Le programme de match

Un sprint à bien négocier

Samedi 06 Mai 2023 - 19h00
Stade Geoffroy-Guichard
Journée 34 - Ligue 2 BKT
AS Saint-Étienne
Ligue 2 BKT
En Avant de Guingamp
ÉDITO

Battus à la maison par Metz, les Verts ont depuis ramené un point de Rodez. S'ils ont certes "fait tourner" le compteur comme l'a rappelé le coach, Laurent Batlles et ses hommes souhaitent à nouveau être plus entreprenants dans le jeu. Ils devront donc faire mieux face à Guingamp ce samedi. Car si les nuages qui planaient au-dessus de leurs têtes se sont un peu éloignés, la saison est loin d'être terminée. Et à Sainté, plus qu'ailleurs, pas question de se relâcher !

Sommaire
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La programmation de la 34ème journée

Samedi 6 mai 

15h : Girondins de Bordeaux – SM Caen

19h : Amiens SC – FC Sochaux-Montbéliard 

          FC Annecy – Dijon FCO 

          Stade Lavallois – SC Bastia 

          Nîmes Olympique – Valenciennes FC 

          Chamois Niortais – FC Metz 

          Paris FC – Grenoble Foot 38 

          Pau FC – Quevilly-Rouen 

          AS Saint-Étienne – EA Guingamp

Lundi 8 mai 

20h45 : Havre AC – Rodez AF

Les enjeux

La course au maintien bat son plein !

Si rien n'est fait mathématiquement, et qu'il est important de le souligner, les Verts qui comptent désormais 43 points se sont clairement éloignés de la zone de danger. À cinq journées de la fin, cinq équipes sont pleinement concernées par cette course au maintien : de Valenciennes (37 points) à Niort (27 points). Certes, la situation semble désormais bien mal engagée pour les Chamois, mais devant, seulement cinq points séparent le 16ème du 19ème. En gagnant le week-end dernier, Nîmes et Dijon se sont donnés le droit d'y croire. La dynamique est moins bonne pour Annecy, Valenciennes, mais surtout Laval, le prochain adversaire des Verts. Les Tangos, dos au mur, accueillent Bastia ce week-end. Nîmes et Valenciennes s'affrontent dans un match qui pourrait coûter cher... Au moins autant que la rencontre entre Annecy et Dijon, disputée dans le même temps ce samedi.

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En Avant de Guingamp

Guingamp, après une entame séduisante marquée notamment par des succès significatifs face à des adversaires du calibre de Bordeaux (0-1), des Verts (2-1) et de Metz, certes appelé rapidement à évoluer en double infériorité numérique (3-6), est insensiblement rentré dans le rang. Les belles promesses de l'été ont alors laissé place à des désillusions, l'automne venu. À la maison notamment, les Bretons, battus à huit reprises, ont failli et abandonné tout espoir de jouer les premiers rôles. Ils n'en demeurent pas moins une équipe solide, rompue aux joutes de la Ligue 2, travaillant dans la sérénité et toujours habitée d'une saine ambition. Celle, entre autres, de figurer dans le Top 10 à l'issue de cet exercice au goût d'inachevé.

Comme le nombre de points engrangés par les Costarmoricains à l'extérieur. Un chiffre tout à fait respectable et supérieur aux vingt-et-une unités glanées au Roudourou. N'ayant essuyé que quatre échecs en seize déplacements, les Bretons voyagent donc plutôt bien et ont ainsi exporté leur football, avec bonheur et succès, à Laval (1-2), Bordeaux (0-1), Metz (3-6), Nîmes (1-2), Rodez (0-1) et au Paris FC (1-2).

Formé à l'En Avant, prêté successivement à Boulogne-sur-Mer, Châteauroux et Sochaux afin qu'il s'aguerrisse et gagne du temps de jeu, Capé dans les équipes de France de jeunes, âgé de 25 ans, Jérémy Livolant, revenu dans le club de ses débuts, est l'un des hommes de base de Stéphane Dumont. Mature et régulier, il a ainsi été aligné lors des 32 matches de Ligue 2 BKT. Mais également l'un des plus importants : il a en effet, délivré pas moins de sept passes décisives et inscrit neuf buts, causant entre autres la perte des Verts lors du match aller d'une frappe enroulée, synonyme de break (2-1)

L'album photos
La saison de l'ASSE Loire Kids'Tour est ouverte !

