Sarah Cambot : "C'est un match qui nous tient à cœur!"

La rivalité avec Lyon

Nous sommes des villes proches géographiquement, mais il y a beaucoup de choses qui diffèrent, notamment au niveau du budget et des ambitions. C’est un match qui nous tient à cœur, car c’est un vrai challenge pour nous, pour le groupe et pour les nouvelles, qui vont pouvoir affronter une très bonne équipe européenne. Ce match est toujours l’occasion de tirer des leçons et de grandir.

Sa vision du groupe

J’ai confiance en l’état d’esprit, même si les résultats ne sont pas encore convaincants. On travaille, on ne triche pas, c’est un groupe volontaire. Il nous faut un peu de temps pour que ça prenne : il y a beaucoup de recrues et d’étrangères, donc un temps d’adaptation un peu plus long est nécessaire. Ça va aller, je pense que cela peut être un match déclic, dans les attitudes et dans l’exigence. On ne peut pas faire preuve de suffisance, au risque de le payer très cher.

Le stade Salif-Keita

On a nos repères au stade Salif-Keita, on s’entraîne ici tous les jours. C’est sûrement mieux d’être ici : cela met certaines chances de notre côté, notamment grâce à la connaissance de ce terrain.

On se sent bien dans ce stade, avec un peu de bruit et des supporters plus proches de nous, ainsi que du public qui vient nous voir, nous. Sans oublier que c’est quand même une chance de jouer à Geoffroy-Guichard, même si je préfère affronter nos concurrents là-bas.

Son nouveau rôle, moins offensif

J’ai désormais ma place dans le cœur du jeu. J’aime évoluer au poste de milieu, je m’y sens à l’aise. Je cherche d’autres choses, et cela me plaît. Ce n’est pas parce que j’étais plus offensive que je ne défendais pas : je le faisais, et je le fais toujours avec plaisir. C’est aussi une mentalité de groupe : on aime se dépasser les unes pour les autres. Toutes les joueuses offensives vont défendre cette saison, et demain aussi. Nous sommes très claires sur nos rôles.