L'écharpe est prête. Lavée, repassée, pliée. Depuis sa dernière sortie, un soir de guichets fermés dans le Chaudron, elle patiente à l'idée de retrouver sa maison. L'attente a été longue, courte à la fois. Sans le rendez-vous du week-end, sans ces 90 minutes de sentiments exacerbés, la vie paraît bien plus fade. Mais tout vient à point à qui sait attendre. Il est désormais l'heure de retrouver notre chez nous, d'en faire un territoire imprenable. 38 journées nous attendent, autant de combats pour aller chercher le graal. Tous ensemble.
Samedi 5 août
15h : AS Saint-Étienne – Grenoble Foot 38
19h : AC Ajaccio – Rodez Aveyron Football
Amiens SC – QRM
US Concarneau – SC Bastia
USL Dunkerque – ESTAC Troyes
Stade Lavallois MFC – Angers SCO
Paris FC – SM Caen
FC Annecy – EA Guingamp
Valenciennes FC – AJ Auxerre
Lundi 7 août
20h45 : Pau FC – FC Girondins de Bordeaux
À moins de s’appeler Madame Irma, difficile de deviner le classement final de cette saison de Ligue 2 BKT. Mais pas besoin d’être devin pour imaginer un championnat âpre, long et surtout relevé comme rarement. Si certains aiment parler d'une Ligue 1 et demi, il est vrai que les écuries qui vont prendre part à cet exercice de L2 ont des arguments.
Bordeaux, Angers, Guingamp, Caen, Ajaccio, Troyes, Bastia, Auxerre… Fut un temps où tout ce beau monde évoluait dans l’élite. C’est pourtant bien dans l’antichambre du football français que les uns et les autres s’apprêtent à combattre. Que les deux (et plus si affinités) meilleurs gagnent !
Pierre Legat au sifflet
Pour le compte de la 1ere journée de Ligue 2 BKT, la rencontre, qui opposera samedi 5 août (15h) au Stade Geoffroy-Guichard, les Stéphanois à Grenoble, sera arbitrée par Pierre Legat.
Samedi 5 août (15h), le coup d'envoi officiel de la saison 2023-2024 de Ligue 2 BKT sera donné au stade Geoffroy-Guichard, théâtre d'une rencontre, qui mettra aux prises les Foréziens aux Isérois et qui sera dirigée par Pierre Legat. Ce dernier sera assisté de Grégoire Valleteau et de Ludovic Zmyslony. En outre, les instances fédérales ont désigné Anthony Ustaritz en qualité d'arbitre remplaçant.
La saison dernière, Pierre Legat a arbitré 20 matches de Ligue 2 BKT, distribuant 95 avertissements et excluant six joueurs dont les Stéphanois Étienne Green à Pau (2-2) et Jimmy Giraudon face à Rodez (0-2). Pierre Legat avait en outre croisé la route des Stéphanois à Grenoble (0-2) et face à Quevilly-Rouen (4-2).
Demeurant sur deux saisons abouties - la première les ayant vus disputer les barrages d'accession et la seconde, terminer dans le Top 10 après avoir longtemps fait figure d'outsiders dans la course à la montée, les Grenoblois entendent enchaîner. S'ils ont perdu non seulement leur principal atout offensif, Matthias Phaëton, recruté par le CSKA Sofia, après avoir inscrit neuf buts et délivré deux passes décisives, mais également Jordan Tell, licencié, les Dauphinois n'en demeurent pas moins ambitieux. Les dirigeants du GF 38, qui n'ont pas souhaité poursuivre l'aventure avec le Ligérien Loris Néry, ont notamment enregistré les arrivées du Moldave Postolachi (UTA Arad), de Rigo (Beerschot), Xantippe (Amiens) et Sylvestre (Pau) et réaffirmé leur confiance dans leur staff drivé par l'ex-Stéphanois Vincent Hognon. La saison dernière, le GF 38, copieusement dominé, avait arraché le nul dans le Chaudron (2-2, Anthony Briançon et Dylan Chambost avaient scoré) avant d'être logiquement défait à domicile (0-2) sur de superbes réalisations signées Niels Nkounkou et Jean-Philippe Krasso.
