Yann M'Vila : "Comme une demi-finale et une finale"

Dans quel état d'esprit abordez-vous vos deux derniers matches de la saison, dont celui de samedi face au champion de France en titre ?
Notre très belle série a pris fin la semaine dernière mais on pense toujours à l'Europe. Il nous reste deux matches à jouer. On va les jouer comme une demi-finale et une finale pour aller chercher les 6 points.

Quels ont été les mots de Jean-Louis Gasset après votre défaite contre Bordeaux?
Le coach nous a rappelé d’où on venait. Depuis janvier, on a fait de belles choses et une série comme ça use physiquement et mentalement. Contre Strasbourg, Troyes ou Montpellier on a été un peu limite, on sentait que c'était poussif et qu'on ne pouvait pas tenir comme ça jusqu'à la fin de saison. Mais il n'y a pas la moindre fébrilité de finir le travail. On a un excellent coach qui sait manier son groupe. Lui et son staff ont fait travail énorme, exceptionnel même, et on n'a aucune peur ou pression, il nous reste simplement deux magnifiques matches à remporter.

Ne pas accrocher une qualification pour l'Europa League serait-il une déception?
Bien sûr! Avec la belle série qu'on a faite et la place qu'on occupe actuellement, ça serait une déception. A la base, je ne suis pas venu pour jouer l'Europe, mais pour le maintien. On a fait quelque chose d'exceptionnel. C'est un club qui mérite qui d'être européen, ne serait-ce que pour ses supporters.

Saint-Etienne était finalement le bon choix pour vous.
J'ai fait un très bon choix en venant ici. Jean-Louis Gasset a cru en moi. C'était peut-être le seul en France dans ce cas-là car beaucoup de personnes m'avaient enterré. Je ne peux que remercier lui et le club de m'avoir donné cette chance de me relever. Ce que le coach a fait pour moi, c'est très grand. Je me dois de tout donner sur le terrain pour cela.

Le public stéphanois vous a très rapidement adopté. Ressentez-vous cette cote d'amour ?
J'en suis conscient et je l'en remercie car ça me donne confiance. Après les entraînements, les jeunes et les plus anciens me demandent des photos ou des autographes. C'est exceptionnel. J'avais perdu un peu cela à Kazan. Vraiment, je ne peux que remercier les gens.