritait quelques coups de pied aux fesses ! Je me souviens d'un match à Pontarlier. Je le fais rentrer et le préviens : "ne prends aucun risque dans les zones dangereuses. La première perte de balle se déroule sans dommages. La deuxième nous a coûté un but. Je l'ai aussitôt sorti mais, avec le recul, il a compris le bien-fondé de cette décision. Il voulait trop bien faire et en faisait trop. Il a corrigé ce travers quand bien même manquerait-il, aujourd'hui encore, de régularité. Ceci étant, il est capable de faire de grosses différences. Il est frêle mais va à 3000 à l'heure et a des appuis de malade. J'ai toujours pensé qu'il pouvait devenir un grand joueur et même de prétendre intégrer un club jouant l'Europe."



Et Stéphane Guédet, désormais en charge des U17 à Strasbourg de noter : "Ce qu'il a réalisé avec nous, à 17 ans, dans une équipe en proie au doute, puis plus tard au Mans ou à Lorient, ce n'est pas le fait du hasard. Peut-être a-t-il démarré trop tôt et a eu du mal à digérer ce qu'il lui arrivait. Mais sincèrement, c'était un phénomène ! Avec ses énormes qualités et sa pétillance, il peut vite devenir le chouchou de Geoffroy-Guichard pour peu qu'il gagne en constance. Je suis persuadé que cela va matcher avec les Verts et le public."


Richard Déziré : "Une bonne signature pour les deux parties"


Richard Déziré, pour lequel le néo-Stéphanois avoue ressentir de "l'estime et un profond respect", corrobore ces propos élogieux à l'endroit de Stéphane Diarra. "Quand il est arrivé au Mans alors que l'horizon était bouché à Rennes, nous avons immédiatement décelé en lui un fort potentiel. Ce prêt devait non seulement lui permettre de gagner du temps de jeu - un concept que je ne goûte guère car, à mes yeux, trop réducteur - mais aussi et surtout de franchir un cap. J'ai fait en sorte de créer un contexte favorable afin que ses qualités naturelles puissent s'exprimer dans un schéma de jeu porté sur l'offensive et l'envie d'entreprendre qui lui correspondaient. Au fil du temps, il est parvenu à s'affirmer et a clairement contribué à notre accession en L2 en 2019. Il convenait cependant de le titiller. Il fallait aller le chercher, travailler sur l'affect. Avec le staff, nous avons su fédérer les énergies autour d'un objectif commun et Stéphane a adhéré à ce discours et apporté sa contribution de par sa faculté à éliminer, à provoquer, à accélérer, à rentrer sur son faux pied. Il a, par ailleurs, progressé en termes de volume de jeu, dans ses replacements."


Richard Déziré nuance cependant son discours. "En revanche, il a sans doute connu une ascension trop rapide. Il lui a manqué, je pense, une étape intermédiaire. Sainté ne s'est pas trompé en l'enrôlant. C'est une bonne signature pour les deux parties. Du gagnant-gagnant. Aller en Ligue 2 à l'ASSE, ce n'est pas une régression mais l'opportunité de faire étalage de son talent et de passer un step en termes de régularité non seulement sur la durée mais également au cours d'un match. Stéphane, c'est un joueur facile à entraîner, respectueux, réceptif, bien élevé. Ça compte aussi bien évidemment. Oui vraiment, je pense que Stéphane représente une belle pioche pour les Verts", estime Richard Déziré.


La première heure de jeu de Stéphane Diarra à Annecy, en dépit d'un déficit de préparation, l'aura confirmé: le joueur, prêté par Lorient, représentera indéniablement un plus pour les hommes de Laurent Batlles dans leur quête d'accession à l'élite du football hexagonal. 


C'est à l'ETG que Stéphane Diarra, alors âgé de 17 ans, a fait montre d'un talent précoce. Photo: Norbert FALCO  

#LaRétro !