Comme le nombre de buts inscrits par les Isérois lors du précédent exercice. Moins d'une réalisation par rencontre en somme. En l'occurrence, le plus faible total en cette saison 2022-2023 de la Ligue 2 BKT. Un classement que les Stéphanois, en revanche, ont remporté, ayant, pour leur part, fait trembler les filets à 63 reprises.
Ayant récemment prolongé le contrat le liant désormais jusqu'en juin 2026 au club isérois, l'inamovible et fiable ultime rempart du Grenoble Foot 38 dont il est, l'ayant rejoint à l'âge de 13 ans, l'un des purs produits du centre de formation, Brice Maubleu a disputé 296 matches sous le maillot du GF 38. Souvent décisif, sobre et efficace, rassurant et assurant dans ses cages, il a, lors du précédent exercice, commandé avec maîtrise la quatrième défense la plus hermétique de Ligue 2 BKT avec seulement 36 buts encaissés et pas moins de quinze clean-sheets à son actif. La saison dernière, du haut de ses 192 centimètres sous la toise, le portier isérois, titularisé lors des 38 matches, a réalisé 126 parades. Seul le Stéphanois Gautier Larsonneur est parvenu à le devancer d'une courte tête, avec 127 interventions à porter à son crédit.
#ASSEGF38, dernier épisode ! Retour au 17 avril dernier... Dans un Stade des Alpes quasiment acquis à la cause des Stéphanois, les Verts s'étaient imposés 2-0 grâce à des buts signés Niels Nkounkou et Jean-Philippe Krasso.
Du 3 juillet à cet ASSE-Grenoble, match d'ouverture de la saison 23-24 de Ligue 2 BKT, les Verts ont travaillé avec sérieux et bonne humeur. Des terrains du Centre sportif Robert-Herbin à La Plagne en passant par Planfoy, tout était axé sur leur préparation physique et la cohésion d'équipe.
Le Val-d'Oise a du talent. Des talents. Et le revendique. Un onze estampillé 95 aurait, il est vrai, fière allure. Avec les Mike Maignan, Faitout Maouassa, Axel Disasi, l'ex-Stéphanois Vincent Pajot, le serial-buteur monégasque Wissam Ben Yedder et l'un des anciens compagnons de jeu de Dylan Batubinsika, le défenseur international, Presnel Kimpembe aux côtés duquel, entre autres, le nouveau pensionnaire de la maison verte a récité ses gammes et fourbi ses premières armes au PSG.
Gamin déjà, du côté de l'US Cergy, Dylan Batubinsika affichait de solides dispositions. Un vrai potentiel. De belles promesses. Il n'y usera ses crampons qu'une saison durant. Avant de rejoindre l'école de foot du Paris-Saint-Germain. À huit ans et des rêves plein la tête.
Yves Gergaud, baladant son œil avisé en Ile-de-France, formidable terreau de champions en devenir, ne s'y est pas trompé. Mieux, il a fait d'une pierre deux coups et des bons, avec ça. Un doublé gagnant. Du meilleur effet. En l'espèce, un solide gaillard et un fournisseur hors pair. "Je les avais observés à Cergy", se souvient-il. Dylan (Batubinsika) gagnait quasiment. tous ses duels et donnait des galettes à Moussa (Dembélé). Ils formaient un tandem complémentaire. Ils n'étaient encore que débutants dernière année. Je les ai invités à effectuer des séances au PSG. Ils ont accepté, rempli leur dossier d'inscription, payé leur cotisation avant, désormais benjamins, d'intégrer le centre de préformation du PSG."
