Face à Troyes, les Stéphanois, menés 2-0 dès la demi-heure de jeu, ont réduit l'écart sur pénalty avant d'en rater un deuxième à une minute de la fin du temps règlementaire. Ils s'inclinent 1-2.
Il y a parfois des signes qui ne trompent pas et des matches durant lesquels, sans que l'on sache vraiment pourquoi, rien ne vous sourit ou presque. Ce samedi, à Troyes, les Verts ont expérimenté ce type de rencontres. Menés au score dès le quart d'heure de jeu, ils voyaient les Troyens creuser l'écart à peine la première demi-heure de jeu passée, sur pénalty. «Notre première période fut trop moyenne pour que l'on puisse espérer quelque chose, regrettait l'entraîneur Thierry Oleksiak. Nous avons des bons passages dans un match mais nous n'arrivons pas être performants sur l'ensemble d'une rencontre.»
Les Stéphanois le montraient lors du deuxième acte en étant bien plus cohérents dans leur jeu. Placés plus haut, ils récupéraient le ballon dans des zones bien plus intéressantes. Adrien Valente, sur pénalty, encore, réduisait l'écart cinq minutes après le retour des vestiaires. Les visiteurs poussaient ensuite et se procuraieNt nombre d'occasions, notamment par Vandamme, remuant aux avants-postes. Une minute avant le terme, Saint-Louis manquait malheureusement son pénalty, le plus décisif des trois tirés dans l'après-midi. «Notre moyenne d'âge est faible, nous sommes dans un apprentissage compliqué du CFA, expliquait Thierry Oleksiak. Nous manquons d'intelligence sur certaines phases de jeu et faisons parfois les mauvais choix. Il nous faut du temps et du travail collectif pour nous améliorer.»
