Ghislain Printant : "On ressent une grande fierté"

Comment se déroule ce stage à Washington ?

On a été très bien accueillis et on peut profiter de très belles installations pour s’entraîner. On souffre énormément de la chaleur mais on a fait en sorte d’adapter le contenu des séances et la charge de travail.

Quel impact aura la chaleur sur votre management ce jeudi face à Montpellier?

Il ne faut pas perdre de vue que l’on est en préparation, même si l’équipe qui démarrera aura plus de temps de jeu que lors des deux premiers matches amicaux. On tiendra compte de l’état physique de chacun et on sera vigilants par rapport au rythme de la rencontre

Le fait d'affronter le MHSC pour vous, le natif de Montpellier, constitue-t-il un évènement particulier ?

Oui, c’est certain. On a voyagé ensemble avec Montpellier et on a donc eu le temps d’échanger (rires) ! Au-delà de ça, Saint-Etienne-Montpellier reste un match de préparation. Le plus important, c’est le jeu que l'on va produire et le contenu de la rencontre. L'objectif est que les joueurs puissent emmagasiner du temps de jeu tout en évitant les pépins.

Que pensez-vous de l’organisation des EA Ligue 1 Games, qui vise à promouvoir le football français aux États-Unis ?

C’est une belle initiative pour le foot français. C'est aussi fabuleux de pouvoir emmener l'AS Saint-Etienne sur le continent américain. Cette tournée permet à nos supporters, américains ou français expatriés, de pouvoir voir les Verts. Et, les Verts, ça reste une institution. On participe à la première tournée aux Etats-Unis de l'histoire du club et on ressent une grande fierté.

J’essaie d’être moi-même et je pense que les joueurs n’ont ressenti aucun changement par rapport à mon attitude des dix-huit derniers mois.

Qu’attendez-vous de cette rencontre face à Montpellier ?

J’espère que l’on va monter un petit peu en régime. Il faut savoir que le groupe est loin d’être au complet. Cette tournée aux Etats-Unis permet aux jeunes de prendre de l’expérience aux côtés de nos cadres. On ne peut pas parler encore d’automatismes mais il est important d’avoir de la cohérence dans ce que l’on va proposer.

Comment vivez-vous la succession de Jean-Louis Gasset à la tête de l’équipe professionnelle ?

J’ai essayé d’endosser son costume. Je suis un peu plus en retrait dans les séances, mon staff les anime même si j’interviens car c’est dans mon ADN d’être proche de mes joueurs. En tout cas, tout s’est fait naturellement. Je ne me suis pas posé de questions. J’essaie d’être moi-même et je pense que les joueurs n’ont ressenti aucun changement par rapport à mon attitude des dix-huit derniers mois, même si lorsque vous devenez entraîneur d’une équipe de Ligue 1, la pression est permanente. On a l’habitude, on essaie de vivre avec, de travailler avec nos objectifs en tête. Il ne faut pas chercher à tout révolutionner. Ma volonté était que les cadres soient présents à nos côtés pour encadrer nos jeunes. J’ai lu certains témoignages qui ont conforté ma décision d'accepter la proposition des présidents. Quand vous sentez que les garçons sont derrière vous, c’est important, même quand le costume change. Rester le même est dans ma nature.

Quels sont vos premiers objectifs en ce début de saison ?
Bien figurer dans toutes les compétitions. Saint-Étienne est attendu en Europe car nos supporters aiment cette compétition. Il faudra répondre présent. Après, pour y goûter à nouveau, il faudra être régulier en championnat et bien figurer dans les coupes. Voilà pourquoi on essaie d’avoir un groupe capable de répondre à ces attentes.