Et d'ajouter : "Dylan, insensiblement, a reculé. À Cergy, il avait débuté attaquant puis avait évolué au milieu. Nous l'avons repositionné en défense centrale eu égard à ses qualités athlétiques. Il défendait fort, sans commettre de faute. Il était propre. En outre, il assumait pleinement un rôle de leader, était un parfait relais des consignes des coaches. Je l'ai eu trois saisons durant. Il y avait du beau monde à ses côtés à l'instar de Presnel Kimpembe, Kingsley Coman ou James Léa-Siliki, pour ne citer qu'eux, mais il a toujours été ponctuel, n'a jamais déçu. La forte concurrence au PSG où il avait néanmoins signé pro, l'a poussé à s'expatrier et à tenter sa chance à l'étranger mais j'ai toujours été persuadé qu'il parviendrait à ses fins et à saisir sa chance. D'autant qu'il a pu s'appuyer, par ailleurs, sur une bonne éducation. Jamais une grossièreté. Toujours respectueux. Un comportement exemplaire. Je suis ravi qu'il poursuive sa carrière dans un club comme l'ASSE ou, je n'en doute pas, il devrait représenter un plus. Le bilan que j'avais dressé au PSG le concernant avait été positif. Il le sera chez les Verts", conclut Yves Gergaud oeuvrant désormais pour le Paris FC.
François Rodriguez, lui aussi, ne tarit pas d'éloges à l'endroit du néo-Ligérien. "J'ai eu la chance de l'entraîner, deux saisons durant. Il était l'un des joueurs cadres de la réserve du PSG et assumait pleinement ce rôle. En vrai leader, en compétiteur né. Intraitable sur le terrain, extrêmement attachant en dehors. En véritable pro se mettant en exergue sur la pelouse, en homme toujours souriant, attentif aux autres. Oui vraiment, nous avons partagé deux années particulièrement riches."
Désormais directeur du centre de formation du Havre - une fonction qu'il exerce depuis six ans - , François Rodriguez est persuadé que l'ASSE a eu le nez creux en recrutant l'un de ses anciens protégés. "C'est assurément une bonne pioche. Il a besoin d'effervescence. Il va s'épanouir. Le staff va le bonifier, je n'en doute pas. Si vous lui accordez votre confiance, il vous rendra la pareille. Car c'est vraiment un bon mec doublé d'un excellent défenseur. Doté de grosses qualités athlétiques, et d'un excellent jeu de tête qui lui a valu d'être décisif à plusieurs reprises sur les coups de pied arrêtés, il sait non seulement être dur sur l'homme, se montrer rigoureux, puissant dans les duels mais est également en mesure de compenser."
Il n'hésite pas, en outre, à hausser le ton quand le besoin s'en fait sentir. "Au sein de cette équipe riche de talents individuels à l'instar de Christopher Nkunku, Jonathan Ikoné, Moussa Diaby ou de Jean-Kévin Augustin, il mettait le holà lorsque certains d'entre-eux avaient tendance à s'autoriser des écarts, à faire preuve d'une certaine insolence. Il les recadrait et les reprenait de volée. Très mature, c'était un peu le grand frère. Une force tranquille. Je suis persuadé qu'il réussira à Sainté. S'imposer à Paris n'est pas chose aisée. Il a choisi alors de faire ses classes à l'etranger. Avec succès. Oui vraiment, dans son approche du métier, Dylan, ce n'est que du bonheur pour un coach."
Deux témoignages particulièrement éloquents qui viennent valider le choix du board et du staff stéphanois.
Les Foréziens, défaits à Guingamp (2-1), entendent se relancer et signer un troisième succès de rang dans un Chaudron à nouveau vibrant. Après avoir, à huis clos, obtenu deux victoires probantes aux dépens de Bastia (5-0) et Bordeaux (2-0), les Stéphanois ont à nouveau rendez-vous avec le Peuple Vert. Douché hélas d'emblée sur une perte de balle à hauteur du rond central et une frappe contrée revenant dans les pieds de Jordan Tell, profitant de l'aubaine pour ouvrir précocement le score. On jouait depuis moins de deux minutes. L'ASSE, déjà menée à six reprises depuis l'entame du championnat, se devait de réagir. Sans tarder.
