Le programme de match

Au rebond, à la maison !

Samedi 20 Mai 2023 - 19h00
Stade Geoffroy-Guichard
Journée 36 - Ligue 2 BKT
AS Saint-Étienne
Ligue 2 BKT
Quevilly Rouen Métropole
ÉDITO

"On n'est pas encore en vacances." Le constat est simple, évident même, mais Dennis Appiah a tenu à le rappeler après le revers stéphanois à Laval. Certes, en Mayenne, les Verts ont surtout manqué d'efficacité, de chance parfois, mais peut-être un peu d'allant. Il en faudra ce samedi pour l'avant-dernière réception de la saison. Face aux hommes de Laurent Batlles se dresseront ceux d'Olivier Echouafni, auteurs d'une très belle saison symbolisée par une huitième place méritée. Un QRM ambitieux donc, valeureux depuis le début de saison face aux gros noms du championnat. L'ASSE est prévenue ! 

Sommaire
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La programmation complète

Vendredi 19 mai 2023

19h :  Grenoble Foot 38 – Rodez AF

Samedi 20 mai 2023

15h : FC Girondins de Bordeaux – Stade Lavallois MFC

19h : Amiens SC – SM Caen
          EA Guingamp – FC Metz
          Nîmes Olympique – Dijon FCO
          Chamois Niortais FC – FC Annecy
          Paris FC – FC Sochaux-Montbéliard
          Pau FC – SC Bastia
          AS Saint-Étienne – Quevilly Rouen

Lundi 22 mai 2023

20h45 : Havre AC – Valenciennes FC

Les enjeux

Des heureux...

- Le Havre saura ! Au coup d'envoi de leur rencontre face au VAFC, les hommes de Luka Elsner auront peut-être l'opportunité de jouer l'un des plus beaux matchs de leur carrière : celui d'une montée en Ligue 1 Uber Eats. 

- Entre Bordeaux et Metz, il pourrait y avoir un gagnant ce samedi ! Car si le FCGB venait à s'imposer face à Laval, Metz, en cas de défaite à Guingamp, pourrait presque faire une croix sur la montée. Mais si l'inverse se produisait, c'est le FCM qui ferait le gros coup. À deux journées de la fin, les Messins seraient alors maîtres de leur destin. 

- Nos Verts, Amiens, Rodez... Si l'affaire est déjà bien engagée pour ces trois clubs, ceux-ci pourraient officiellement valider leur maintien en Ligue 2 BKT à l'occasion de cette 36ème journée.


Un malheureux ?

- Après Niort, officiellement relégué, Nîmes pourrait être définitivement condamné. Pour y croire encore, les Crocos devront au moins battre Dijon. Une mission pas simple, car le DFCO, qui doit lui aussi gagner, va mieux depuis quelques semaines.

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Quevilly Rouen Métropole

L'été 2022 aura été chaud, très chaud du côté de Quevilly-Rouen-Métropole. Quinze arrivées, dont celles de six joueurs évoluant à l'étranger (Balthazar Pierret, Louis Mafouta, Jason Pendant, Issa Soumaré, Andrew Jung, Syam Ben Youssef), dix-sept départs : n'en jetez plus, la coupe des mouvements en tous genres est pleine. À la tête de cet effectif revisité, un nouveau coach : Olivier Echouafni en lieu et place de Fabien Mercadal. En dépit de cette refonte XXL, l'ancien entraîneur de la section féminine du PSG n'aura pas tardé à imprimer sa patte, et a trouvé les mots justes et un système qui aura fait du club normand, actuel huitième de la L2 BKT, la bonne surprise de la phase aller et de lui assurer au final un maintien somme toute aisé.

Comme le nombre de sauvetages réalisés par Nicolas Lemaître, le longiligne portier normand. Ce, en 30 rencontres disputées; Yohann Thuram et Rudy Boulais au gré des blessures ou des suspensions du portier titulaire, expulsé face à Niort, ayant été également appelés à préserver les cages rouennaises. Ce qui vaut à Nicolas Lemaître d'occuper une remarquable septième place dans ce classement prisé (huitième si l'on prend en considération les arrêts effectués par Gautier Larsonneur avec Valenciennes et l'ASSE qui feraient du gardien de l'ASSE le meilleur à son poste avec 119 parades) avec un ratio de 2,9 arrêts par  match.