C'est reparti pour un été de Kids'Tour ! Ce mercredi, à Villars, le Département Loire et l’ASSE Kids’Club ont officiellement lancé le Kids'Tour version 2023 qui fera étape dans 7 communes ligériennes. Au programme : jeux, activités sportives et de nombreuses animations pour les plus petits fans des Verts présents en très grand nombre sous un magnifique soleil. Prochain rendez-vous, à Saint-Marcellin-en-Forez, le 4 juin prochain !

SUR LES
TRACES DE...
Kader Bamba
Gros potentiel et personnalité affirmée

La trajectoire empruntée par Kader Bamba ne s'apparente guère à un long fleuve tranquille. Les échecs ont succédé aux sourires, les moments de doute aux promesses. Joueur pétri de qualité, au caractère affirmé, il a pas mal galéré mais a su rebondir, revenir de nulle part, apprendre de ses erreurs et parvenir à bon port. De l'ombre à la lumière. 


Kader Bamba, c'est l'histoire d'un gamin au talent fou, aux dribbles déroutants, aux inspirations géniales, auquel on promettait un avenir forcément souriant. Son caractère trempé aura longtemps, trop longtemps pris le pas sur ses fulgurances, entamé la patience maintes fois éprouvée de ses coaches successifs et écorné son image. Durablement et quelque part injustement. En dépit d'un potentiel unanimement reconnu, le néo-Stéphanois, auquel on reprocha un temps une tendance agaçante à en rajouter, à privilégier le beau geste à l'efficacité, à tenter des dribbles superflus, aura dû ainsi attendre ses 24 ans avant de parapher son premier contrat pro avec le FC Nantes. 


Christophe Le Grall : "Une aisance insolente"


"Je pense qu'il est parti trop tôt, trop loin. Il n'était pas encore assez mûr. Sa maman voulait le sortir de la cité, lui éviter de commettre des bêtises. Le PSG le courtisait. Caen, Monaco, Le Havre et bien d'autres Ie voulaient. Finalement, il a intégré le centre de formation du TFC. Il a souffert de l'éloignement. Sa famille également. Ses allers-retours entre Taverny et Toulouse, c'était lourd à gérer pour sa maman", se remémore Christophe Le Grall, son premier éducateur au Cosmopolitan Club de Taverny.


"Kader, je l'ai eu de 7 à 13 ans. C'était un joueur extra, capable d'éliminer avec une aisance insolente. Il avait cette faculté à enchaîner les dribbles, à changer de rythme, à percuter et à provoquer son vis-à-vis. Je me souviens d'un tournoi à Évian que nous avions remporté. En finale, face au Servette de Genève, nous avions gagné largement : 5-0. Cinq buts inscrits par Kader ! Il avait indéniablement quelque chose en plus. À 10 ans, il signait des autographes", confie Christophe surnommé "Papa" par ce joueur atypique, brillant au parcours chaotique.


L'art du rebond


Non conservé au Téfécé, Kader Bamba ne s'est pas résigné et a mis le cap sur les Ardennes. Pour une folle épopée en Gambardella avec Sedan et une finale perdue face aux Girondins de Bordeaux de Gaëtan Laborde, buteur, et d'Enzo Crivelli (1-0). L'histoire était à nouveau en marche. Las, elle bégayera à nouveau. "Il a vraiment joué de malchance car Sedan a été contraint au dépôt de bilan", rapporte Christophe Le Grall. Pire, alors qu'il effectue un essai plutôt concluant avec l'AJ Auxerre, Kader retrouve dans l'Yonne un de ses anciens coaches sedanais, lequel brosse un portrait peu flatteur de l'enfant de Taverny. L'essai tourne court. Retour à la case départ. 


