C. Galtier : «Un bon Saint-Etienne ne suffira pas»

Comment qualifierez-vous le rendez-vous  face au PSG en quart de finale de la Coupe de la Ligue ?
Ce match a de la saveur. Nous recevons l’une des meilleures équipes du championnat avec, comme enjeu, une qualification pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue. Cette compétition nous tient à cœur. J’espère que nous vivrons une belle soirée avec une qualification au bout.

Comment jugez-vous le rapport de forces entre les deux équipes ?
Contrairement à ce que beaucoup peuvent imaginer, nous sommes loin d’être les favoris. Le PSG est le favori. Nous devrons jouer avec un réel plaisir de créer un exploit et non avec de la pression. Nous devrons être très déterminés. Un bon Saint-Etienne ne suffira pas. Nous ne devrons pas être au niveau du match de Reims. Nous devrons être à la hauteur de nos matches de Coupe d'Europe et du derby.

La situation actuelle du PSG change-t-elle votre approche du match ?
Nous sommes très lucides. Le PSG n’a perdu que deux matches en championnat depuis le début de saison. Il n’a eu qu’un petit passage à vide d’une heure, samedi dernier, face à Bastia. C’est tout. Le grand Real Madrid a également connu un accident en ce début d’année. Le PSG est une grande équipe avec de joueurs de classe internationale.  Ses individualités vont servir le collectif. A un certain moment, elles font la différence. Le PSG aime les rendez-vous importants. Il est habitué à la pression.

«Jouer à Geoffroy-Guichard donne beaucoup d’excitation»

Aimez-vous jouer face au PSG ?
C’est toujours intéressant d’affronter de bonnes équipes. Ça sert dans la progression. Les confrontations face au PSG  sont souvent des matches à rebondissements. Je veux retenir plus particulièrement la rencontre où nous avions remonté deux buts d’écart (2-2, le 17 mars 2013). Jouer à Geoffroy-Guichard donne beaucoup d’excitation et de motivation. Geoffroy-Guichard sera très chaud. Nous allons tout faire pour réussir l’exploit.

Que vous reste-t-il de la défaite en championnat au Parc des Princes, en août dernier (5-0) ?
Nous ne méritions pas mieux ce jour-là. Nous étions fatigués par les 120 minutes du match précédent face à Karabükspor, trois jours auparavant.  Nous avions également des absences et des joueurs moins en forme qu’actuellement.

Avez-vous été rassuré par les performances de Stéphane Ruffier après son erreur commise face au PSG ?
Je n’avais pas besoin d’être rassuré car je n’ai jamais été inquiet.