Passé notamment par Metz et Neuchâtel Xamax, Louis Mafouta a débarqué à Rouen, l'été dernier. À la pointe de l'attaque normande, il n'a pas tardé à faire valoir sa densité physique, ses qualités athlétiques et sa propension à finir les actions. Âgé de 29 ans, l'international centrafricain (19 capes avec les Fauves, 10 buts dont quatre inscrits en mars dernier aux dépens de Madagascar à l'occasion des matches éliminatoires à la CAN 2023) a ainsi trouvé le chemin des filets à dix reprises et délivré deux passes décisives. Il a également vu rouge face à Niort (3-3). Solide point d'appui, généreux dans son pressing et ses appels, Louis Mafouta, arrivé tard dans le monde professionnel, est indéniablement un atout important pour QRM.

L'album photos
Ils sont l'éloquence à la stéphanoise !

Valentin Depalle et Axel Dodote sont footballeurs ET orateurs ! Issus du Groupe Avenir et en lice parmi les neuf Stéphanois disputant à la finale du concours interne d’éloquence, les deux milieux de terrains ont respectivement obtenu le premier prix et le prix Coup de cœur. Élaboré au cours des 12 ateliers, dont 9 présentiels, assurés par Mohamed Slim, Président de Prométhée Éducation depuis le début de saison, l’argumentaire bien ciselé de Valentin Depalle en faveur du retrait du football du programme des Jeux Olympiques et l’aisance dévelopée par Axel Dodote sur l’utilité de l’argent dans le football ont convaincu les membres du jury et le public interne.


Les pensionnaires du Centre sportif Robert-Herbin se rendront donc, le lundi 5 juin prochain, à Paris pour participer à la finale nationale du Concours d'éloquence des Centres de formation des clubs professionnels français. Dans un haut lieu de la République, ils défendront leur sujet et auront l'honneur de représenter l’AS Saint-Étienne.

SUR LES
TRACES DE...
Dennis Appiah
La force tranquille

Sa sobriété gestuelle n'a d'égale qu'un investissement exemplaire, sa rigueur son sens du placement, son expérience sa rigueur tactique : Dennis Appiah aura indéniablement été l'un des artisans majeurs d'une phase retour salvatrice et porteuse de promesses. Nul geste superflu, pas plus que de saute de concentration, le néo-Stéphanois aura été l'une des bonnes pioches d'un mercato hivernal réussi. En Principauté, où il a remporté la Coupe Gambardella en 2011 aux dépens de... l'ASSE, à l'issue des tirs au but (1-1, 4-4 tab), Frédéric Barilaro n'est pas surpris et n'a de cesse de louer l'homme et le joueur.


Formé  notamment à Toulouse Fontaines, un club qui peut s'enorgueillir d'avoir "sorti" quelque vingt-cinq joueurs ayant posé leurs crampons dans le monde pro (Jean-Philippe Durand, Jimmy Algerino, Achille Emana, Franck Rizzetto, Cédric Fauré, Jean-Louis Montero ou Kévin Lejeune, pour ne citer qu'eux), Dennis Appiah, après avoir fréquenté le Pôle Espoirs de Castelmaurou, a mis le cap à l'Est. Sur le Rocher et sa prestigieuse école de football. Une référence en la matière. Un exemple reconnu de ses pairs. Un joyau dans un écrin dont l'une des pépites est sans doute aujourd'hui le meilleur de la décennie sur la planète foot, en l'occurrence Kylian Mbappé.


Frédéric Barilaro : "Épatant de maturité pour son âge"


Au club depuis 1993, Frédéric Barilaro, un enfant de la Principauté, a tout connu à l'AS Monaco et a formé des générations de footballeurs au pied du Rocher. Parmi eux donc, Dennis Appiah. "Lorsqu'il a signé chez nous, j'ai été surpris par sa maturité. Il était déjà très posé pour son âge, réfléchi, sachant pourquoi il était là et vers où il tendait parvenir. Dennis n'a jamais posé le moindre problème. Bien éduqué, il était toujours à l'écoute, bossait, ne rechignait pas à la tâche. À l'époque, il évoluait dans l'axe aux côtés de Jérémy Labor, qui connut, lui aussi, des sélections en Équipe de France U18 et U19. Cependant, à nos yeux, nous estimions que Dennis manquait de taille pour se fixer en défense centrale au haut niveau."


