Pros Lundi 22 Oct. 2018 à 09h56

Pascal Despeyroux: "J'ai touché le mythe du doigt"

L'actuel Conseiller technique départemental de Haute-Garonne garde de son passage en Vert un souvenir extraordinaire. Entre le privilège d'avoir joué pour un club qui a bercé ses jeunes années et la chance de vibrer avec le meilleur public de France, l'ancien milieu défensif ouvre la boite à souvenirs.

Que pensez-vous de la forme actuelle de l'ASSE?

Les Verts, ça tourne en ce moment! L'équipe est très équilibrée. L'expérience et le charisme de (Jean-Louis) Gasset ont compté dans le choix des joueurs qui ont été recrutés mais depuis trois ou quatre ans, on sent que l'ASSE s'améliore. J'ai remarqué la consolidation de l'effectif autour d'une colonne vertébrale composée par Perrin et Ruffier. Cette stabilité me paraît cohérente et je comprends que le club réaffirme son ambition surtout après les moyens obtenus cette saison. Pour moi, Saint-Étienne doit arriver à arracher une place européenne. Le groupe est équipé pour.


En tant que technicien quel regard portez-vous sur le travail du centre de formation stéphanois? 

Saint-Étienne est un gros club formateur. J'ai souvent l'occasion de croiser des Stéphanois sur les rencontres inter-ligues. Il faut dire que la moitié de la sélection Rhône-Alpes est composée de joueur de l'AS Saint-Étienne. Je vais aussi voir les matches d'U17 et U19 Nationaux pour observer le travail réalisé autour des jeunes joueurs.


Quand avez-vous vu jouer les Verts pour la dernière fois?

J'ai toujours un œil sur les confrontations entre Toulouse et Saint-Étienne! C'est le match entre le club phare de ma région et mon club de cœur. J'ai assisté au match des Verts à Toulouse en septembre dernier. J'ai apprécié cette équipe solide, compacte et j'ai trouvé Loïs Diony très bon. Sinon, je reviens une ou deux fois par an sur Saint-Étienne. J'y ai gardé des amis, quatre ans ça marque.


Jouer pour Saint-Étienne a été un privilège et un honneur


Comment positionnez-vous l'ASSE dans votre carrière?

J'ai grandi avec le mythe de Saint-Étienne! J'avais le poster de l'équipe qui a fait l'épopée sur le mur de ma chambre, alors signer pour l'ASSE, avoir Jacques Santini comme entraîneur, être sur le terrain avec Roussey, Saramagna ou Rocheteau a été énorme pour moi! Jouer pour Saint-Étienne a été un privilège et un honneur! J'ai touché le mythe du doigt.


Quel est le souvenir sportif qui vous a le plus marqué?

Je pense à notre parcours extraordinaire en Coupe de France lors de ma première saison avec Saint-Étienne (1992-1993). On avait été éliminés en demi-finale sur un but de Ouedec à la 81e. Tous les joueurs étaient restés prostrés dans le vestiaire pendant plus d'une demi-heure. Malgré cette déception, ce parcours était le couronnement d'une belle année où on avait fini septièmes. On avait une très belle équipe.


Geoffroy-Guichard, un véritable volcan!


L'ambiance de Geoffroy-Guichard fait-elle aussi partie de vos bons souvenirs?

Elle reste gravée à vie! J'ai vécu quatre saisons dans cette ambiance de folie, dans cette passion pour le football. Ces affluences en match et même à l'entraînement, où on avait parfois 3000 ou 4000 personnes qui venaient nous voir en août, sont les raisons qui font que j'ai le sentiment d'avoir été un privilégié. Il y a aussi cette folie du derby! J'ai beau avoir disputé dix Toulouse-Bordeaux, j'ai découvert ce que c'était un vrai derby avec Saint-Étienne. Il faut avoir porté l'un des deux maillots pour comprendre ce que c'est. Moi, j'en ai joué huit avec les Verts devant plus de 40000 spectateurs. C'est une folie totale concentrée sur deux événements dans l'année où il ne faut surtout pas se trouer. Du lundi avant la rencontre jusqu'au lendemain du match, tout le monde ne parlait que de ça, l'émotion était intense et Geoffroy-Guichard un véritable volcan dès le début d'après-midi! Je n'avais connu ça qu'une fois ailleurs: lorsqu'on avait éliminé le Naples de Maradona avec Toulouse, en Coupe d'Europe.


Quelle est votre plus grande fierté?

C'est celui d'avoir fini avec le brassard de capitaine de ce club. Je sais que j'étais un joueur moyen mais je donnais tout pour l'équipe. Je pense que c'est pour cette raison que j'ai obtenu le respect des tribunes populaires. Je me souviens que les supporters des Kops m'appelaient "Pascalou". Mon seul vrai regret sera ma dernière saison avec les Verts. J'ai subi quatre opérations au genou qui ne m'ont pas permises de m'inscrire sur la durée. J'aurais aimé connaître le même parcours que mon frère d'armes Jean-Philippe Primard.



QUE DEVIENS-TU?


"Je suis le conseiller technique départemental de Haute-Garonne"


Dans le dernier "Maillot Vert, le programme", Pascal Despeyroux évoque le rôle qu'il occupe au district de Haute-Garonne depuis 2011. "Après avoir arrêté ma carrière, j'ai entraîné des clubs de CFA2, DH et DHR pendant 14 ans. Là, je me suis rendu compte de la nécessité de structurer les clubs. Alors, quand la Fédération Française m'a proposé le poste de Conseiller Technique Départemental pour le district de Haute-Garonne, j'ai sauté sur cette occasion de concilier vie professionnelle et familiale."



> Lire "Maillot Vert, le programme"

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