"Il a failli tout arrêter. ll faisait des cinq contre cinq en bas de chez lui. Il était dégoûté mais je lui ai conseillé de ne rien lâcher et de s'entretenir physiquement avec les U19 Ligue. En seniors, nous évoluions alors en D2. Il nous a forcément beaucoup apporté, avons remporté la Coupe du Val-d'Oise mais à l'évidence, il n'avait rien à faire chez nous. Il lui fallait tenter à nouveau sa chance, ailleurs, plus haut.  Après ces contre-temps, il avait légitimement éprouvé le besoin de se ressourcer auprès des siens, de ses amis. Il était abattu. Il importait de lui remettre le pied à l'étrier, de le convaincre que rien n'est jamais définitif dans une carrière. Que d'autres avant lui avaient connu cette situation et avaient su trouver les ressources mentales pour rebondir."


Le Mans : le déclic


Alors qu'il a troqué son costume de footballeur pour celui de livreur de sushi, Kader reçoit un coup de fil. Un appel qui changera tout et sonnera le premier jour de sa nouvelle vie de footballeur. Le Mans (N2) sera son nouveau port d'attache où il brillera, mettant notamment au supplice un certain Kévin Malcuit à l'occasion d'un match de Coupe de France, en janvier 2018, face au LOSC de Christophe Galtier (4-2). "Il n'a rien lâché, a vécu des moments compliqués mais il s'est accroché à ses rêves. Cette réussite, il la doit à son entourage. Il aurait pu sombrer. Il a fini par s'imposer et susciter à nouveau de l'intérêt. Il a longtemps pâti de cette étiquette de joueur caractériel. Je me souviens en effet avoir souvent pris sur moi, me refusant à le sanctionner", rappelle Christophe Le Grall qui a également drivé son frère cadet. "Assane, je l'ai eu trois saisons durant. Il occupait le poste de latéral droit. Tout comme Lassine Sinayoko (Auxerre), Stacy Misiatu (Cholet) Gustave Akuesan (Versailles) ou Adlene Guedioura, vainqueur de la CAN avec l'Algérie, que j'ai également entraînés."


Du beau monde en vérité, la plupart désormais internationaux, qui ont éclos du côté de Taverny. À l'instar de Kader Bamba, que Christian Gourcuff n'a pas hésité avec le FC Nantes à lancer dans le grand bain de la Ligue 1 avec le succès que l'on sait. Un Kader Bamba, prêté par le club de Loire-Atlantique après avoir été convaincant du côté d'Amiens, qui aimerait bien débloquer son compteur buts dans le Chaudron, lui qui a offert le point du nul à Rodez (1-1). Face à Guingamp, ce samedi ? On n'est pas contre !


#LaRétro !

Une semaine en vert et or

Trois jours avant ce rendez-vous avec les Costarmoricains de Yannis Salibur, les Verts avaient décroché la timbale. En l'occurrence, leur ticket pour le seizièmes de finale de la Ligue Europa à Trondheim (1-1) face aux Norvégiens de Rosenborg et des futurs Stéphanois, Alexander Soderlund et Ole Selnaes. Légitimement émoussés, les Verts, privés en outre de Kévin Théophile-Catherine, Robert Beric, Benjamin Corgnet  et de Florentin Pogba, entrèrent sur la pointe des crampons dans ce match à l'issue longtemps incertaine. 


Une rencontre synonyme de première pour Neal Maupay sous la tunique verte et de baptême en pro pour Ronael Pierre-Gabriel et ses 17 printemps à l'égard duquel Christophe Galtier ne tarissait pas d'éloges dans les colonnes de "La Tribune" : "C'est un avion de chasse aux jambes de feu..." Rien de moins ! Les Stéphanois, en revanche, tardèrent donc à prendre leur envol et à déployer leur jeu sur les ailes. Ils perdirent même un instant Fabien Lemoine, leur infatigable ratisseur, blessé à l'arcade sourcilière dans un contact inopiné avec l'arbitre du match !


Romain Hamouma met les gaz

Il fallut une erreur d'arbitrage, reconnue d'ailleurs de part et d'autre pour débloquer cet ASSE - Guingamp. En l'occurrence, un hors-jeu passé sous les radars valant à Romain Hamouma d'ouvrir le score. Les Bretons tentèrent en vain de recoller à la marque mais se montrèrent terriblement imprécis à l'image de Jimmy Briand plutôt terne en cette fin d'après-midi dominicale. En toute fin de match, en l'espace de deux minutes, Loïc Perrin et ses hommes, dans le sillage de Kévin Monnet-Paquet et BenoÎt Assou-Ekotto inspirés, tuèrent tout suspense grâce notamment à un Nolan Roux, auteur d'une entrée en jeu décisive. Au grand dam du coach breton, Jocelyn Gourvennec : "Le score ne reflète absolument pas la physionomie de ces 90 minutes. Mais c'est hélas la réalité et nous devons en prendre acte." 


