Pros Mardi 30 Oct. 2018 à 16h06

Jean-Louis Gasset: "Une ossature solide"

Pour l’entraîneur stéphanois, pas question de faire l’impasse sur la Coupe de la Ligue, que les Verts entament par un nouveau déplacement à Nîmes, mercredi (21h05). Les Stéphanois se présenteront aux Costières pour gagner.

Jouer le même adversaire à cinq jours d’intervalle. Est-ce que ça change la préparation d’un match ?
Non car c’est une autre compétition. Que ce soit Nîmes ou un autre club, ça reste un tour de coupe qu’il faut passer. On l’aborde différemment d’une rencontre de championnat car c’est un match couperet. Demain soir, une équipe restera en course, l’autre sera éliminée. Il faudra jouer pour ne pas avoir de regrets.

Est-ce dans ces moments-là que vous songez à effectuer un turnover au sein de votre onze de départ ?
Ce n’est pas un turnover. Demain, il y aura une ossature solide accompagnée de quelques nouveautés avec des gens qui doivent me montrer qu’ils ont envie de rester dans cette équipe. On ne fait pas l’impasse comme la saison dernière où l’on avait mis beaucoup de joueurs remplaçants à Troyes car, le samedi suivant, on jouait Caen pour un match décisif. (Jonathan) Bamba nous avait fait gagner alors que je l’avais protégé et sorti au bout d’une heure le match d’avant. Un exemple : je laisse (Mathieu) Debuchy ici. Il est train de retrouver toutes ses sensations mais, trois matches en dix jours, et une petite récupération entre jeudi et dimanche, c’est dangereux. Pareil pour (Wahbi) Khazri et (Loïc) Perrin, qui feront un travail individualisé. Les coupes sont importantes, ici. On va essayer de bien maîtriser les deux matches de cette semaine, de gérer au mieux l’effectif pour les gagner.


On va se donner toutes les chances, comme beaucoup d’équipes, de passer ce tour. Tout le monde peut rêver d’aller au Stade de France


Comment abordez-vous cette entrée en lice en Coupe de la Ligue ?
Trouver une place pour les coupes est compliquée. Il y a quelques temps, j’étais avec le grand favori, où gagner les titres nationaux étaient le minimum syndical. Il est possible qu’à un moment donné, le PSG se fasse accrocher. On va se donner toutes les chances, comme beaucoup d’équipes, de passer ce tour. Tout le monde peut rêver d’aller au Stade de France. Ce serait très beau. Nous venons d’enchaîner trois rencontres sans victoire. Pour redonner le moral à tout le monde, je ne connais qu’une solution : gagner des matches.

Avec quelques jours de recul, comment jugez-vous la prestation de votre équipe vendredi à Nîmes (1-1) ?
J’ai revu tout le match. Je suis un peu moins catégorique concernant le fait que les deux équipes ont eu chacune leur mi-temps. Nîmes a poussé et pris des risques inconsidérés pour égaliser. Après leur but, on a repris le match en main et on a eu les occasions pour le gagner. Le gardien fait un arrêt magnifique sur un lob de (Rémy) Cabella et la frappe de (Yannis) Salibur, c’est comme un penalty. Si Yannis marque, il y aurait eu beaucoup de positif. Mais, je le répète souvent, le plus dur dans le football, c’est de marquer.

Quelles améliorations dans l’animation collective souhaiteriez-vous voir le plus rapidement possible ?
Le paradoxe, c’est que le but que l’on a pris arrive sur un contre après une faute technique au milieu. Il faut trouver plus de constance. On a une équipe inconstante : dans les résultats, où l’on est capables de gagner trois matches de suite puis ne pas gagner lors des trois suivants ; dans le jeu, où on peut dominer trois quarts d’heure avant d’avoir un trou d’air ; et sur les joueurs, où, dans les associations, un des deux est bon un match puis c’est l’inverse le match d’après. Mais, quand je vois la première mi-temps, j’ai confiance. Quand tout le monde sera à l’unisson….

Que demandez-vous précisément à vos hommes ?
Il faut être plus exigeant envers soi-même afin d’être plus efficace dans les deux surfaces. Quand on est en possession de la balle, chose que je veux, il faut qu’on anticipe un peu plus l’erreur technique. Tous les ballons sont importants. Il n’y en a pas un que l’on peut jouer tranquillement. C’est interdit à ce niveau-là. Il reste du travail, bien entendu, mais je suis confiant.

Comment avez-vous géré les conditions météorologiques difficiles et les chutes de neige ?
Les employés du club travaillent depuis ce matin comme des damnés pour déneiger le terrain synthétique. Certes, on jouera sur de l’herbe mercredi, mais on ne peut pas faire autrement. Sur la neige, le ballon ne roule pas. Dans quelques temps, on aura le terrain couvert qui sera tout neuf et à notre disposition. C’est une bonne nouvelle.

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