Franck Honorat, la flèche toulonnaise
Minot déjà, le Toulonnais n’était pas avare d’efforts. Et allait vite. Très vite. Trop vite pour ses adversaires accrochés en vain à ses basques. En signant à Saint-Étienne, Franck Honorat a souhaité donner un coup d’accélérateur à sa carrière.
"C’était un bon petit. Sérieux, toujours à l’écoute. Et respectueux avec ça !". Christian Conforto, l’un des premiers coaches de Franck Honorat, garde un excellent souvenir de "ce gamin attachant, facile à gérer. Franck jouait là où il était le plus utile à l’équipe. Il a toujours été au service du groupe. Sa récente rentrée à Nantes dans un rôle de piston qui lui était pourtant inhabituel l’a d’ailleurs démontré. Franck jouera là où le coach le souhaitera. Sans état d’âme. Sans renâcler. Dès son plus jeune âge, il était déjà comme ça."
Franck était véloce, puissant. Il était régulièrement désigné meilleur joueur des tournois auxquels nous prenions part.
Et son éducateur en benjamins au Sporting Club de Toulon, sa ville natale, de se féliciter de son éclosion au plus haut niveau. "J’ai déjà encadré des jeunes ayant intégré des centres de formation. Je pense à Joris Mendy et Sofiane Hachani, qui ont également porté le maillot vert ou l’actuel gardien du Sporting, Florian Andréani, passé par Monaco. Mais Franck est le seul, en revanche, à avoir passé le cap et signé pro". Une fierté légitime pour Kiki Conforto qui se remémore "ces courses tranchantes. Franck était véloce, puissant. Il était régulièrement désigné meilleur joueur des tournois auxquels nous prenions part. Il avait déjà de grosses qualités et se donnait toujours à fond. En U15, il a rejoint Sanary qui évoluait en DHR, un niveau de jeu que nous ne pouvions lui offrir dans la mesure où nous n’étions engagés qu’en Ligue Promotion." C’est précisément à Sanary que l’OGC Nice a repéré Franck à 15 ans. Footballistiquement et humainement, il avait tout pour réussir. "Je me souviens d’un garçon riche d’une très bonne éducation, jouissant d’un environnement familial équilibré, très sain. Nous avons d’ailleurs beaucoup travaillé avec ses parents. Ils ont été partie prenante de sa formation", confie Manuel Pires, entraîneur chez les Aiglons. "Au sein du club où nous prônions les valeurs de travail et de respect, il faisait l’unanimité et suscitait l’admiration des éducateurs, des enseignants et du corps médical."

Sur le terrain également où il faisait de grosses différences. "Toutes catégories d’âge confondues, il était le plus rapide. Il aimait prendre la profondeur, faire valoir sa vitesse. Cependant, il avait également quelques lacunes. Des problèmes de coordination notamment mais également d’un point de vue tactique ou dans ses déplacements. Il a énormément bossé pour pallier ces manques. Là où il faisait preuve parfois de précipitation, j’ai pu noter qu’à Sochaux, il avait grandi, mûri. Plus posé, il avait acquis une vraie culture tactique. Il avait pleinement pris conscience que son potentiel athlétique ne pouvait lui suffire pour aller plus haut. Je suis ravi de sa réussite actuelle. Pour franchir le dernier palier, il lui faudra sans doute être plus tueur, plus individualiste, sans doute moins altruiste", estime l’ancien technicien du club azuréen.
Nul doute que Franck Honorat, sous la direction de Claude Puel, saura franchir ce cap et rallier, chez les Verts comme à Toulon ou Nice, tous les suffrages.
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