Avant la rencontre face à l’AS Monaco, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont évoqué la situation actuelle du club. Le Président du Conseil de surveillance et le Président du Directoire ont présenté leur plan d'action pour redresser la situation du club.
LE MODE DE GOUVERNANCE
Bernard Caïazzo : «Un Conseil de surveillance s’est tenu ce vendredi, comme chaque trimestre. Depuis 2010, nous fonctionnons selon le même modèle, avec un Conseil de surveillance et un Directoire. Grâce à ce mode de gouvernance, nous avons connu plusieurs belles années. Mais jamais je n’aurais pu imaginer vivre des moments comme ceux que nous vivons. C’était pire en 2009 mais la situation d’aujourd’hui est inquiétante et il faut réagir. Nous sommes tous dans la souffrance. Après, il y a le courage, les responsabilités que nous assumerons. Le passé l’a démontré : chaque fois que nous sommes unis, solidaires et bien compacts, nous nous relevons. L’ASSE est toujours le 4e club français à l’indice UEFA grâce à ses bonnes performances en UEFA Europa League. Mais, aujourd’hui, l’environnement a changé. Nos concurrents sont mieux armés avec des investisseurs puissants qui font la différence. L’ASSE jouera le milieu du tableau si elle ne parvient pas à attirer un investisseur puissant. Trouver cet investisseur est l’une des missions du Président de Conseil de surveillance. Ce vendredi, le Conseil de surveillance a validé le plan du Directoire et les solutions proposées pour sortir de cette situation. Roland Romeyer et son équipe ont les moyens de redresser la situation. Quelles que soient les solutions mises en place, le club ne retrouvera pas une ambition européenne sans un investisseur puissant. C’est une condition nécessaire pour atteindre ce niveau de performance. »
LE PLAN D’ACTION
Bernard Caïazzo: «Ce vendredi, le Conseil de surveillance a validé le plan du Directoire et les solutions proposées pour sortir de cette situation. Roland Romeyer et son équipe ont les moyens de redresser la situation. C’est un plan très cohérent qui a été proposé : réaliser un mercato avec des renforts qui améliorent l’équipe, faire évoluer le management de l’ASSE et accueillir un investisseur puissant. Quand l’investisseur arrivera, Roland et moi serons à sa disposition. L’institution est la priorité. Je suis confiant. La peur ne nous fera pas avancer. Regardez où était Nantes la saison dernière. Même avec 20 points à la trêve, ce que je n’espère pas, nous aurons tous les éléments pour évoluer. Il n’existe qu’une seule et unique solution pour le futur du club : l’arrivée d’un investisseur puissant. C’est le point essentiel de la démarche.»
L’ARRIVÉE D’UN NOUVEL INVESTISSEUR
Bernard Caïazzo : « La banque Lazard est mandatée pour trouver un investisseur puissant. Elle nous a demandés une confidentialité absolue. Malgré la situation actuelle, notre club est attractif. Dans les cinq grands championnats, il n’y a pas trois clubs qui ont le même pouvoir d’attraction. Nous espérons concrétiser en 2018. Mais, contrairement à d’autres clubs, nous ne sommes pas dans une urgence financière. Nous sommes le seul club français qui affiche, depuis plusieurs saisons, un résultat positif. La bonne gestion est un attrait supplémentaire pour un potentiel investisseur. Je suis persuadé que nous aurons un investisseur puissant et de qualité dans les prochains mois. Que Roland et moi s soyons là ou pas n’a aucune importance.»
LE MERCATO
Roland Romeyer : « Nous préparons activement le mercato. Dominique Rocheteau, Julien Sablé, Jean-Louis Gasset, David Wantier et la cellule de recrutement sont à pied d’œuvre pour cibler les recrues et trouver des portes de sortie aux joueurs susceptibles de nous quitter. Le staff technique et la cellule de recrutement choisissent les joueurs. Bernard et moi sommes maîtres du volet financier. Nous n’avons jamais imposé de joueurs à un coach. Christophe Galtier puis Oscar Garcia ont toujours validé le recrutement. Cette saison, nous sommes conscients d’avoir commis des erreurs. Mais, je le répète, aucun joueur ne nous a rejoints sans l’accord du coach. C’est Oscar Garcia qui a convaincu Loïs Diony de signer chez nous. Hélas, un buteur doit être en confiance pour marquer. »