Les Ligériens s'attèlent à la tâche mais butent, déjà, sur un Brice Maubleu, solide rempart s'il en est. Les hommes de Laurent Batlles devront attendre le retour des vestiaires pour se relancer sur une sublime frappe enroulée de Dylan Chambost, servi par un certain "Jipé" Krasso, maître des offrandes et un "coup de casque" victorieux d'Anthony Briançon coupant avec justesse et engagement un coup franc parfaitement distillé par Thomas Monconduit. Les Verts régalent et maîtrisent sans partage des débats alors à sens unique. Avant qu'un nouvel et improbable coup de billard n'offre aux Dauphinois le point d'un nul que leur ultime rempart saura préserver, s'interposant avec brio sur des tentatives d'Ibrahima Wadji et Jean-Philippe Krasso.
Dépité du scénario de ce match, le coach forézien parlera de "frustration". Son homologue et ex-Stéphanois, Vincent Hognon, comprendra cette désillusion mais félicitera les siens pour "y avoir cru jusqu'au bout." Deux frappes cadrées auront été synonymes de leçon de réalisme donnée par le visiteur isérois.
1er octobre 2022
À Saint-Étienne (Stade Geoffroy-Guichard), AS Saint-Étienne et Grenoble Foot 38 : 2-2 (0-1).
Arbitre : Gaël Angoula, 22 959 spectateurs.
Buts pour Saint-Étienne : Chambost (58e), Briançon (65e).
Buts pour Grenoble : Tell (2e), Phaëton (78e).
ASSE. Green - Bakayoko, Briançon (cap.), Pétrot - Cafaro (Palencia, 79e), Bouchouari (Lobry, 55e), Monconduit, Maçon (Aiki, 90e) - Chambost - Wadji (L. Mouton, 79e), Krasso. Entraîneur : Laurent Batlles.
Grenoble. Maubleu (cap.) - Diarra, Monfray, Tchaptchet - Gaspar, Bambock (Phaëton, 74e), Néry - Touray (Jeno, 62e puis Isola, 83e), Ngando - Tell (Ba, 62e), Sanyang (Correa, 83e). Entraîneur : Vincent Hognon.
26 juin 1933 : Pierre Guichard, détenteur désormais de ce précieux et incontournable sésame, ce ticket d'entrée officiel dans le monde pro, pouvait légitimement se réjouir. Deux ans auparavant, lors de l'inauguration en grandes pompes du stade Geoffroy Guichard, vécue comme un événement majeur dans la cité ligérienne, il n'avait pas fait mystère de ses ambitions : "Nous ferons tout pour que Saint-Étienne puisse, dans le monde sportif, se montrer digne de la renommée qu'elle s'est créée dans d'autres secteurs d'activité."
Dans une ville où l'on ne se paie pas de mots, une cité où l'on privilégie les actes aux envolées lyriques et autres simples déclarations d'intention, ce discours ne pouvait demeurer lettre morte. Une vague vue de l'esprit. Un doux rêve caressé et exprimé dans un instant d'euphorie et de fierté partagées. Deux ans s'écoulèrent donc avant que Pierre Guichard, soutenu par des industriels stéphanois ne relève le défi et n'obtienne la précieuse lettre d'engagement délivrée par les instances fédérales : l'Association Sportive de Saint-Étienne, portée sur les fonts baptismaux en ce 26 juin 1993, était bien née.
Cinq années et quelques retentissants succès plus loin, dont un ultime obtenu aux dépens de Tourcoing (7-0), le porte-drapeau de toute une ville, fière de ses valeurs de labeur et d'innovation, de savoir-faire et de respect de ses traditions et son identité forte, s'invitera à la table des grands. Avec appétit et humilité : un savant et détonant cocktail que le peuple vert ne tarda pas à ériger et brandir en étendard. Cette lettre, à l'en-tête de la Fédération Française de Football Association, signée de la main de Henri Delaunay, secrétaire général de la F.F.F.A., ces quelques lignes dactylographiées ô combien précieuses, vous pourrez les découvrir en parcourant le musée de Verts.
