Pros Jeudi 20 Déc. 2018 à 17h13

Jean-Louis Gasset: "Offrir un cadeau à nos supporters"

Après une année à la tête des Verts, l'entraîneur stéphanois dresse son bilan personnel et souhaite offrir au Peuple Vert une victoire face à Dijon pour finir l'année.

Que pensez-vous de la distinction de meilleur joueur du mois de novembre obtenue par Wahbi Khazri?
Wahbi est un grand joueur. Je l'avais mis en tête de ma liste lors dernier mercato. C'est quelqu'un de courageux, qui montre l'exemple, qui se bat, c'est ce qu'aiment les gens de cette région. En plus de ça, il est malin, technique et adroit. Peu importe son positionnement, il marquera.

À mi-saison, estimez-vous l'ASSE bien placée au classement?
Le classement actuel est un peu tronqué mais cette 5e place est une position qui nous va bien. Avec le match contre Dijon, on espère encore améliorer notre quotidien. Avoir 30 points à la trêve serait bien mais ce qui nous importe c'est de maintenir la cadence à domicile. Au niveau du jeu, de l'état d'esprit et de l'efficacité, on est de mieux en mieux. Il faut qu'on reste sur cette continuité, qui plus est pour notre dernier match de l'année et devant notre public. Ça serait un beau cadeau de Noël pour nos supporters.


On n'a pas le droit à la fatigue quand on joue devant un public comme le nôtre

Comment expliquez-vous la différence de rendement entre les résultats glanés à domicile et à l'extérieur?
À domicile, on est plus concentrés parce qu'on n'a pas le droit à l'erreur ou à la fatigue quand on joue devant un public comme le nôtre. À l'extérieur, à part Paris et Lille, peu d'équipes nous ont vraiment surclassé mais il y a toujours eu un petit contretemps pour venir nous contrarier. On doit encore progresser car on n'est pas encore assez méchant.

Quel bilan faites-vous de votre première année aux commandes de l'ASSE?
Lors des six premiers mois, on a réussi notre mission. On a rétabli l'équilibre. Cette année, bon an mal an, on est là où on veut être même si on n'a pris qu'un point sur nos trois derniers déplacements. Mais on n'a ni le temps, ni le droit de s'apitoyer sur notre sort. Au niveau de l'ambiance, c'est un très bon bilan. Le contact avec les gens et les joueurs passe bien mais j'ai un métier où on ne savoure jamais vraiment. Le véritable bilan, je le ferai quand j'aurais mis fin à ma carrière.

Vous considérez-vous comme l'un des moteurs de ce renouveau?
C'est normal, je suis la locomotive, c'est moi qui doit donner le ton. Il faut toujours avoir le sourire et être positif en public. Face à mes joueurs, c'est parfois différent, je leur dis la vérité, ils le savent.

Quel regard portez-vous sur les jeunes joueurs que vous avez alignés depuis votre arrivée?
Les jeunes ont la chance que le club ait cette politique tournée vers la formation et c'est à nous de leur donner un coup de main pour continuer leur progression. William Saliba n'a que 17 ans mais il est en cours accéléré. Il est passé directement dans l'équipe professionnelle sans passer par la réserve. Cette saison, il a fait son premier match en pro, il a connu l'équipe de France. Il s'affirme de plus en plus et les anciens l'aident car ils sentent aussi son potentiel. Des détails montrent qu'il est encore en apprentissage. Assane Diousse est un bon petit, il travaille mais il a affaire à deux joueurs très complémentaires au milieu de terrain. Il doit être au même niveau qu'Ole Selnaes et Yann M'Vila pour jouer. Makhtar Gueye est très fort physiquement, il sait garder le ballon, il est bon de la tête. Il fait partie des jeunes à potentiel.


L'amour que les gens nous portent me touche

Êtes-vous sensible à la popularité dont vous jouissez auprès des supporters de l'AS Saint-Étienne?
Cet amour que les gens nous portent me touche et me fait plaisir. Ils sentent que nous ne sommes pas venus pour être en costard (sic). Avec Ghislain (Printant), on est venus pour une mission, on a mis le bleu et on travaille. Cette année, la mission est dangereuse mais c'est ce qui la rend belle. Faire débuter des jeunes au niveau professionnel, c'est aussi une très belle mission.

Que pensez-vous de votre prochain adversaire, le DFCO?
Dijon a bien débuté le championnat et ils connaissent un petit coup de mou en ce moment. Mais samedi, on jouera à domicile et quelle que soit l'équipe en face de nous, on se doit de jouer à fond parce qu'on est frustrés par nos résultats à l'extérieur et parce qu'on veut offrir ce cadeau à nos supporters. Ensuite, on aura une semaine pour se ressourcer en famille.

Avez-vous déjà arrêté votre programme pour la reprise?
Après une petite semaine de vacances, on reprendra le travail le 30 décembre ici, à L'Étrat. On achètera des patins, s'il faut reprendre sur la glace (rire). On aura deux ou trois séances un peu physiques pour préparer notre mois de janvier car ça va chauffer avec les matches à répétition. Entre-temps, je n'interdis rien aux joueurs. Je veux simplement qu'ils profitent de leur famille et de leurs amis et qu'ils soient à l'heure le jour de la reprise.

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