Son homologue stéphanois, Christophe Galtier, reconnaîtra que "l'addition était trop lourde pour l'En Avant. Nous avons été terriblement efficaces et avons remporté un succès flatteur." Un succès synonyme de cinquième place à une longueur du podium dont les deuxièmes et troisièmes places étaient alors occupées par Caen et Angers. Tout "bénef" donc pour une ASSE à laquelle tout souriait tant en Ligue 1 que sur la scène européenne. "Cette victoire conclut une très belle semaine", notera sobrement "Capi" Perrin, satisfait du devoir bien accompli. 


Dimanche 29 novembre 2015

À Saint-Étienne (Stade Geoffroy-Guichard), AS Saint-Étienne bat En Avant Guingamp : 3-0 (0-0).

Arbitre : Ruddy Buquet ; 25 249 spectateurs.

Buts pour Saint-Étienne : Hamouma (52e), Eysseric (87e, sp), Roux (90e+5).

Avertissements à Saint-Étienne : Eysseric (26e), Bayal Sall (43e), Ruffier (69e).

Avertissements à Guingamp : Dembélé (38e), Salibur (45e), Sankharé (52e).

Expulsion à Saint-Étienne : Bayal Sall (89e).

ASSE. Ruffier - Pierre-Gabriel (Polomat, 61e), Bayal Sall, Perrin (cap.), Assou-Ekotto - Lemoine, Eysseric, Clément - Hamouma (Pajot, 86e), Maupay (Roux, 68e), Monnet-Paquet. Entraîneur : Christophe Galtier.

Guingamp. Lössl - Jacobsen, Kerbrat, Sorbon (cap.), Lévêque - Coco (Bénézet, 71e), Diallo, Sankharé, Salibur (Pauw, 79e) - Briand, Dembélé (Privat, 71e). Entraîneur : Jocelyn Gourvennec.

L'OBJET

La Mine Verte dans la lumière

La formation, c'est dans l'ADN même de la maison verte. Une marque de fabrique, made in Forez, dont peut, à juste titre, s'enorgueillir cette véritable institution au palmarès XXL. Tableau d'honneur, tout bonnement remarquable, qu'une génération montante prometteuse aura étoffé en ce 27 avril 2019. Les "Pitchouns" toulousains, dont le groupe, sacré vice-champion de France U17 en 2018, regorgeait de talents, à l'image d'Amine Adli, transféré depuis au Bayer Leverkusen, en auront été la victime. À l'instar des cadors, Sochaux, l'AJ Auxerre, le FC Nantes, Lille ou les Girondins de Bordeaux - excusez du peu ! - que les jeunes Stéphanois auront successivement écartés de leur route triomphale. 


Bilal Benkhedim ouvre le bal


Bien que privés de leur pépite, William Saliba, appelé, le lendemain même de cette finale Gambardella, en "première" face à... Toulouse, les coéquipiers du Cap-Verdien, Kenny Rocha Santos, aujourd'hui en Jupiler League à Ostende, domineront les débats. Wesley Fofana et "ses potes" devront cependant attendre l'entame de la seconde période pour matérialiser leur supériorité au tableau d'affichage grâce au Ponot Bilal Benkhedim, auteur d'un coup de canon dévastateur, allant se ficher dans la lucarne droite de l'infortuné portier toulousain, Thomas Himeur. Les Haut-Garonnais ne s'en remettront pas d'autant qu'ils seront réduits à 10 après l'expulsion logique de Nathan Ngoumou, évoluant désormais en Bundesliga du côté du Borussia Mönchengladbach. 