Capitaine des U19 monégasques, victorieux de la Gambardella face à l'ASSE


Et le directeur du centre de formation de l'AS Monaco d'ajouter : "Avec Dennis, qui portait le brassard de capitaine, nous avons remporté la Gambardella en 2011 aux dépens de Saint-Étienne (l'ASSE alignait notamment Kurt Zouma, Idriss Saadi, Pierre-Yves Polomat, Kevin Mayi ou Ismaël Diomandé). La saison précédente, nous avions échoué en finale pour le titre U19. Nous pouvions nous appuyer sur une grosse génération. Outre Dennis, nous comptions en effet dans nos rangs des éléments de grande valeur tels que Valentin Eysseric, Layvin Kurzawa, Terence Makengo et Nampalys Mendy. Ils sont tous encore très proches. Vivre et partager une telle aventure, ça les a soudés. La Gambardella lorsque l'on est jeunes, c'est le Graal."


"Nous avions également été titrés en CFA 2 et notre réserve avait de fait accédé à la CFA. Ces résultats, nous les avons obtenus, entre autres, grâce à Dennis. Il était régulier en termes de performances, constant quant à son implication, apportait beaucoup de stabilité à notre équipe. Il parlait peu mais toujours à bon escient. Il n'était pas du genre à prendre la parole en toutes circonstances. Qu'il ait effectué la carrière que l'on sait ne me surprend pas quand bien même n'aurait-il pas percé chez nous. Peut-être a-t-il donné un moment l'impression de manquer de personnalité. Il a pu paraître effacé. Or, ce n'est pas le cas mais parfois, et c'est vrai dans tous les milieux, il faut parfois s'imposer." Ce que Dennis est parvenu à réaliser à Caen, Anderlecht, Nantes ou désormais chez les Verts, par le geste, une implication unanimement louée, une belle intelligence tactique et... quelques mots savamment distillés.




Le regard de Bruno Irles

"Dennis, je l'ai vu intégrer le centre de formation de l'ASM à l'âge de 15 ans. Ces jeunes, on les découvre et on s'attache à leur donner les clés pour le haut niveau et à se projeter dans leur futur de footballeurs. Dennis était bien entouré; sa maman, notamment, était très présente. Pondéré et un brin introverti, il a reçu une excellente éducation, a toujours fait preuve d'un très bon état d'esprit, d'une volonté évidente de progresser. C'est la base. En U17, je l'ai testé à plusieurs postes et dans plusieurs systèmes. En 6, sur le côté ou dans l'axe de la défense. Dennis était très intelligent et avait cette particularité de comprendre très vite ce qu'on lui demandait, cette faculté à s'adapter aux différentes situations. En outre, il allait déjà très vite. Or, la vitesse est une qualité essentielle", confie Bruno Irles qui a évolué dans la Principauté, sept saisons durant, avant de se consacrer à l'entraînement.


Et l'international Jeunes et Espoirs de rappeler que "Dennis a eu un parcours linéaire, de quaIité après avoir sans doute perdu un peu de temps à l'entame de sa carrière. Les U19 avaient remporté la Gambardella lorsque la "une" a été rétrogradée en L2. Le club a décidé de s'appuyer sur eux. Certes, cette génération était magnifique mais on ne peut pas raisonnablement aligner onze jeunes. Il faut les encadrer, les incorporer peu à peu. Cela a sans doute desservi Dennis. Par ailleurs, à Monaco, la concurrence est vive, l'apport de joueurs étrangers important. Cette concurrence, je l'ai moi-même vécue. Il n'est pas aisé de la gérer. Ceci étant, Dennis a montré depuis ce dont il était capable. Lorsque j'ai su que l'ASSE s'intéressait à lui, j'ai aussitôt estimé qu'il s'agissait d'un choix pertinent. Sans compter qu'il se rapproche de moi ! La semaine dernière, j'étais chez mes parents qui résident dans la Loire, à Mably."

#LaRétro !