À l'instar de cet objet présenté dans cette rubrique consacrée aux 90 ans du club, le Musée des Verts a pour objectif de diffuser la grande histoire de l'AS Saint-Étienne. Depuis le 20 décembre 2013 et à travers 1 000 autres objets, le Musée incarne la fierté des supporters et les valeurs d'un territoire. À l'intérieur même du Stade Geoffroy-Guichard, venez découvrir cette riche et passionnante saga. Plus d'informations sur museedesverts.fr ou par téléphone au 04 77 92 31 80.
Sixième des sept enfants de Geoffroy Guichard, fondateur des magasins Casino, Pierre Guichard, homme brillant et sportif accompli, a posé les premières pierres d'une formidable aventure humaine, le socle même de l'ASSE, un club éminemment populaire et diablement compétitif au sein de l'Hexagone et du Vieux Continent. Il créera également, en 1924, le mensuel "Nos Sports", dont le succès grandissant lui vaudra rapidement une diffusion hebdomadaire jusqu'en 1944.
Pierre Guichard, qui pouvait compter sur le concours précieux d'industriels de la région, entreprit de franchir le cap du professionnalisme et reçut le feu vert des instances fédérales, le 26 juin 1933. Il présidera aux destinées de l'ASSE, promue en Première Division en 1938 à la faveur notamment d'un recrutement XXL, jusqu'en 1943. Il s'appuiera, en outre, sur des hommes de valeur, reconnus et estimés, et ayant toute sa confiance à l'instar, entre autres, de Jean Snella et Charles Paret. À la mort de Maître Perroudon, Pierre Guichard, le 20 juillet 1950, fut à nouveau porté à la présidence qu'il avait quittée en 1943. Deux ans plus tard, il installera Pierre Faurand à la présidence de l'ASSE. Il reviendra cependant aux affaires le 26 mai 1959 après que Pierre Faurand a présenté sa démission. Le 17 avril 1961, Pierre Guichard adoubera Roger Rocher et lui confiera les rênes du club avec le succès et le palmarès que l'on sait.
Pierre Guichard s'est éteint le 19 juin 1988 à Feurs.
Milieu de terrain créative, Solène Champagnac a rejoint l’ASSE dès le début de l’été, devenant la première recrue stéphanoise. Âgée de 24 ans, la numéro 10, formée au MHSC, portait le maillot de Rodez la saison dernière. Championne de France de D2 en 2022 avec le RAF, puis promue dans la foulée, la néo-Verte restera en D1 Arkema cette saison, cette fois sous les couleurs ligériennes.
Elle aussi, comme Solène Champagnac, évoluait avec Rodez lors du précédent exercice. À 27 ans, Alexandria Lamontagne, attaquante originaire du Canada, connaît déjà bien la France. Arrivée à Fleury en 2020, la native de Richmond Hill a ensuite rejoint le RAF pour devenir championne de D2 puis disputer 19 rencontres de D1. Un championnat qu’elle ne quitte donc pas !
Autrichienne de naissance, Sarah Klotz s’apprête à découvrir le football féminin français. Elle, de son côté, connaît parfaitement le football féminin suisse. Comptant 63 rencontres dont 58 titularisations en l’espace de trois saisons avec le FC Luzerne, la latérale polyvalente compte également une expérience au haut niveau acquise avec le FC Bâle lors de matchs de qualification de Ligue des Champions.
Stéphanoise de naissance, Cyrine Ben Rabah a fait ses premiers pas sous les couleurs de l'AS Saint-Étienne dès 2011 avant de quitter le Forez en 2017. Partie vivre d'autres expériences, l'attaquante défendait les couleurs de l'Olympique de Marseille la saison dernière. Désormais âgée de 20 ans, l’attaquante fera partie du projet de Laurent Mortel cette saison !