Les Verts, en fin de match, enfonceront le clou par Charles Abi, leur buteur le plus prolifique lors de cette campagne victorieuse. Ils avaient reçu 5 sur 5 le message délivré par Jean-Louis Gasset avec sa faconde légendaire : "Ne soyez pas inhibés par l'environnement, le stade. N'y allez pas en touristes pour faire des selfies mais bien pour gagner !" Le lendemain, dans un Chaudron chaud bouillant, les Ligériens de Razik Nedder brandiront la Coupe Gambardella dont vous pourrez découvrir la réplique lors de votre visite au Musée des Verts. Un trophée prisé, décroché avec pugnacité et intelligence, talent et détermination. Et ce, pour la quatrième fois dans son histoire par l'AS Saint-Étienne : un chiffre qui n'a rien d'anodin.



Samedi 27 avril 2019

À Saint-Denis (Stade de France), AS Saint-Étienne bat Toulouse FC : 2-0 (0-0).

Arbitre : Gabriel Henry.

Buts pour Saint-Étienne : Benkhedim (48e), Abi (87e).

Avertissement à Toulouse : Rouault (73e).

Expulsion à Rennes : Ngoumou (67e).

ASSE. Bajic - Halaïma, Fofana, Tshibuabua, Mezaber - Petit, Rocha Santos (cap.) - Tormin (Roubat, 76e), Benkhedim, Sidibé (Gabard, 56e) - Abi. Entraîneur : Razik Nedder.

Toulouse. Himeur - Cazenave, Diakité, Rouault, M. Diarra (cap.) - Tounkara - Taoui, Koné, Adli, Ngoumou - Corredor. Entraîneur : Jean-Christophe Debu.


À l'instar de cet objet présenté dans cette rubrique consacrée aux 90 ans du club, le Musée des Verts a pour objectif de diffuser la grande histoire de l'AS Saint-Étienne. Depuis le 20 décembre 2013 et à travers 1 000 autres objets, le Musée incarne la fierté des supporters et les valeurs d'un territoire. À l'intérieur même du Stade Geoffroy-Guichard, venez découvrir cette riche et passionnante saga. Plus d'informations sur museedesverts.fr ou par téléphone au 04 77 92 31 80.

Le match : Dix finales de Gambardella : un record

La "Gambard" est une spécialité stéphanoise. C'est factuel et les chiffres en attestent éloquemment. Avec dix finales disputées, l'ASSE pointe tout en haut des stats dans l'Hexagone. En revanche, les Verts sont devancés en termes de palmarès par l'AJ Auxerre qui s'est hissée à neuf reprises en finale et en a remporté six; les Foréziens ont soulevé, pour leur part, ce trophée prisé, quatre fois. 


En 1963, avec notamment l'enfant de Terrenoire, Gérard Farison, Alfred Tylinski et Gérard Épalle, auteur d'un doublé, face au CASG Paris (3-0); en 1970 avec six des héros des futures épopées européennes, Christian Lopez, Alain Merchadier, Patrick Revelli, Jacques Santini, Christian Sarramagna et Christian Synaeghel face à l'OL de Raymond Domenech et Bernard Lacombe (3-3, 5-4 tab); en 1998 aux dépens du PSG (1-1, 5-3 tab) avec, entre autres Julien Sablé, Frédéric Mendy, David Grondin et Sylvain Armand, coachés par Gérard Fernandez et enfin en 2019 face à Toulouse (2-0).


Les Foréziens ont, par ailleurs, échoué dans leur quête de trophée en 1987 face à Lens (2-1), Reims en 1964 (4-3), Lyon en 1971 (2-1), Auxerre en 1999 (0-0, 5-4 tab), Monaco en 2011 (1-1, 4-3 tab) et enfin en 2012 face à l'OGC Nice (2-1).



Qui était Emmanuel Gambardella ?


Emmanuel Gambardella, né en 1888 à Sète, a présidé aux destinées de la Fédération Française de Football de 1949 à 1953. Il succéda à Jules Rimet, le père de la Coupe du monde. Journaliste sportif et dirigeant du club héraultais qui brilla dans les années 30, Emmanuel Gambardella a notamment, lors de son mandat, créé la Coupe nationale des Juniors qui porte donc le nom de son fondateur.

LES VERTES 👸
Abby
Carchio
26 ans - Milieux

Peux-tu nous parler de ton parcours de footballeuse avant d’arriver en France ?