Invincibles dans le Chaudron

Les derniers jours, voire les dernières heures du mercato d'hiver auront été particulièrement animés. C'est ainsi que Faouzi Ghoulam et Pierre-Yves Polomat rejoignirent respectivement le Napoli et la Berrichonne quand, dans le même temps, Josuha Guilavogui et Benoît Trémoulinas avaient quitté l'Atletico Madrid et le Dynamo Kiev et posé leurs crampons dans un Chaudron en passe de redevenir une citadelle imprenable.


À l'heure de recevoir Valenciennes (18e), les Verts, au pied du podium, demeuraient en effet sur quatre succès de rang à Geoffroy-Guichard. Mieux, cerise sur le gâteau, sans avoir concédé le moindre but. C'est donc escortée d'une belle dose de confiance et de certitudes que l'ASSE et Kurt Zouma, enrôlé par Chelsea mais prêté jusqu'au terme de la saison, entendaient signer la passe de cinq et en appeler d'un revers essuyé du côté de Bordeaux (2-0).


Patients et efficaces

Dominateurs, les hommes de Christophe Galtier durent cependant faire montre de patience avant de trouver l'ouverture, dans le temps additionnel de la première période, et de forcer le verrou nordiste grâce à l'opportunisme de Renaud Cohade. Au retour des vestiaires, Benjamin Corgnet d'une frappe sèche et Yohan Mollo, d'un ballon délicieusement enroulé, corsèrent l'addition et confortèrent le statut d'Européens convaincus des Foréziens aux dépens des ex-Stéphanois Carl Medjani et Loïs Néry.


1er février 2014

À Saint-Étienne, AS Saint-Étienne bat US Valenciennes-Anzin : 3-0 (1-0).

Arbitre: Lionel Jaffredo ; 24 201 spectateurs.

Buts pour Saint-Étienne: Cohade (45e+1), Corgnet (56e), Mollo (87e).

Avertissements à Saint-Étienne: Lemoine (39e), Tabanou (42e).

Avertissements à Valenciennes: Ducourtioux (7e), Enza Yamissi (24e), Da Silva (54e).

ASSE. Ruffier - Clerc, Zouma, Perrin (cap.), Brison - Lemoine, Corgnet (F. Pogba, 88e), Cohade - Hamouma (Mollo, 82e), Brandao (Erding, 77e), Tabanou. Entraîneur: Christophe Galtier.

VALENCIENNES. Penneteau (cap.) - Mater (Néry, 82e), Medjani, Kagelmacher, Ciss - Enza Yamissi (M. Dossevi, 88e), Ducourtioux, Melikson, Da Silva (Pujol, 61e) - Masuaku, Waris. Entraîneur: Ariel Jacobs.

L'OBJET

René Llense: gardien du temple

Ivan Curkovic, Stéphane Ruffier, Georges Carnus, Claude Abbes, Jean Castaneda, Jérémie Janot, Grégory Coupet, Joseph-Antoine Bell, Pierre Bernard, pour ne citer qu'eux: tous, dans des styles différents mais avec la même remarquable efficacité, ont contribué à la légende des Verts, à leur solidité, leur imperméabilité, leur rigueur. L'un des tout premiers à s'attacher à conserver l'inviolabilité des cages stéphanoises aura été René Llense, le concurrent chez les Bleus d'un certain Laurent Di Lorto, l'emblématique portier de l'OM et du FC Sochaux. 

René Llense a débarqué dans le Forez durant l'été 1938, auréolé d'un doublé Coupe-Championnat remporté avec Sète. Dans un entretien accordé à Philippe Gastal, le fondateur et l'âme du Musée des Verts, René Llense, né un 14 juillet et ayant disparu à l'âge de 100 ans en 2014, confiait avoir touché 50 francs de prime pour avoir séduit Dame Coupe! "J'avais une certaine valeur marchande et Pierre Marey, directeur sportif, a trouvé un accord avec Sète."


