Christophe Galtier: «Jouer notre jeu»

La défaite subie face à Nice, dimanche dernier, peut-elle avoir un impact sur le match face à la Lazio Rome ?
Généralement, préparer un match européen face à une équipe très forte en perdant en championnat n’est pas très positif. Après, ce sont deux matches totalement différents. Les matches de Coupe d’Europe se jouent dans des contextes particuliers. Je ne pense pas que cette défaite de dimanche va jouer sur notre mental, sur notre moral.

Quel regard portez-vous sur la Lazio Rome ?
Je trouve que le football italien est revenu à un niveau intéressant ces dernières saisons. La Juventus Turin est une équipe très forte, qui marche bien en Europe. Derrière elle, d’autres formations ont suivi le chemin. La saison dernière, la Lazio est passée très près d’une qualification directe en Ligue des Champions. Lorsque l’on termine troisième du championnat italien, c’est qu’on possède de grosses qualités. Cette saison, elle sera encore à la lutte pour les places d’honneur. Elle a gagné en championnat et a su prendre un bon point en UEFA Europa League. La Lazio fait partie des grands clubs de ce championnat, tout comme l’AS Roma, entraînée par Rudi Garcia, que je connais très bien, et qui a su redonner des résultats à ce club.

Quel est, selon le vous, le point fort de cette équipe ?
Elle a un potentiel offensif très important, avec de jeunes joueurs, mais avec beaucoup de qualités techniques et de percussions. S’il y avait un point fort à sortir de cette formation, ce serait son secteur offensif. Nous ne sommes pas favoris, c’est une évidence. Mais, avec beaucoup de modestie et d’humilité, nous allons jouer notre jeu actuel et essayer de battre la Lazio.

Craignez-vous que le grand stade olympique sonne creux ce jeudi ?
Je regretterai forcément qu’il n’y ait pas beaucoup de monde au stade. L’UEFA Europa League, pour nous, Français et Stéphanois, est une compétition importante. C’est dommage que les matches de la phase de groupes n’attirent que peu de monde à l’extérieur. Je le regrette sur un plan personnel. Nous nous battons toute la saison pour vivre ce genre de déplacements, et connaître des ambiances différentes. Ce ne sera peut-être pas le cas demain, et de façon certaine en Ukraine, où nous évoluerons à huis clos face au Dnipro. Encore une fois, je le regrette.