Neven Subotic : "Deux grosses échéances"

Comment abordes-tu les deux rendez-vous qui s’annoncent ?
Ce seront deux matches très difficiles, deux importantes échéances. J’ai hâte de les jouer car nous allons mesurer notre force face à deux grosses écuries du championnat. Je suis très positif par rapport au calendrier qui nous attend. Il y a une belle atmosphère quand on joue à Marseille, donc j’ai envie de vivre ça de près.

Prépares-tu ces rencontres comme deux tests ?
Même en gagnant les deux matches, rien ne sera décidé pour le classement final. Pour nous, comme équipe, ce seront deux tests mais derrière, il y aura encore d’autres échéances importantes. D’après ce que je sais, le Vélodrome a une belle ambiance. En tant que footballeur, on préfère toujours évoluer dans des stades pleins. Et, dans ma carrière, j’ai eu la chance de jouer dans de grandes enceintes. C’est le genre de rendez-vous dans lesquels je me sens le plus à mon aise.

Ça fait maintenant plus d’un an que je suis ici. Je suis très content de mon parcours.

Le groupe doit-il aborder ces deux rencontres comme des challenges pour l’Europe ?
La plus grosse erreur que nous pourrions faire serait de viser trop haut car, pour l’instant, rien n’est acquis. Malheureusement, nous sommes handicapés par quelques blessures. Pour l’instant, la saison est bonne mais je ne pense pas que nous devrions changer d’objectif. Les premiers n’ont pas encore été atteints. Quand ce sera le cas, nous pourrons alors viser plus haut.

Comment juges-tu ta saison ?

Cela fait maintenant un peu plus d’un an que je suis ici à Saint-Étienne. Je suis très content de mon parcours car je pense avoir été capable d’aider mon équipe. Individuellement, on ne peut atteindre qu’une partie des objectifs. Collectivement, on y arrive plus facilement. Je ne suis pas seul. Tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice.

As-tu encore des séquelles ou des craintes après la commotion cérébrale que tu as subie à Bordeaux ?

Non, absolument pas. Deux semaines après le match, j’étais en parfaite santé et je pouvais reprendre l’entraînement. Lors des deux ou trois séances qui ont suivi, j’ai été prudent. Après, je n’y ai pas pensé. On n’a pas le temps d’être affecté. Je n’ai pas de crainte particulière.