Anciens Verts Anciens Verts Mercredi 23 Mars 2022 à 16h07

Renaud Cohade : "Aubameyang ? Il volait. Un extra-terrestre !"

Jeune retraité dans ses Cévennes natales, l'ex-milieu de terrain stéphanois, Renaud Cohade réside à Anduze, dans le Gard. "Je profite pleinement de mes trois filles en bas âge." L'après-football, il y réfléchit bien évidemment après avoir raccroché les crampons au terme d'une longue carrière riche de seize saisons. Quelle forme prendra-t-il ? "Je suis en pleine réflexion. J'ai des projets dans l'immobilier. J'aimerais également intégrer un club : superviser des joueurs, former les jeunes. Cela me plairait. À Sainté, ce serait bien évidemment le top..." L'ASSE demeure, il est vrai, bien présente dans son esprit. "On a un groupe WhatsApp avec, entre autres, Loïc (Perrin), Fabien (Lemoine), Jérémy (Clément), François (Clerc), Romain (Hamouma). On s'envoie des messages. On se chambre encore pas mal ! Je suis bien sûr le parcours de Sainté. L'équipe est sur une bonne dynamique, va de l'avant, percute, a trouvé la bonne recette, un bon équilibre et s'est étoffée. Il faut cependant demeurer vigilants, ne pas se relâcher mais je suis persuadé qu'ils vont se maintenir. Je suis optimiste." Pour l'heure, il évoque pour nous quelques souvenirs d'une brillante carrière.


Le joueur le plus talentueux aux côtés duquel tu as évolué ?

Le premier nom qui me vient aussitôt à l'esprit, c'est celui d'Aubameyang. Pierre-Emerick, c'était un extra-terrestre. Il volait ! Il avait des qualités différentes de la plupart des attaquants. Il allait si vite... Dans la profondeur, il inspirait la crainte à nos adversaires. Je pense également à Greg Pujol que j'ai côtoyé à Valenciennes. Un vrai beau joueur qui sentait le football.


L'adversaire le plus fort que tu as rencontré ?

Il y en a deux : Zlatan Ibrahimovic, un attaquant complet doté d'une grosse frappe et d'un super jeu de tête. Au-delà du personnage, un joueur intelligent et tueur devant le but, sachant également décrocher et donc terriblement complet. Outre "Ibra", je redoutais le Lillois Eden Hazard. Il évoluait en 10 dans ma zone. Il était très tonique, quasi inarrêtable. Réduire son influence n'était pas chose aisée.


Le plus fantasque, le plus drôle de tes coéquipiers ?

Incontestablement, Jessy Moulin. Une légende ! Un vrai déconneur mais attention, il n'en oubliait pas de bosser, de bosser beaucoup même. Dans un groupe, cela fait du bien d'avoir des gars comme lui. Quand tu travailles sérieusement dans la bonne humeur, c'est toujours agréable.


Le plus attachant ?

Il y en a beaucoup. J'ai eu la chance de connaître plus de bons mecs que des gars "moyens" ! Je citerais Loïc Perrin, Jérémy Clément, François Clerc, Gaël Danic ou Grégory Pujol : de belles personnes, sincères et loyales.


L'entraîneur qui t'a le plus marqué ?

Incontestablement, Christophe Galtier. Avec lui, lors des quatre années que j'ai passées chez les Verts, nous avons gagné la Coupe de la Ligue et joué le Top 5. Partout où il passe, il a des résultats. Ce n'est pas un hasard. Il a une aura, un charisme incroyables. C'est un super meneur d'hommes. Je ne veux pas oublier également Michel Pavon qui m'a lancé chez les pros aux Girondins de Bordeaux.


Ton meilleur souvenir ?

La victoire en Coupe de la Ligue en 2013 au Stade de France. Quand tu as la chance de gagner un trophée, a fortiori à l'ASSE où l'attente était immense, c'est géant. Nous sommes d'ailleurs tous restés très proches. Et le lendemain, lors de la présentation de la coupe, il y avait un monde de dingues dans les rues de la ville. Même Brandao m'a dit : "je n'ai jamais connu une telle ferveur, même à Marseille !"


Ton plus grand regret ?

La descente avec Strasbourg en 2008. Nous avions réalisé une bonne entame et puis subitement, la machine s'est grippée. J'ai été victime d'une pubalgie et c'était très frustrant d'être spectateur, de ne pas pouvoir aider tes coéquipiers. La saison s'est achevée sur onze revers consécutifs et une relégation. Nous avions pourtant un bon groupe avec Gameiro, Mouloungui, Johansen ou Abdessadki.


Ton plus beau but en Vert ?

Une reprise de volée contre Rennes en 2012. La tribune devant laquelle j'ai marqué était à nouveau ouverte après avoir fait l'objet de travaux et l'ambiance était formidable. Celui contre Troyes en 2012 également était pas mal non plus. Et puis, il y a ce but lors du derby, après vingt ans de déceptions. Pas le plus beau, mais il était important, je pense, pour le club et les supporters.


Une anecdote ?

Je n'en ai pas spécialement. Si ce n'est le tarot. Avec mes potes, on était complètement addicts. On jouait sans cesse. Bon moi, j'étais en Première Division (rires). Jérémy (Clément) et Fabien (Lemoine), ils avaient une chance incroyable. À l'aéroport, même avant de monter dans l'avion, on sortait les cartes. C'est vrai que le tarot est un beau jeu !


Le transfert qui ne s'est jamais produit ?

Quand je marchais fort avec Strasbourg, j'ai eu des touches avec le Borussia Dortmund. Mais avec ma pubalgie, ces contacts ne se sont pas concrétisés. Lorsque je suis arrivé libre à Sainté, j'avais également l'opportunité de rejoindre l'Espagne et La Corogne. Une expérience à l'étranger n'aurait pas été pour me déplaire. Ceci étant, je ne nourris pas de regrets. J'ai eu la chance de jouer seize ans en L1.

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