La révolution d'Octobre

Bis repetita. On prend les mêmes et on recommence. Dix jours après avoir bouté Rouen hors de la Coupe de la Ligue grâce à une réalisation signée Lilian Compan (1-0), les Stéphanois ont à nouveau rendez-vous avec un FC Rouen drivé par un certain Yves Brécheteau, passé par la "maison verte" de 1998 à 2000 et dont il ne conservait d'ailleurs que "de merveilleux souvenirs". L'heure n'est plus toutefois aux sentiments. Foréziens, lorgnant sur l'étage supérieur, et Normands, promus en quête de maintien, ne peuvent déjà plus se permettre de musarder en chemin. Ils se doivent d'engranger des points et de la confiance. 


"Octobre, novembre et décembre seront décisifs. Nous ferons le point à la trêve quant à nos ambitions. Pour l'heure, nous manquons de caractère. Nous devons nous rebeller", avait prévenu Frédéric Antonetti. L'ASSE, dont l'intersaison avait été marquée par le départ de Carl Medjani pour Liverpool, "alors même que nous lui avons proposé un contrat de cinq ans", s'étaient insurgés les dirigeants ligériens, est entrée timidement dans cet exercice 2003-2004. Alternant promesses et désillusions, succès et revers à l'instar de ces défaites concédées face à Amiens (0-2) et à Caen (1-0). Il est grand temps de réenclencher la marche avant et de refaire une partie du retard déjà conséquent sur le trio de tête emmené par une formation istréenne sur son petit nuage. 


Quand Frédéric Mendy joue les pompiers de service


Les Verts, privés de Julien Sablé, suspendu, entament les débats, pied au plancher et ne tardent pas à se rendre le match facile. David Hellebuyck frappe un corner dans la bonne zone; l'international tunisien, Ali Boumnijel juge mal la trajectoire du ballon, ce dont profite Vincent Hognon pour placer une tête gagnante. Jérémie Janot et les siens tireront à nouveau le meilleur parti d'une erreur de l'arrière-garde rouennaise pour doubler la mise grâce à Nicolas Marin, idéalement placé sur de bons rails par Lilian Compan.


L'affaire semble engagée sous les meilleurs auspices. Mais les Verts, encore convalescents, cèdent soudain à la fébrilité. "Nous avons reculé et c'est humain. Mais là, c'était trop !", tonnera le technicien corse dans des propos relayés par "La Tribune". Les Rouennais, "en apprentissage accéléré", sortent alors de leur réserve initiale et jouent les coups à fond. Ils se créeront de multiples occasions mais buteront sur un improbable... Frédéric Mendy. Le virevoltant ailier de poche de l'ASSE éteindra le feu qui couve, sauvant pas moins de trois ballons de but sur sa propre ligne. Une performance, on en conviendra, peu banale, a fortiori pour un joueur porté vers l'attaque.


Finalement, les Verts, se hissant au cinquième rang, s'en tireront à bon compte et lanceront ce mois d'octobre, qu'ils espéraient décisif, sur de bonnes bases. "À défaut de ce match de référence qui nous fait encore défaut à Geoffroy-Guichard, nous avons peut-être pris le bon wagon", estimera Frédéric Antonetti. Trois succès plus loin, à Clermont (0-3), face à Grenoble (1-0) et aux dépens de Beauvais (1-0), les Verts, menant grand train, apercevront le bout du tunnel. Huit mois plus tard, ils fêteront leur retour parmi l'élite et monteront en "première classe".


Vendredi 3 octobre 2003

A Saint-Étienne (Stade Geoffroy-Guichard), AS Saint-Étienne bat FC Rouen : 2-0 (1-0).

Arbitre : Jean-Charles Cailleux; 11 748 spectateurs.

Buts pour Saint-Étienne : Hognon (19e), Marin (48e).

Avertissements à Saint-Étienne : Hognon (19e), Janot (80e).

Avertissements à Rouen : Meunier (26e), Dorizon (43e).

ASSE. Janot (cap.) - Bridonneau, Hognon, Hernandez, Ilunga - Jau, Quaye, Hellebuyck (Houri, 65e) - Marin, Compan, Mendy (Morestin, 89e). Entraîneur : Frédéric Antonetti.

Rouen. Boumnijel - Rabuel, Fournier (cap.), Sergent, Dorizon, Montoya (Baleguhe, 69e) - Bessaque, Boronad (Charrieras, 56e), Meunier (Hauw, 56e), Camara - Fortune. Entraîneur : Yves Brécheteau. 

