Eirik Horneland : "On doit tous se questionner"
L'entraîneur des Verts a évoqué le revers stéphanois concédé à domicile face au Mans (2-3).

Un rendez-vous manqué
Le sentiment n'est pas bon, c'est sûr. C’est un deuxième match perdu consécutif à la maison. Ce n’est pas acceptable pour un club comme le nôtre aux vues de nos ambitions. Perdre, c’est une chose. Mais nos performances sur ces deux derniers matchs à la maison ne sont surtout pas suffisantes. Nous ne créons pas assez de choses collectivement, on ne construit pas d’attaques coordonnées. On commet trop de pertes de balles, c’est uniquement notre faute. On a des moments clés où l’on ne marque pas, à l’image de la première opportunité de Zuriko Davitashvili ce soir. Nos adversaires, eux, ne manquent pas de marquer. Ensuite, on se met la pression tout seuls. En deuxième période, c’est pareil. Igor Miladinovic passe tout proche du but avant que Le Mans ne marque à nouveau. Globalement, on n’a jamais réussi à prendre le match par le bon bout.
Un deuxième revers à domicile
Je m’interroge aussi sur ce bilan. Sur le tout début de match, je vois de bonnes choses d’entrée. Si on marque sur cette première grosse opportunité, le rythme de cette rencontre est bien différent. Ce stade, cette atmosphère méritent mieux, méritent un bon football pour vibrer. Ça fait deux fois de suite que nous nous inclinons ici. C’est bien trop. On voulait construire sur le succès à Montpellier. Mais ce résultat fait mal. Bravo au Mans qu’on ne peut que féliciter. Ils ont fait ce qu’il fallait pour nous mettre en difficulté.
Une remise en question
Bien sûr qu’on doit se questionner après deux revers à la maison. Je dois me questionner, les joueurs aussi. On doit avoir une analyse collective pour avancer. Nous ne montrons pas toute la qualité de notre équipe, nous sommes trop fébriles à domicile, trop fragiles. Après dix journées, le bilan n’est pas parfait du tout. À domicile, comptablement, on n'est pas à la hauteur de nos ambitions. Par moments, collectivement, on crée des choses intéressantes. Mais sur la longueur, on manque toujours de régularité. Je ne peux pas me satisfaire ni du bilan comptable, ni de nos performances jusqu’ici.