Même s’il aurait aimé voir son équipe remporter un match qu’elle a dominé, le technicien stéphanois a apprécié les valeurs de combat de ses hommes, qui ont su revenir deux fois.
Quelle analyse faites-vous de la rencontre ?
Nous avons marqué deux buts, c’est déjà bien, mais nous en avons encaissé aussi deux. Leur attaquant (Tavares) est très puissant, il marque beaucoup de buts. On connaissait leurs qualités, je vous l’avais dit avant la rencontre. Il fallait s’attendre à voir des buts, mais j’espérais en marquer un de plus. A 1-1 à la mi-temps, c’était dur pour nous.
Comment jugez-vous la capacité de réaction de votre équipe, qui est encore revenue deux fois au score ?
Ce sont des valeurs que nous n’avions pas il n’y a pas si longtemps. On ne lâche jamais. On se crée des occasions et c’est là qu’il faut être attentifs car la moindre erreur va se payer. Le football, c’est souvent comme ça.
Les regrets sont-ils tenaces ?
Je positive en disant que nous continuons notre série même si nous aurions aimé entrer dans la première partie du tableau en l’emportant. On est allé chercher ce petit point, et on s’en contente, mais je ne suis pas abattu par le comportement des joueurs. Un match n’est jamais perdu, on l’a prouvé, mais il n’est jamais gagné car les autres sont comme nous, ils veulent s’en sortir. Avec les occasions que nous avons eues, j’ai beaucoup d’espoirs pour l’avenir.
Robert Beric a signé une grande prestation avec deux nouveaux buts…
Robert aurait pu marquer trois buts en lors des 30 prmeières minutes. Il marque le plus difficile, celui du 1-1. C’est le symbole de notre équipe actuellement. Qu’il ait marqué deux fois est bien pour lui. Le plus difficile dans le football est de marquer. On a parfois l’impression, sur le banc, qu’il faut tirer au lieu d’éliminer, ou l’inverse. Le penalty ? Ça se manque. D’autres joueurs ont manqué des penaltys. Mais lui, il n’abandonne jamais. Ses deux buts marqués sont plus difficiles que ceux qu’il a manqués. C’est le match d’un buteur.
