Pros Jeudi 16 Mai 2019 à 14h45

Jean-Louis Gasset : "Notre destin entre nos mains"

L’entraîneur stéphanois veut valider une qualification européenne dès samedi soir face à l’OGC Nice.

Vous allez devoir affronter l’OGC Nice avec plusieurs absences.
On fait avec. Déjà, au match aller, je m’en souviens, il avait été difficile de former une équipe équilibrée. On a travaillé différents systèmes avec les joueurs restants et beaucoup de jeunes de la Gambardella qui seront dans le groupe. Ça fait partie du métier. Il faut parfois inventer un joueur à un poste, changer de système pour embrouiller un peu l’adversaire.

Le scénario de la rencontre face à Montpellier vous a-t-il déçu ?
Je sais que l’expulsion est le tournant de ce match. Même si la leur était aussi sévère, que Rémy prenne le seul rouge de sa carrière, ce jour-là, à 11 contre 10… Après, c’était un peu plus difficile, surtout sans notre meneur de jeu. J’ai vu des gens déçus parce que le match ne s’est pas déroulé comme on l’a voulu. On a été moins bons dans l’utilisation du ballon, on ne s’est pas créé beaucoup d’occasions. Si on avait obtenu le nul, on aurait validé notre ticket. Mais, c’est le lot du football et on ne va pas réécrire l’histoire.

Comment jugez-vous l’équipe de Nice ?
Comme nous, Nice doit faire face à des absences notables. On a chacun nos blessés, nos suspendus. Nice n’aura pas sa charnière centrale, nous n’aurons pas nos leaders techniques. Il faut trouver un système, une composition, qui nous aideront à prendre trois points. On va peut-être jouer différemment, avec d’autres qualités. L’équipe sera peut-être moins technique mais elle compensera par d’autres valeurs. Nice n’a plus rien à jouer mais affronter une équipe décontractée est parfois dangereux.


Pouvoir fêter cette qualification avec nos supporters est peut-être un signe du destin. 

Voyez-vous la 3e place comme un objectif désormais inaccessible ?
Je vous l’ai dit la semaine dernière : on veut valider la 4e place. Si l'on jouait à la pétanque, on dirait qu’on a trois boules pour finir (sic). On a raté la première, il nous en reste deux. Après Montpellier, on était déçus. C’était un coup d’arrêt après une série de six victoires et un match nul. Il faut repartir et se dire qu’on va jouer une deuxième balle de match dans un stade acquis à notre cause. Pouvoir fêter cette qualification avec nos supporters est peut-être un signe du destin. En tout cas, c’est le scénario que j’ai imaginé.

Dans quel état d’esprit abordez-vous cette nouvelle balle de match pour l’Europe ?
On a notre destin entre nos mains. Voilà pourquoi il ne faut pas s’éparpiller. Il faut en profiter et enfoncer le clou. On a manqué le coche vendredi dernier. On a une autre possibilité de valider notre objectif samedi. Ma pensée actuelle est de réussir l’objectif du club : amener l’équipe là où elle veut aller, dans son ADN, qui est la Coupe d’Europe.

William Saliba, appelé pour la Coupe du monde U20, sera-t-il disponible lors du dernier match de la saison ?
J’ai échangé avec Bernard Diomède, beaucoup échangé même, notamment en début de saison. Il avait une place vacante en défense. Je lui avais dit : "Attends six mois, et je te montrerai quelque chose !" Il a pris William parce qu’il peut jouer en charnière centrale et dépanner sur le côté droit, même si ce n’est pas sa tasse de thé et qu’il ne fera pas une carrière à ce poste-là. J’espère que, vendredi soir, notre objectif sera atteint et que William pourra tranquillement rejoindre Bernard Diomède.

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