D1 Arkema Féminines Vendredi 15 Avril 2022 à 10h14

Jérôme Bonnet : "Un match à six points"

Le coach des Vertes, plus que jamais, se refuse légitimement à se résigner. Le maintien en D1 Arkema est encore envisageable, à condition de glaner trois succès. Un challenge difficile à relever mais enthousiasmant. Première pierre à l'édifice : ce samedi (14h30, stade Salif-Keïta) face à Guingamp, un concurrent direct.

Jérôme, le sprint final est lancé. Comment l'abordez-vous ?

Avec beaucoup d'envie et de fraîcheur physique. Compte tenu du report de notre match contre Dijon en raison des intempéries, on a été contraints de revoir nos plans, de nous adapter, de travailler différemment. On a donc fait un match de préparation, ce qui n'a pas été évident en raison de nombreuses défections au tout dernier moment. 


Samedi (14h30, stade Salif-Keïta), cette dernière ligne droite vous verra affronter Guingamp, un rival direct dans la course au maintien. Cette rencontre est-elle décisive ?

D'ici la fin de la saison, nous recevrons trois concurrents directs. Notre maintien passera, sans doute, par trois succès. Et donc, dès ce samedi, par une victoire face aux Bretonnes. On doit engranger des points et le plus rapidement possible.


Vous disposerez de l'ensemble de votre groupe ?

Les filles ont montré beaucoup d'envie lors des séances. L'adrénaline que génèrent ces matches à 6 points est bel et bien là. Le groupe se prépare au mieux. Par ailleurs, on a pu récupérer nos internationales : Kristina (Pantelic), qui a évolué face à l'Allemagne, est revenue; Nesryne (El Chad) a peu joué. Quant à Esther (Okoronkwo), elle a ressenti une gêne derrière la cuisse et ne s'est pas rendue au Canada, s'épargnant ainsi la fatigue d'un vol de neuf heures. Enfin, Kelly (Gago), est dans un état de forme optimal (elle avait été blessée à la cheville à Bordeaux). 


Votre équipe a régulièrement ouvert le score avant de craquer ? Comment l'expliquez-vous ?

Dans un premier temps, on a bien respecté le plan de jeu et cela nous a plutôt souri. Puis, on a déjoué. Est-ce dû à la peur ? À la fatigue ? À la réaction et à la qualité de nos adversaires ? Difficile à dire. Dans tous les cas, on a pas su enfoncer le clou, inscrire ce deuxième but, mettre à mal nos rivaux. Et dès lors, les vieux démons resurgissent.


Que vous ont apporté vos deux recrues du mercato d'hiver ?

De la fraîcheur et leur culture US. Toujours positives, elles ne doutent pas. Et cela a transpiré sur le groupe. Abby (Carchio) et Juliette (Vidal) ont apporté du dynamisme, suscité de la concurrence, de l'émulation. Elles ont donné de l'allant à notre entre-jeu. À l'image d'un cachet d'aspirine dans un verre d'eau, elles ont généré de l'effervescence !


On ne sent pas votre groupe sur le point de lâcher en dépit de sa longue série d'insuccès et la place de lanterne rouge qu'il occupe...

Exactement. Les filles n'ont aucune envie d'abandonner le navire. Elles sont focalisées sur le maintien, concernées par cet objectif. Samedi, c'est un match-piège qui nous attend, un match à six points. Si nous venions à l'emporter, cela redistribuerait les cartes et pourrait créer une dynamique positive. Il nous faut un déclic.


Et le match en retard face à Dijon, programmé le 23 avril, revêtirait dès lors une importance capitale ?

Bien sûr. Nous n'aurons pas le temps de cogiter. Il nous appartient donc de débuter une série pour continuer à y croire encore et entretenir l'espoir.

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