Jean-Louis Gasset : "Un groupe allergique à la défaite"
Le technicien stéphanois a vanté les qualités mentales de son équipe, auteure d’une grosse deuxième période pour l’emporter à Monaco (3-2).
Quelle analyse faîtes-vous de cette rencontre ?
En première mi-temps, on a été fébriles, on n’a pas eu notre maîtrise habituelle. Ils nous pressaient. On était contents de ne rentrer au vestiaire qu’avec un but de retard. Il a fallu changer de système et revenir à un autre, bien plus académique. On sortait le ballon tellement mal que c’était compliqué. Nous, il faut que l’on ait le ballon. On vient de remporter 19 points sur 21 avec, toujours, des hauts et des bas. Aujourd’hui, on a fait une très mauvaise entame, contrairement au match de la semaine dernière. Il y a encore des progrès à faire sur la longueur. Mais on a bien utilisé le ballon en deuxième période. Et là, on a fait peur.
Considérez-vous que l’Europe se rapproche ?
Je dis toujours qu’il faut d’abord jouer avant de regarder les autres. On a été intermittents ce soir mais on a fait le travail. On va garder la même humilité. On reçoit deux fois de suite et on sait que notre public va nous pousser. Ce seront deux finales à Geoffroy-Guichard.
À la mi-temps, il fallait être calme.
Qu’est ce qui a changé à la pause ?
À la mi-temps, je leur ai dit : "Quelle pression on a ?" On vous demande de faire un match de football. Il y a pire, non? Il fallait ramener de la lucidité et que l’on retrouve notre qualité de jeu. Il fallait être très calme. Tout le monde papillonnait. Ce n’est pas nous, ça. Ce groupe est allergique à la défaite.
Rémy Cabella est impliqué sur les trois buts. Comment jugez-vous ses prestations ?
Il est en train de réaliser une grande fin de saison. Il a été critiqué parce qu’il en rajoutait, il irritait. Là, c’est du très grand Cabella et, surtout, du Cabella décisif. Les trois entrants ont fait ce qu’il fallait.
Avez-vous été surpris d’’entendre une bonne partie du stade exulter après le troisième but ?
Vers le poteau de corner, c’était vert ! On aime que nos supporters soient avec nous même si on comprend ceux qui ne sont pas venus. Comme eux, on était solidaires de ce qui s’est passé le 5 mai 1992.
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