Un numéro 1 venu de Sète


C'est ainsi que René Llense s'en vint renforcer "l'équipe des millionnaires" ayant décroché son sésame pour la Division Nationale, le 29 mai 1938 à la faveur d'un large succès obtenu aux dépens de Tourcoing (7-3). Sous la direction de Thomas Duckworth, "un entraîneur nous dirigeant avec le talent d'un grand peintre, sachant disséquer le moindre geste, le moindre mouvement et ne haussant jamais la voix, nous avons réalisé une belle saison." Avec les  Ignace Tax, "un stratège, un virtuose", Yvan Beck, demi-finaliste avec la Yougoslavie lors du Mondial en Uruguay en 1930, dans le rôle du "serial buteur", Jean Snella, "un homme d'une rare intégrité, un gagneur tout en étant réservé", et une constellation de joueurs étrangers de grand talent venus de l'Europe de l'Est, de l'Autriche, de la Grande-Bretagne ou de la Suisse, René Llense mais également un certain Pierre Garonnaire", une encyclopédie du ballon rond et un bon vivant!", ont pris part aux premiers matches des Verts dans le grand monde. 


Un avis d'expert et Claude Abbes débarqua à l'ASSE


Quatrième à l'issue de la saison, défense la plus hermétique de la Division, l'ASSE attirait déjà les foules, à l'instar de ce record d'affluence, le 6 novembre 1938 face à l'OM, battu 1-0, devant quelque 17 000 spectateurs. Avant que la guerre ne contraigne René Llense à remiser prématurément ses crampons. Quelques années plus tard, René Llense, désormais entraîneur à Béziers, aura la riche idée de contacter Jean Snella, son homologue au sein de la maison verte. "Jean, j'ai ici un gardien de but pour toi. C'est un phénomène. Il ferait un malheur à l'ASSE. Il est descendu le voir. Il est reparti avec lui pour un essai." Un phénomène nommé Claude Abbes, prototype du gardien moderne, qui effectuera la carrière que l'on sait sous le maillot vert et en bleu avec 296 matches au compteur et neuf capes.  


Si vous poussez les portes du Musée des Verts, vous pourrez découvrir le livre d'or offert par Pierre Guichard à René Llense ainsi que le lézard, première mascotte du club dans les années 30.


À l'instar de cet objet présenté dans cette rubrique consacrée aux 90 ans du club, le Musée des Verts a pour objectif de diffuser la grande histoire de l'AS Saint-Étienne. Depuis le 20 décembre 2013 et à travers 1 000 autres objets, le Musée incarne la fierté des supporters et les valeurs d'un territoire. À l'intérieur même du Stade Geoffroy-Guichard, venez découvrir cette riche et passionnante saga. Plus d'informations sur museedesverts.fr ou par téléphone au 04 77 92 31 80.

LES VERTES 👸
Solène
Champagnac
24 ans - Milieux

Salut Solène ! Comment se passe cette intégration au sein de l’effectif stéphanois ?

Très bien ! Avant mon arrivée, je connaissais déjà quelques joueuses et le coach, ils ont forcément facilité mon intégration. Le groupe vit très bien. Chacune fait des efforts, que ce soit les françaises ou les étrangères, pour que tout se passe au mieux malgré la barrière de la langue.


Comment décrirais-tu la joueuse que tu es ?

Je pense que le coach l’a très bien fait à mon arrivée et je reprendrais ses mots. Je suis une joueuse un peu box-to-box avec une bonne qualité technique. Le coach m’a repositionné à un poste que je préfère, plus offensif, qui me permet d’être plus portée vers l’avant. C’est un poste que j’aime beaucoup parce qu’il me permet de faire parler mes qualités, en étant au cœur du jeu.


Le mental joue un grand rôle. Il faudra que l’on reste soudées tout au long de la saison, dans les victoires comme dans les défaites. 


