Entretien Pros Samedi 28 Déc. 2019 à 17h51

Loïc Perrin : "Je n'oublierai jamais Manchester"

A l'aube de la nouvelle année, lisez ou relisez les grands portraits parus ces derniers mois dans Maillot Vert, le programme officiel du club. Capitaine emblématique de l'ASSE depuis 2007, Loïc Perrin a notamment disputé 38 matches de Coupe d'Europe. Il est désormais le troisième joueur dans l’histoire du club avec le plus de rencontres continentales. 

2005 ET 2008 : SES PREMIÈRES EXPÉRIENCES

 "C’était en quelque sorte mes débuts dans le monde professionnel, même si j’avais déjà joué en championnat. Je me souviens surtout des deux rencontres face à Cluj. Le déplacement en Roumanie était rocambolesque ! Le stade était vétuste, les vestiaires très anciens. L’élimination était une grosse déception. Ça marque aussi le début d’une carrière.Trois ans plus tard, j’ai en mémoire le déplacement à Tel-Aviv. On fait un bon match là-bas et on gagne. C’était
 typiquement le déplacement que j’apprécie. Un pays plutôt lointain, un autre football, un adversaire inconnu ou presque. Et, en plus, l’ambiance était belle. Quand un club français se déplace, c’est toujours un évènement. On fait un beau parcours cette saison-là, avec une victoire à Copenhague durant laquelle je marque. Blessé, je ne peux pas jouer face à l’Olympiakos et le Werder Brême. Une grosse déception pour moi."


 2013 ET 2014 : LA DÉCEPTION ESBJERG ET LA JOIE KARABUK 

"Esbjerg, reste une élimination douloureuse car on venait de gagner la Coupe de la Ligue et donc de nous qualifier en coupe d’Europe. On s’est aussi rendu compte qu’il y a de bonnes équipes de partout, que le favori n’a pas toujours la tâche aisée. Cette élimination nous a servis. En perdant, on a pris de l’expérience. En Europe, le club y est allé petit à petit. On a passé étape par étape, on a progressé, appris. Deux ans plus tard, contre Karabuk, on est arrivés plus expérimentés. C’était une soirée marquante car on a souffert pour y arriver. Derrière, on va jouer l’Inter à Milan. C’était quand même incroyable. Si on joue la Coupe d’Europe, c’est pour disputer des matches comme ceux-là."



 2015 : BÂLE, LA CRUAUTÉ DU FOOT 

"Ce match, c’est... (il lève les yeux au ciel). Le genre de rencontre où toute la cruauté du football s’exprime. J’étais blessé et j’avais regardé le match seul chez moi. La fin de rencontre est folle mais surtout incroyablement difficile à vivre pour nous. Je pense que c’est la définition même de l’ascenseur émotionnel. Tu passes de la joie d’une qualification à plus rien en une seconde. J’avais en plus l’espoir de me remettre sur pied pour le tour d’après. On était proches de sortir Bâle sur son terrain, ce qui aurait été une belle performance. Aujourd’hui, ça reste un moment marquant de notre parcours, malgré la tristesse que ça représente."


 2017 : MANCHESTER, SON PLUS BEAU SOUVENIR 

"Un moment que je n’oublierai jamais. Au vu du match et notamment de la première mi-temps, on mérite beaucoup mieux mais on se frotte à un géant du foot européen. Je me souviens de l’engouement de l’ensemble du club et de la ville. J’ai plein de potes qui ont fait le déplacement et qui ont croisé à Manchester des voisins ou des collègues de boulot. Au-delà de la compétition, jouer l’Europe c’est offrir ce genre de voyages à nos supporters. Allez à Old Trafford, ce n’est pas anodin."


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