J’ai commencé par jouer quatre ans avec l’université Brown aux États-Unis et je pense que ça m’a vraiment préparé pour passer les étapes suivantes. Après mes études, j’ai signé mon premier contrat professionnel avec le Gintra FC en Lituanie. J’ai pu jouer la Ligue des championnes et mieux comprendre le fonctionnement du football professionnel. Après ça, j’ai fait un petit passage en Islande où il faisait très très froid (rires). Et puis j’ai signé ici, à l’ASSE ! J’ai appris beaucoup de chaque pays, à la fois sur et en-dehors des terrains.


Tu as rejoint les Vertes en 2022, qu’est ce qui t’a poussé à signer à l’ASSE ?

Toute ma vie j’ai voulu jouer pour une équipe en Europe centrale parce que le football est suivi par les supporters et je voulais découvrir l’ambiance dans les stades. De plus, le projet de l’ASSE m’a intéressé. Ici, il y a de bonnes installations et un staff complet pour nous avec des médecins et kinésithérapeutes. Ce n’est pas toujours comme ça dans le football féminin alors je n’ai pas hésité à dire oui !


Tu disais avoir découvert la Ligue des championnes lors de ton passage en Lituanie, quels souvenirs en gardes-tu ?

La Ligue des championnes est un rêve pour toutes les footballeuses. C’était un peu différent car c’était pendant la période du Covid mais ça reste un magnifique moment. On a gagné le premier match et j’ai même marqué un but. J’ai toujours pensé, au cours de ma carrière, aux performances collectives mais sur le moment j’ai réalisé un rêve personnel : marquer en UWCL ! Le deuxième match était contre une belle équipe norvégienne, Valerenga. Nous avons affronté Sherida Spitse qui, en 2019, avait joué la Coupe du Monde. C’était cool de pouvoir jouer une joueuse aussi forte. Malheureusement, on a perdu le match mais je suis très fière d’avoir joué la Ligue des Championnes.


Quel est ton meilleur souvenir sur les terrains ?

C’est vraiment difficile à dire parce qu’il y en a beaucoup. Ce sont les petits moments avec le reste du groupe que j’adore, dans le vestiaire ou dans le bus, on met de la musique et on rit toutes ensemble. Si je dois dire un moment spécial… Je pense que c’est la saison dernière quand on a fait match nul (1-1) contre les Lyonnaises. Lyon est une des meilleures équipes au monde et il y a beaucoup de joueuses que j’admire dans cette équipe. Mais quand tout le monde met toute son énergie dans le match, ça peut faire quelque chose de beau. Ce match est probablement l’un de mes meilleurs souvenirs.


Et le pire ?

Heureusement, je n’ai pas beaucoup de mauvais souvenirs mais lorsque je jouais à l’université aux États-Unis, j’ai eu une blessure. Je me suis blessé au pied et je n’ai pas pu jouer pendant plusieurs mois. C’était vraiment difficile de regarder chaque entraînement sans pouvoir participer.


Vous êtes invaincues depuis le début de la saison, quel regard tu portes sur votre parcours ?

C’est incroyable d’être invaincues depuis le début de la saison parce qu’il y a beaucoup de belles équipes comme Marseille ou Thonon. On a beaucoup de nouvelles joueuses et c’est un mélange parfait entre les étrangères et les Françaises. Je pense que notre mentalité de vouloir prendre les trois points à chaque match nous a beaucoup aidé. Le mental c’est quelque chose qui nous donne un vrai avantage à chaque match. Même en enchaînant les victoires, on n’a jamais relâché et on a continué à se battre. On reste concentré sur le prochain match et on va chercher les trois points.


La saison n’est pas tout à fait terminée mais y a-t-il un moment qui t’a particulièrement marqué ?

Je pense que la pré-saison est un moment important pour une équipe. Cela permet de créer des liens fort entre les joueuses et le staff et de dire clairement les objectifs pour la saison à venir. La cohésion d’un groupe est essentielle au succès d’une équipe, c’est donc l’un des moments les plus mémorables et déterminants de notre saison selon moi.


Un match important vous attend ce week-end, peut-être celui de la montée, comment l’abordes-tu ?

Pour moi, et je pense pour l’équipe aussi, on aborde ce match comme tous les autres. Notre objectif est de ramener les trois point et c’est tout. Alors bien sûr, on aura un peu d’énergie en plus parce qu’on sait que c’est pour le titre, mais c’est important de rester concentré. Si on gagne les trois points, on gagne le championnat alors c’est vraiment important de rester focus sur ça.