Elle aussi est attaquante et aura à cœur de trouver le chemin des filets pour ses premiers pas en Europe et plus particulièrement en France… Kristen Scott, 22 ans, s’apprête à faire ses débuts loin des États-Unis. Née à Orlando et formée à la University of Central Florida, la néo-Verte, élue meilleure attaquante de son championnat en 2022, connaît déjà Élise Legrout, sa coéquipière à l’ASSE, passée par la même université américaine.
Autre joueuse, autre nationalité. Défenseure biélorusse, Viktoria Kazakevich est notamment passée par le FK Minsk ou encore au Dinamo Minsk. Exilée à Friol, en D2 espagnole la saison dernière, la joueuse de 25 ans est capable d’évoluer dans l’axe mais également sur le couloir droit de la défense.
Amande Mbadi, de son côté, ne va pas découvrir la France. Milieu de terrain de Thonon la saison dernière, la Nigériane a pris part à la quasi intégralité de la saison de D2 Féminine au sein d’une poule B également occupée par l’ASSE. Née à Lagos, la joueuse de 24 ans ne sera pas tellement dépaysée dans le Forez puisqu’elle retrouve Regina Otu et Yewande Balogun, deux internationales nigérianes.
À 25 ans, Thaïs Hurni possède déjà un joli CV. Native de Fribourg, elle porte les couleurs de plusieurs clubs suisses avant de se faire sa place au FC Yverdon, avec lequel elle dispute des matchs de première division suisse à seulement 15 ans. Les Young Boys de Berne mais surtout le FC Servette lui permettent de prendre du galon. Récemment apparue en Ligue des Champions, la défenseure compte également 32 sélections d’U16 à U19 avec la Nati.
Enfin, Kess Elmore est à ce jour la dernière recrue stéphanoise. La Britannique, formée au Liverpool FC, internationale anglaise dans les catégories jeunes puis convoquée avec l’Irlande du Nord en équipe A, évoluait aux USA ces dernières saisons. Après l’université du Connecticut puis celle de l’Oregon, place au club du Forez !
Hervé Revelli, la plus fine gâchette des Verts avec la bagatelle de 213 buts inscrits en dépit de son intermède niçois long de deux saisons, est le Stéphanois le plus titré avec onze trophées. En l'occurrence, sept titres de champion de France et quatre Coupes de France. Cet avant-centre d'exception, détonnant cocktail de technique haut de gamme, d'insolente adresse et d'une rare malice dans la zone de vérité, devance Robert Herbin et Jean-Michel Larqué (10) et un trio magique de Ligériens pur jus composé d'Aimé Jacquet et des regrettés Georges Bereta et Gérard Farison avec pas moins de neuf lignes à leur remarquable palmarès.
Ce samedi, si beaucoup feront leur retour au Chaudron, certains le découvriront pour la première fois ! Ce sera le cas de Dylan Batubinsika, dernière recrue des Verts, qui était d'ailleurs en conférence de presse ce jeudi. "L'ASSE est mythique, c’est l’un des plus grands clubs en France. Il n’est pas à sa place aujourd’hui et j’ai envie de faire partie de la génération qui lui redonnera des couleurs" a confié le nouveau numéro 21 des Verts avant ses débuts sous le maillot stéphanois.
Écoutez tous les enfants du Forez... À l’occasion de l’édition 2023 du festival ligérien, l'ASSE et le Foreztival ont conclu un partenariat inédit. Dans la volonté d'accroître sa présence sur le territoire stéphanois, notamment par l'animation culturelle, le club s'est en effet engagé avec le festival de musiques actuelles qui se produit chaque année et qui connait ce week-end sa 17ème édition. À Trelins, les 38 000 festivaliers profiteront de divers jeux concours pour gagner des lots ASSE : abonnements, places de match, entrées au Musée des Verts, maillots officiels 23-24… Un bob, accessoire phare de l’été, a également été lancé en édition très limité (et en vente sur place uniquement) pour l’occasion !