Joyeux anniversaire Alex !

Des jambes électriques, un sourire communicatif, des buts en pagaille et un style inimitable : en quatre saison (1999-2003), Alex Dias a marqué le public stéphanois. L’inverse est aussi vrai. Retourné au Brésil après son passage français, l’attaquant a régulièrement avoué avoir été marqué par ses années en Vert, lui qui a pourtant évolué dans plusieurs grands clubs du pays auriverde.

Des débuts en fanfare

Débarqué de Goias avec son ami Aloisio à la fin du siècle dernier, Alex n’a pas mis longtemps à se mettre le Peuple Vert dans la poche. Le 20 août 1999, face à Nancy, pour son premier match en Europe, le duo se montre déjà infernal. Alex permet aux Stéphanois d’égaliser quelques minutes après son entrée en jeu. Le passeur ? Aloisio. On inverse ensuite les rôles, Alex servant Aloisio pour le but du 2-1, et Geoffroy-Guichard assiste aux débuts du phénomène.

12 décembre 1999 : le chef d’œuvre

L’écrin stéphanois tombera définitivement amoureux de son génial Brésilien quelques semaines plus tard. Juste avant les cadeaux de Noël, Alex en dépose quatre devant le sapin des supporters stéphanois. Face à l’OM, balayé 5-1, l’attaquant offre un récital et crucifie des Marseillais dont les supporters ne tiennent pas à rester jusqu’à la fin de la représentation. Tant pis pour eux. Tant mieux pour le Chaudron, qui en oublie presque le froid polaire de la soirée. 4-0 après 28 minutes de jeu, 5-0 à l’entame du temps additionnel. Alex fête son état de grâce en reproduisant la panthère face à son public. Le bouquet final.

Un souvenir marquant

Avec 37 buts inscrits en 91 matches sous le maillot stéphanois, Alex a réussi à marquer de son empreinte l’histoire contemporaine de l’ASSE. Idole de toute une génération de supporters, le Brésilien est également l’auteur du 3000e but de l’histoire du club en première division. C’était le 16 février 2000, au terme d’un match fou face à Montpellier (5-4). Revenu à Saint-Étienne le 20 avril 2015, à l’occasion de la XIIe édition du Match contre la pauvreté, Alex avait gratifié son ancien public de nouveaux buts… Et d’une nouvelle célébration façon panthère. Inoubliable.