Christophe Galtier: «C’est une finale»

Comment abordez-vous le déplacement à Nice, samedi ?
Il y a un parfum européen à Saint-Etienne. C’est une semaine particulière car nous fêtons les 40 ans de Glasgow. Ce match à Nice est une finale. Je veux que les joueurs l’abordent de la sorte. Nous battons Nice et nous sommes européens. Ils joueront avec leurs caractéristiques, et nous, avec les nôtres. Ce n’est pas un match de coupe d’Europe, car nous ne partons pas la veille et nous ne nous entraînerons pas sur le stade de l’adversaire. Mais, par le contexte, ce n’est pas un match comme les autres.

Quel regard portez-vous, avec le recul, sur la rencontre face au TFC ?
On ne peut pas seulement s’appuyer sur les qualités de notre gardien. Nous avons frôlé la correctionnelle face à Toulouse. Nous ne pourrons avoir la même entame lors des deux dernières rencontres de Championnat. Nous avons failli sur le plan du jeu, du mental et des responsabilités. A Nice, il faudra d’autres ingrédients. Si nous ne sommes pas concentrés dès le départ, les choses se compliqueront. Ceux qui sont les plus forts mentalement joueront, c’est une certitude. Peut-on obtenir un résultat positif en ne pensant qu’à défendre ? Je ne sais pas. Ce qui est certain, c’est que, si nous défendons mal, nous perdrons.

Comment jugez-vous l’OGCN, un point derrière vous au classement ?
Nice est une des références de notre Championnat. C’est l’une des équipes qui joue le mieux au football. Offensivement, c’est très fort. Là-bas, dans l’adversité, il faudra être très solide. Leur public va les pousser, et c’est normal, car eux aussi y croient.

Nice est un adversaire encensé pour son jeu, alors que l’on parle davantage de solidité concernant votre équipe.
Ce sont les caractéristiques des deux effectifs, deux effectifs qui sont différents.  Je pars du principe qu’une équipe qui a une bonne défense a de plus grandes chances d’avoir des résultats. Il est très difficile d’enchaîner des saisons à plus de 50 matches, comme ce fut le cas pour nous lors des deux derniers exercices. Malheureusement, l’équipe a été victime d’absences dans le secteur offensif. J’accepte que Nice joue beaucoup mieux. Mais, aujourd’hui, nous sommes devant. Et les garçons vont tout faire pour le rester après le match de samedi.

Comment se porte Robert Beric ?
La semaine dernière, il était bien mais craintif dans les duels. Cette semaine, lors de trois situations en séance, il s’est engagé sur deux. Il est là, il est en train de se libérer sur un plan mental. Je ferai le point avec lui vendredi, mais je n’exclue rien quant à sa présence dans le groupe.