Comment tu te sens dans cette préparation ? 

Bien, parce que mon adaptation s’est très bien passé autant dans le groupe que dans la vie stéphanoise. Ça me change des autres années, de mes repères, mais c’est quelque chose que j’aime bien. J’aime aussi le discours que porte le coach, il parle football donc ça me correspond complètement. Quand on arrive à l’entraînement, tout le monde, joueuses et staff, est concentré sur le même objectif. C’est ce qui nous permettra d’avancer ensemble.


Et collectivement ? 

La préparation dure depuis un mois et demi désormais. On vient de faire face à deux grandes écuries, ça nous a montré le niveau D1 Arkema, que dans ce championnat, la moindre erreur se paye cash. Il faudra être présentes dans les duels et rigoureuses tactiquement. Mais on peut retenir aussi qu’on arrive à se procurer des occasions et à marquer face à des grosses équipes.


Tu as connu une relégation avec Rodez la saison dernière, selon toi, qu’est-ce qui sera nécessaire pour éviter de faire l'ascenseur ?

L’année dernière, avec Rodez, on a fait de très bons matchs et d’autres très moyens. Avec Sainté, il va falloir trouver le bon équilibre pour améliorer ce que l’on fera de moins bien tout en gardant nos qualités. Pour ça, il faut que l’on s’appuie sur nos matchs de préparation, en corrigeant nos erreurs avant le début du championnat. 


Comment vois-tu cette saison ?

On sait que l’on aura pas forcément beaucoup d’occasions à chaque match. Il faudra être réalistes et les mettre au fond des filets. Il faudra aussi continuer à bien travailler tout au long de notre saison, lors de chaque entraînement, pour être efficaces et atteindre notre objectif. Le mental joue un grand rôle. Il faudra que l’on reste soudées tout au long de la saison, dans les victoires comme dans les défaites. 

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Le plus capé, version entraîneur

Il s'agit de l'emblématique coach, Albert Batteux. Il a dirigé pas moins de 655 matchs parmi l'élite. En France, seuls Guy Roux à Auxerre et Kader Firoud à Nîmes le devancent avec respectivement 894 et 782 matches à leur actif sur un banc de D1 ou de L1. On relèvera également les 565 rencontres de Jean Snella, les 560 d'Aimé Jacquet ainsi que les 529 matches dirigés par Robert Herbin.


Le plus émouvant

Le mardi 4 juillet dernier, Georges Bereta, ambassadeur à vie et véritable légende du club nous quittait. Avant ASSE - Valenciennes, un hommage sera rendu à celui qui a été l'un des plus grands joueurs de l'histoire de l'AS Saint-Étienne. Pour l'occasion, plusieurs de ses anciens coéquipiers seront présents au stade Geoffroy-Guichard, théâtre de ses exploits entre 1966 et 1974. Les joueurs de Laurent Batlles arboreront également un maillot avec un flocage spécial "Georges Bereta" au centre de la poitrine et sa famille sera présente pour participer au moment de recueillement rendu par le Peuple Vert. 


Le festival le plus stéphanois

Ce samedi 16 et dimanche 17 septembre prochains, il faudra être du côté du Parc du château de la Perrotière pour la première édition du Festival de Terrenoire, organisé par le duo stéphanois du même nom formé par les frères Raphaël et Théo Herrerias. "Terrenoire", le groupe donc, souhaite réunir les habitants de Terrenoire, leur quartier natal lors d'un festival de musique familial et populaire. L'ASSE sera également de la partie ! Outre un tournoi de foot poétique, où les matchs seront mis en musique par L’Union musicale de Terrenoire, un stand de tir de précision et un photobooth permettra aux festivaliers de garder un souvenir photo de la journée. Le robot connecté ASSE Cœur-Vert, relié à des enfants hospitalisés, fera vivre les coulisses du festival. Stéphanois, Stéphanoises, venez nombreux !