Comment gères-tu la pression de la montée en cette fin de saison ?

Cette pression, c'est une bonne chose. Pour réussir à la gérer, il est important de rester fidèle à son identité en tant qu’équipe. Nous avons accompli de belles choses cette saison alors il est important de continuer comme ça jusqu’au dernier jour. Bien sûr, il y a des moments où la pression devient quelque chose de négatif mais c’est à ce moment-là que vous devez vous tourner vers vos coéquipières pour obtenir du soutien. Je le répète, mais je pense vraiment que l’une des raisons pour lesquelles nous avons réussi jusqu’à présent c’est le soutien au sein du groupe.


Personnellement, que souhaites-tu pour l’avenir ?

J’espère que le football féminin continuera à grandir en France. En ce moment, on voit certains pays comme les États-Unis et l’Angleterre développer réellement le football féminin et y investir suffisamment d’argent. J’aimerais voir ça en France aussi et j’ai de bons espoirs avec les changements au sein de la fédération. Il y a déjà une si grande passion pour le football ici, maintenant nous devons seulement le développer pour les femmes. Mon objectif dans ma carrière de joueuse et dans ma future carrière d’entraîneur professionnel c’est d’améliorer constamment les conditions du football féminin.


As-tu une joueuse qui t’inspire tout particulièrement ?

J’en ai tellement ! Kim Little est une joueuse qui m’inspire vraiment dans la façon dont j’essaie de jouer au football. Elle joue pour Arsenal, mon équipe préférée, et c’est une véritable magicienne du ballon. Elle est une vraie leader et son éthique de travail est inégalée. Elle laisse son jeu parler pour elle.


Enfin, quelque chose à dire aux personnes qui te, vous soutiennent ?

Partir à des milliers de kilomètres de chez soi pour jouer au football est un rêve mais ce n’est pas toujours facile. J’ai la chance d’avoir beaucoup de soutien de ma famille et de mes proches, ils m’ont toujours encouragé et je les remercie vraiment pour ça. Mais il y a aussi le soutien que l’on reçoit ici et c’est vraiment incroyable, nos supporters agissent vraiment comme la « 12e femme » à chacun de nos matchs. J’apprécie sincèrement chaque personne qui a été avec nous tout au long de la saison. Et j’aime particulièrement voir des jeunes filles dans les tribunes, cela garantit que l’avenir de ce club sera radieux. Alors merci à elles et à eux !


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Des Vert(e)s en sélection !

De grandes et belles compétitions approchent, et l'ASSE sera représentée ! Jibril Othman, membre du groupe réserve de l'ASSE, s'envolera prochainement pour l'Argentine afin de disputer la Coupe du Monde U20 avec sa Tunisie. Taeryne Job, qui défend les couleurs de nos U19 féminines, partira de son côté en direction de l'Estonie avec l'Équipe de France U17F qui s'apprête à participer à l'Euro U17F. Bonne chance à nos deux représentants !


Niels fait le doublé 

En avril, Niels Nkounkou a tout réussi ou presque ! Passeur décisif face à Niort et au PFC, le piston gauche des Verts a surtout trouvé le chemin des filets à quatre reprises inscrivant un doublé à Paris, un chef d'œuvre sur la pelouse de Grenoble et un but, malheureusement anecdotique, face à Metz. Pour ces performances remarquées, Niels Nkounkou est élu joueur du mois d'avril par les supporters de l'ASSE. Avec 70% des votes, il devance Gautier Larsonneur et Léo Pétrot.


Les Vertes en D1 Arkema si...

Ce dimanche, l'ASSE peut officiellement valider sa montée dans l'élite du football féminin français. Jusque-là quasi parfaites, les Vertes, qui ont gagné 17 de leurs 19 matchs et sont toujours invaincues, se déplacent sur la pelouse de Montauban avec la possibilité de mettre définitivement fin au suspense. Pour cela, il suffira de prendre au moins un point dans le Tarn-et-Garonne. Mais même si elles venaient à s'incliner, les filles de Laurent Mortel pourraient avoir le sourire à la fin du week-end... Car de son côté, Marseille devra à tout prix gagner. Allez les Vertes !