90 ans, 10 dates Musée des Verts Jeudi 02 Nov. 2023 à 12h35

1970 : Évidemment, c'est les Verts !

Présenté par Epi on web

Avant de célébrer avec le Peuple Vert ses 90 ans ce samedi lors de la réception du Paris FC (15h), retour sur les grandes dates qui ont marqué l'AS Saint-Étienne.

L’ASSE, qui domine outrageusement le Championnat, conforte sa suprématie sur le football français avec un nouveau doublé.

À l’aube du nouvel exercice 1969-1970, Saint-Étienne est sûr de sa force, et Albert Batteux privilégie la stabilité de son effectif, sachant qu’il peut compter sur l’incorporation progressive de jeunes joueurs. Si bien que deux renforts seulement intègrent la maison verte : José Broissart, moteur des Espoirs, et le Yougoslave Spasoje Samardzic, ex-joueur de Feyenoord compensant le départ d’André Fefeu.


Les premières journées donnent raison à l’entraîneur. Après des victoires sur Ajaccio (3-1) et Metz (2-0), les Verts dynamitent Rennes, une des bonnes équipes du Championnat, lors de la 4e journée (8-2, quatre buts d’Hervé Revelli). L’AS Saint-Étienne est donc en tête du classement quand il s’agit, le 27 août, d’effectuer le déplacement sur la Canebière où l’attend l’OM de Marcel Leclerc, que tout oppose à Roger Rocher. Jamais le stade Vélodrome n’a été aussi plein, d’autant que des spectateurs sans billet parviennent à enfoncer les forces de l’ordre pour s’installer sur les bords de la pelouse. M. Machin, arbitre de la rencontre, hésite même à donner le coup d’envoi, soutenu par Rocher, tandis qu’au contraire Leclerc le pousse à faire jouer le match. Dans la pagaille générale, Carnus est même victime d’un vol : on lui a dérobé sa casquette et ses gants !

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La rencontre débute néanmoins et, dans les premières minutes, alors que Polny bouscule Magnusson, des supporters marseillais n’hésitent pas à entrer sur le terrain pour frapper le défenseur stéphanois. Dans cette ambiance survoltée, les Marseillais rentrent au vestiaire menés deux buts à un (buts de Keita et Larqué pour les Verts). Mais, au retour des vestiaires, les Phocéens réagissent et égalisent par Loubet, déjà auteur de l’ouverture du score. Heureusement, dans la foulée, l’ASSE reprend l’avantage par Keita. Si Djorkaeff, à la 75e minute, pense avoir rétabli l’équilibre, M. Machin refuse le but pour hors-jeu et la victoire revient à Saint-Étienne (3-2).


Meilleure attaque, meilleure défense, meilleur buteur, ...

Les Verts ont la main mise sur le Championnat et leur concentration est totale. Après leur retentissante victoire face au Bayern Munich, en Coupe d’Europe, ils sont allés vaincre Lyon à Gerland 7-1, très large succès qu’ils confirmeront au retour en s’imposant 6-0 à domicile. S’ils sont tenus en échec par Angoulême et Sochaux, ils restent néanmoins invaincus à l’issue de la phase aller et sont sacrés champions d’automne avec sept points d’avance sur Bordeaux. Ils concèdent leur première défaite sur la pelouse du Stade Rennais (0-1) quelques jours avant Noël, sur un but de Rodighiero malgré une manchette de Carnus. Il n’y aura que deux autres revers jusqu’à la fin de la saison, tous deux à Geoffroy-Guichard, face à Angers et Nantes lors des dernières journées. Mais ces échecs peuvent être mis sur le compte de la démobilisation, le sacre étant acquis depuis longtemps : les Stéphanois ont empoché leur sixième titre de champions de France après une victoire (5-0) face à Rouen, avec onze points d’avance sur leurs dauphins marseillais.


Pour les Verts, le triomphe est total : le titre avec la meilleure attaque (88 buts), la meilleure défense (30 buts encaissés), la place de meilleur buteur pour Hervé Revelli (28 buts) et la Coupe Gambardella avec de jeunes joueurs prometteurs parmi lesquels Patrick Revelli, Jacques Santini ou Christian Synaeghel… sans même parler du triomphe en finale de Coupe de France face au FC Nantes.


Tant et si bien que Georges Pompidou, président de la République, salue cette série d’exploits en recevant l’équipe stéphanoise à l’Élysée, le 24 juin 1970. Dommage que la fin de saison ait été marquée par la grave blessure d’Aimé Jacquet, victime d’une rupture du tendon d’Achille, alors qu’il porte le maillot vert depuis dix ans. Il ne reviendra jamais à son meilleur niveau.


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