Namnata Traoré: «En D1, il faut jouer avec sa tête»
Une des recrues offensives de l’été stéphanois revient sur son arrivée à l’ASSE. Nouvelle en D1, cette native de banlieue parisienne confie ses impressions sur le football féminin d’élite.
Comment s’est déroulée ton intégration ?
Le coach et les filles ont été supers avec moi, ils ont facilité mon arrivée à Saint-Etienne. Le changement est radical en comparaison de Tremblay. A l’ASSE, c’est le niveau D1, avec un centre d’entraînement et de l’exigence à tous les étages du club.
Tu découvres à peine la D1. Quelle différence as-tu vu par rapport à l’étage inférieur ?
Le rythme est complétement différent. Il faut être disponible durant 90 minutes et il a d’ailleurs fallu que je mette à niveau. En D1, il faut jouer avec sa tête, être intelligente dans ses choix et ses déplacements. Le contraste m’a beaucoup marqué. J’ai commencé le foot en club il y a relativement peu de temps donc j’avais plus l’habitude jouer à l’instinct. Désormais, je joue avec davantage de réflexion dans mes choix.
Justement, quel a été le déclic qui t’a poussé à t’inscrire en club ?
Je me suis prise en main à 18 ans. J’ai d’abord évolué en DH, avant de signer à Tremblay-en-France, qui n’était pas très loin de chez moi. Je suis originaire de banlieue parisienne. Paris, c’est un vivier de joueur et de joueuses. Il y a beaucoup de talent. On apprend le foot de manière urbaine. Jouer ensuite dans un club, dans un environnement un peu plus ‘professionnel’, c’est ce qu’il y a de plus compliqué.
Que connaissais-tu de l’ASSE avant de t’y engager ?
J’en avais parlé avec des coéquipières de l’Equipe de France B, qui m’avait vanté le club et ses dirigeants. Ici, il y a un côté famille très important pour moi. A Tremblay, tout le monde se connaissait et j’étais proche de chez moi. L’humain est aussi important pour moi que le sportif. Je ne me serais pas vu signer dans un club où il n’y a pas de solidarité entre les personnes.
Hors du terrain, comment se déroule ta vie stéphanoise ?
C’est très différent ce que j’avais vécu auparavant, entre le métro, Paris et sa banlieue. Je suis avec Sebe (Coulibaly), qui jouait avec moi à Tremblay. L’intégration était donc plus simple. Je pense que j’avais besoin de découvrir quelque chose de nouveau. Cela permet de grandir, sportivement comme humainement.
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