La preuve par cinq
Avant ASSE-Nantes en Ligue 1 McDonald's, la rétro nous emmène en 1981 lors d'un succès stéphanois acquis grâce à Benny Nielsen !
En cette fin d'été, les Verts, après une entame quelconque marquée non seulement par deux revers essuyés face à Strasbourg et Sochaux mais également par une élimination prématurée sur la scène européenne face au Dynamo Berlin, ont enclenché le turbo. Résultat des courses : quatre succès convaincants, seize buts au compteur et un derby enlevé de haute lutte, la manière et le réalisme en prime (4-0). C'est donc escortés d'une belle confiance que les Verts défient l'un de leurs rivaux historiques : le FC Nantes, en souffrance cependant et privé de l'efficacité redoutable de son duo d'attaquants Vahid Halilhodzic - José Touré. Les Verts, eux aussi, ne peuvent pas disposer de tous leurs atouts et notamment du talent de Johnny Rep. Ils enregistrent toutefois le retour de suspension de Patrick Battiston.
Monaco et le PSG, au bout du suspense, gâcheront la fête
Si les Canaris sont les premiers en action, ce sont bel et bien les Foréziens, sous les regards de Michel Hidalgo, sélectionneur des Bleus et d'Aldo Platini, le père du futur triple Ballon d'or, qui parviendront à trouver la faille: le Danois Benny Nielsen reprenant victorieusement de la tête un centre de Christian Lopez, patron d'une défense performante, d'une rare solidité. Tout bonnement la plus hermétique de la division avec neuf buts encaissés en onze matches. Les Nantais et un certain Maxime Bossis tenteront de la prendre en défaut. En vain, les hommes de Robert Herbin, totalement relancés dans le sillage d'un Gérard Janvion et d'un Raoul Noguès des grands soirs, signant là leur cinquième succès de rang au terme de 90 minutes âpres (1-0).
En revanche, neuf mois plus tard, ils échoueront dans leur quête d'un onzième titre de champions de France, dauphins en l'occurrence d'une formation monégasque princière s'imposant sur le fil au Stade Louis II face à Strasbourg (1-0), quand, dans le même temps, l'ASSE faisait le job, étrillant Bastia (9-2) avant, une semaine plus tard, de s'incliner en finale de Coupe de France au terme d'un scénario fou, proprement mémorable, battue par le PSG aux tirs au but (2-2, 6 tirs au but à 5).
Vendredi 25 septembre 1981
À Saint-Étienne (Stade Geoffroy-Guichard), AS Saint-Étienne bat FC Nantes : 1-0 (1-0).
Arbitre : Georges Konrath; 24 597 spectateurs.
But pour Saint-Étienne : Nielsen (33e).
Avertissements à Saint-Étienne : Nielsen (38e), Larios (71e).
Avertissements à Nantes : Bibard (32e), Der Zakarian (39e), Adonkor (44e), Bertrand-Demanes (81e).
ASSE. Castaneda - Battiston (Lestage, 46e), Gardon, Lopez, Janvion - Larios, Platini (cap.), Zanon - Nogues, Nielsen, Bellus. Entraîneur : Robert Herbin.
FC NANTES. Bertrand-Demanes - Bibard, Der Zakarian, Michel (cap.), Bossis - Baronchelli, O. Muller, G. Rampillon (Tusseau, 68e) - Picot, Adonkor, Amisse. Entraîneur : Jean Vincent.
Derniers articles
ASSE - Bastia, le résumé vidéo
Il y a 25 minutes
Eirik Horneland : "On est en droit d'attendre plus de nous"
sam. 13 déc. à 22h49
Partage de points à Geoffroy
sam. 13 déc. à 22h01
La compo des Verts contre Bastia
sam. 13 déc. à 19h35
Trois infos sur l'adversaire des Verts
sam. 13 déc. à 10h30
Le programme des 13 et 14 décembre
ven. 12 déc. à 21h55
Ce qu'il faut savoir avant ASSE - Bastia à Geoffroy-Guichard !
ven. 12 déc. à 20h00
Les 18 Verts pour la réception de Bastia
ven. 12 déc. à 18h00
Dylan Batubinsika convoqué pour la CAN 2025
jeu. 11 déc. à 17h32
Eirik Horneland : "Faire avec une situation pas idéale"
jeu. 11 déc. à 16h30