L'OBJET

Les Verts conviés à la table des grands

Créée en 1949, la toute dernière édition de la Coupe latine, disputée en 1957, aura valu à l'AS Saint-Étienne, championne de France pour la première fois de sa glorieuse histoire, de prendre part à cette épreuve de renommée internationale valant aux clubs titrés en Espagne, en Italie, au Portugal et donc en France, de se défier à l'occasion d'un mini tournoi à 4. À la faveur d'un succès obtenu aux dépens du Stade Rennais, voici quasiment 63 ans, jour pour jour, le 19 mai 1957, grâce à un penalty signé René Ferrier et à la quarantième réalisation en Vert de "trottinette", Kees Rijvers, les Stéphanois du président Pierre Faurand et de leur emblématique coach, Jean Snella, avaient ainsi gagné le droit de croiser le fer avec de prestigieux adversaires.


Cette ultime Coupe Latine eut pour théâtre Madrid. Les Verts avaient déjà évolué dans la capitale espagnole, invitée en l'occurrence par le prestigieux Real Madrid à disputer un match de gala. Nous étions alors en mars 1949 et cette rencontre avait eu pour cadre l'Estadio Chamartin (1-0).


À Santiago Bernabeu, face au Milan devant 100 000 spectateurs


Victorieux, le 7 juin sur la pelouse de leur rival du jour, du Challenge des Champions aux dépens du Toulouse FC, sur des buts inscrits par Jean Oleksiak et Armand Fouillen (2-1), les Ligériens avaient fait le plein de confiance. En demi-finale, opposés au Benfica Lisbonne, un grand d'Europe, ils s'inclinèrent sur la marque de 1-0, devant quelque 80 000 spectateurs.

Le match pour la troisième place, disputé au Stade Santiago Bernabeu rempli jusqu'aux cintres, vit les Ligériens et René Domingo, l'homme aux 533 matches sous la tunique verte, offrir une excellente réplique à l'AC Milan de Cesare Maldini mais s'avouer vaincus, 4-3, en dépit de buts inscrits par François Wicart, Rachid Mekloufi et Eugène N'Jo Léa. Ce, sous les regards de 100 000 aficionados !


Si vous franchissez le seuil du Musée des Verts et entrez dans la légende, vous pourrez découvrir, entre autres, l'un des fanions de ces deux rencontres face à des rivaux de grand renom.     


À l'instar de cet objet présenté dans cette rubrique consacrée aux 90 ans du club, le Musée des Verts a pour objectif de diffuser la grande histoire de l'AS Saint-Étienne. Depuis le 20 décembre 2013 et à travers 1 000 autres objets, le Musée incarne la fierté des supporters et les valeurs d'un territoire. À l'intérieur même du Stade Geoffroy-Guichard, venez découvrir cette riche et passionnante saga. Plus d'informations sur museedesverts.fr ou par téléphone au 04 77 92 31 80.

LES VERTES 👸
Regina
Otu
27 ans - Milieux

Tu te souviens de tes premiers pas de footballeuse ?

J'ai commencé quand j'étais vraiment petite. Ma mère était très sportive, c'était naturel pour moi. Mais je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai choisi ce sport en particulier, j'aimais juste bien jouer au ballon dès mon plus jeune âge. Mon rêve d'enfance était d’en faire mon métier et je suis reconnaissante envers Dieu que ce rêve se soit réalisé.


Où as-tu débuté ?

Tout a commencé chez moi, au Nigéria, où j'ai joué pour quelques-unes des plus grandes équipes du pays. Puis j'ai quitté mon pays pour découvrir le football européen avec le FC Minsk en Biélorussie. Et puis je suis arrivée ici à l'été 2022.


Justement, pourquoi as-tu choisi de rejoindre l’ASSE ?   

Parce que c’est un grand club et que le championnat français est attractif. Je voulais ouvrir un nouveau chapitre de ma vie alors j’ai choisi de rejoindre Saint-Étienne. Je suis très reconnaissante d’avoir pu déménager en France et aujourd’hui je ne regrette rien.


Comment s’est passée ton intégration dans l’équipe ?   

Mon intégration dans l’équipe a vraiment été facile car j’ai des coéquipières formidables qui m’ont témoigné beaucoup d’amour et de respect dès le premier jour de mon arrivée. Ça a facilité les choses. Ce n’est vraiment que du bonheur d’être dans cette équipe.


