Interview Pros Vendredi 16 Oct. 2020 à 18h20

Adil Aouchiche : "Je suis un amoureux du football"

De la banlieue parisienne jusqu’à la pelouse de Geoffroy-Guichard, le jeune milieu de terrain a déjà effectué beaucoup de chemin. Sans jamais se défaire d’une passion viscérale pour son sport, et le ballon en tant que tel.

Il a fêté ses 18 ans en juillet dernier et vivra sans doute ce dimanche son dixième match en professionnel. Pourtant, Adil Aouchiche se prête volontiers au jeu des photographes lorsqu’il faut poser devant l’objectif. Avant de s’épancher pour une interview en mode "footeux", le numéro 17 veille à rester hydraté, le tout avant l’entraînement collectif du jour. Serein et épanoui, le jeune milieu de terrain stéphanois en impose déjà, lui qui s’inscrit parfaitement dans le projet de l’ASSE. Loin de Mitry-Mory, où il a grandi, mais proche de son attitude de toujours. Celle d’un mordu du ballon rond.


Quels sont tes premiers souvenirs de foot ?

Ceux des matches que j’ai disputés sur un petit terrain en herbe situé juste à côté de chez moi, à Mitry-Mory. J’insiste sur "petit" car les dimensions étaient vraiment limitées. Sur ce genre de terrain, si tu n’as pas de qualités techniques, tu es foutu ! C’est là que j’ai commencé à développer mon amour du ballon. Je veux toujours toucher le ballon, en avoir un entre les mains. Alors qu’à l’époque, on m’interdisait justement de le toucher avec les mains ! C’était avec les pieds, et uniquement avec les pieds.


Viens-tu d’une famille fan de football ?

Mon père a évolué longtemps en amateur en région parisienne. Mon frère et mes cousins sont des fanatiques de football. Chez mes parents, la porte-fenêtre et le poteau de l’escalier forment une sorte de cage. C’était parfait pour jouer ! On a cassé quelques lustres mais on a continué de jouer (rires). C’est d’ailleurs encore le cas quand je rentre.



Comment as-tu débuté le football en club ?

J’ai eu ma première licence à Mitry-Mory puis je suis allé jouer à Villepinte et à Tremblay-en-France, qui a développé une vraie académie pour jeunes joueurs. J’ai beaucoup progressé là-bas. Je garde en mémoire la première paire de crampons et les premiers maillots. J’ai toujours été un fan de ça. Ce sont des objets que j’aime garder.


Ce fut le cas quand tu es arrivé au PSG ?

Bien sûr ! Recevoir son premier paquetage, quand on a 12 ans et qu’on rêve de devenir professionnel, c’est un grand moment. Je n’ai jamais perdu cet amour pour les chaussures, les maillots, les ballons. Cela a construit ma passion. Moi, je me définis comme un amoureux du football.


Que retiens-tu de tes années au centre de formation du PSG ?

Le travail tactique. L’instinct prend de l’importance mais l’intelligence de jeu aussi. Thiago Motta, qui m’a coaché en U19, m’a énormément enseigné et transmis son savoir. Il m’a fait évoluer à tous les postes du milieu de terrain : sentinelle, relayeur, numéro 10. L'objectif, c’était que je comprenne toute la palette que doit avoir un joueur qui évolue à mon poste. Je dois avouer que je n’étais pas convaincu au début, car je devais faire une croix sur les statistiques. Aujourd’hui, je ne peux que le remercier.



Ça fait quoi de s’entraîner avec les stars parisiennes quand on a 17 ans ?

J’ai beaucoup observé et appris des grands joueurs que compte le PSG. Je me suis retrouvé avec des joueurs comme Neymar Jr. ou Angel Di Maria, que j'avais toujours regardé à la télé ou sur YouTube. C’était magnifique.


Comment juges-tu tes premiers mois à l’ASSE ?

Très positifs. Déjà, je suis heureux de mon intégration. Elle n’a duré que quelques jours. Dès le premier entraînement, j’avais parlé avec quasiment tout le monde. Le feeling passe naturellement avec l'ensemble du vestiaire et tout le monde tire dans le même sens. Je ne pouvais pas rêver de meilleur groupe. D’un point de vue sportif, je monte en puissance. Le coach me fait confiance, il m’a titularisé six fois sur six. C’est la preuve qu’il compte sur moi. Le but, c’est de ne pas le décevoir et de travailler très dur.


Qu’as-tu préféré de ce début de saison ?

Beaucoup jouer ! J'ai eu la chance d'enchaîner les rencontres et c'est une satisfaction. Ensuite, la victoire au Vélodrome était forte. Le club n’avait pas gagné depuis plus de 40 ans là-bas. On voulait effacer cette statistique. Et, pour un Parisien comme moi, jouer à Marseille n’est jamais anodin. Au-delà de ça, on s’est prouvé qu’on pouvait faire de belles choses face à une grosse équipe. Et, personnellement, mon premier but en Ligue 1 à Nantes a été également marquant. Ça fait partie des moments que je rêvais de vivre quand j’étais plus jeune.


Le coach me fait confiance, il m’a titularisé six fois sur six. C’est la preuve qu’il compte sur moi. Le but, c’est de ne pas le décevoir et de travailler très dur

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