Ryad Boudebouz : "Faire le maximum pour l'équipe"

Comment te sens-tu deux jours après la grosse débauche d'énergie face à Paris (1-3) ?

Personnellement, ça va et le groupe aussi je pense. On a laissé beaucoup de forces contre Paris. C’est ce qu’il faut pour pouvoir gagner des matches et ce sera également le cas face à Brest demain (mercredi). On ne craint pas l’enchaînement de rencontres. On a travaillé physiquement depuis le début de saison pour faire face à ça.

Comment vis-tu ton repositionnement récent ?

J’ai déjà joué à ce poste-là plus jeune. Avec la réserve, j’ai pu reprendre mes repères à ce poste. Je sais qu’à ce poste je peux mettre mes coéquipiers, notamment mes attaquants, en bonne position. De toute façon, dès que je suis sur un terrain de football, je prends du plaisir, mais c’est sûr qu’en touchant encore plus des ballons, je suis encore un peu plus heureux.

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N'est-ce pas trop difficile pour toi d'effectuer cet important travail défensif ?

Je ne suis pas un défensif dans l’âme mais j’espère faire un maximum. J’essaye d’anticiper les choses. La défense ce n’est pas mon kiff (rires) mais je m’appuie sur mon expérience de numéro 10 pour anticiper les pensées des joueurs offensifs et les mettre en difficulté. Mais peu importe le poste, j’essaye de répondre présent. Je veux faire le maximum pour aider l’équipe.

On est capables de mettre en difficulté n’importe quelle équipe.

On te sens de plus en plus épanoui...

Depuis que je suis sur les terrains, je suis heureux. Depuis le Derby, j’ai eu la chance de pouvoir garder ma place. Je suis un joueur de football, j’aime plus que tout ce métier. Quand je ne jouais pas, j’étais triste, c’est certain. J’ai bossé pour jouer. Je sais que le club est en difficulté et a besoin de joueurs dans la combativité. Avec mon expérience, j’essaye de l’aider.

Quel rôle as-tu dans le vestiaire, notamment vis-à-vis des plus jeunes ?

Ce sont comme des petits frères. On vient tous des mêmes quartiers. J’ai connu leur situation et j'aurais aimé que quelqu'un m'aide à ce moment-là. J’essaie de leur dire quand ça ne va pas, de les guider mais ce sont aussi mes potes, je rigole et j’essaye de passer un maximum de temps avec eux. C'est facile parce qu'on a les mêmes délires. Je les apprécie vraiment. 

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Que penses-tu de ton prochain adversaire, Brest ? 

C’est une belle équipe qui prend des points et marque des buts mais il ne faut pas se focaliser sur eux. On est capables de mettre en difficulté n’importe quelle équipe du championnat si on fait bien les choses. Je ne vois pas pourquoi ce serait différent contre Brest. C’est à nous de les mettre en difficulté car le chemin est encore très long.