 Jouer une Coupe du Monde, c’est un rêve pour beaucoup d’enfants et c’est aussi le mien.


Vous avez fait une très belle saison, quel regard tu portes sur la tienne individuellement parlant ?

J’en suis satisfaite ! Mais je voudrais remercier l’ensemble du staff pour sa confiance et mes coéquipières pour m’avoir aidé à réaliser cette belle saison. Ça n’aurait pas été possible sans le travail du groupe au complet.


Forcément, tu dois penser à la Coupe du Monde qui se jouera cet été et pour laquelle le Nigéria est qualifié !

Oh que oui ! Je me sens prête, comme toujours. Jouer une Coupe du Monde, c’est un rêve pour beaucoup d’enfants et c’est aussi le mien alors je prie pour faire partie des joueuses qui représenteront mon pays cet été.


As-tu une joueuse qui t’inspire ?   

Ohale Osinachi, une défenseure que je côtoie en sélection puisque c'est l’une de mes compatriote. Elle évolue au Deportivo Alavés en Espagne. C’est une joueuse courageuse, forte et disciplinée. Je l’admire beaucoup car elle est très régulière dans ses performances.


Votre soutien tout au long de la saison a été très important et ça n’aurait pas été pareil sans vous.


Quel est le plus beau souvenir de ta carrière ?   

L’année dernière lorsque j’ai été sélectionnée pour porter les couleurs de mon pays à la Coupe des Nations qui avait lieu au Maroc. J’ai ressenti un grand sentiment de joie. C'est une fierté de représenter son pays.


Et le plus mauvais ?    

C’est particulier, mais c’est lors de cette compétition aussi. Nous avons perdu en demi-finale contre le Maroc lors de la terrible séance de pénalty. C’était vraiment une mauvaise expérience pour moi.


As-tu un mot pour la fin ? 

Juste un grand merci à tous mes supporters et aux supporters de l’ASSE. Votre soutien tout au long de la saison a été très important et ça n’aurait pas été pareil sans vous. Je vois parfois des maillots avec un flocage à mon nom, c’est exceptionnel.

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Le Tournoi des 7 Collines approche...

Ce sera l'évènement à ne pas manquer, la semaine prochaine, à Saint-Étienne. Pendant toute une journée, l'ASSE investira le centre ville de Sainté et plus précisément la place de l'Hôtel de Ville qui sera le théâtre de la finale du Tournoi des 7 Collines. Samedi prochain, de 11h à 19h, un terrain de football à 5 y sera installé. Ainsi, 7 équipes d'ores et déjà qualifiées représentant les 7 collines de Saint-Étienne, ainsi qu'une huitième équipe regroupant des journalistes locaux, s’affronteront. Les deux finalistes dévoileront eux-même officiellement les maillots hummel x ASSE de la saison 23/24 avant de s'affronter pour remporter le trophée de cette première édition. Une séance de dédicaces en présence de joueurs et joueuses du club viendra conclure cette magnifique journée. 


La réserve féminine en finale de la Coupe de la Loire

Opposées à leur homologues du club d'Andrézieux-Bouthéon FC, nos Vertes se sont facilement imposées 0-10 ce jeudi en demi-finale de la Coupe de la Loire. Les coéquipières de Lina Micol ont validé leur billet pour la finale de la Coupe de la Loire qui les opposera aux filles de Sorbiers-La Talaudière, victorieuses le même jour, aux tirs au but, du FCO Firminy Insersport. Rendez-vous le dimanche 18 juin prochain  à L’Etrat !


L'AS Saint-Étienne mobilisée contre l'homophobie

Soucieuse de lutter contre les discriminations et résolue à promouvoir l’inclusion, l’AS Saint-Étienne tient à sensibiliser, chaque année, ses publics à l’importance du respect, de la compréhension et de la diversité. Dans ce sens, l’association ASSE Cœur-Vert qui souhaite devenir un rempart aux discriminations, a mis en place des ateliers de sensibilisation sur l’homophobie auprès de ses jeunes joueurs et joueuses. Pendant plus d’une heure, Sabrina Askelou, membre des associations FACE À FACE et CielArko, est intervenue auprès des U17 féminines, puis du Groupe Formation de l’ASSE, pour informer, sensibiliser, et encourager un dialogue constructif sur la communauté LGBTIQIA+, et plus particulièrement sur les discriminations subies par ses membres.