Jean-Louis Gasset: «La balle est dans le camp des joueurs»
Alors que plusieurs cadres du groupe seront laissés au repos ce mercredi à Troyes, en 16e de finale de la Coupe de France, Jean-Louis Gasset a annoncé qu’il accordera une chance de briller à des joueurs moins sollicités ainsi qu’à des jeunes du centre de formation.
La prestation livrée à Nice vous a-t-elle rassurée ?
Le contenu me satisfait mais le résultat est sévère par rapport à l’investissement des joueurs. Si on avait rapporté un petit point, ça nous aurait fait du bien. Il faut positiver parce qu’on arrive à trouver une équipe, un fond de jeu mais on doit encore travailler.
Que pensez-vous de l’ESTAC votre avdersaire en 16e de finale de la Coupe de France ?
Je ne sais pas ce que va faire Jean-Louis Garcia, son entraîneur, car je ne connais pas l’objectif du club par rapport à cette Coupe. Quand on voit le classement, on réalise qu’en trois coups de cuillère à pot on peut se retrouver en milieu de tableau, alors je préfère ménager mon équipe pour le championnat vu le calendrier chargé. La différence avec nous c’est que Troyes est une équipe qui a l’habitude de se battre. Nous n’avons pas cette habitude de nous mettre en treillis.
La Coupe de France peut-elle créer une dynamique pour l’ASSE ?
Oui, mais surtout pour le groupe. Contre Troyes, beaucoup de joueurs cadres vont rester à Saint-Etienne. Ceux qui manquent de temps de jeu vont avoir l’occasion de me prouver que je me trompe. Quelques-uns d'entre eux m’ont un peu trahi à Metz , j’espère qu’ils me montreront demain que ce match était un accident. La balle est dans leur camp car j’ai bien voulu endosser la responsabilité de la défaite mais je n’étais pas sur le terrain. Quand on a une chance, il ne faut pas la laisser passer. Il y a un minimum syndical à faire.
Pensez-vous vous appuyer sur des joueurs issus du centre de formation ?
Je prendrai les jeunes qui sont très bons avec la réserve et que je n’ai pas la possibilité de voir plus souvent à l’entraînement. Cet après-midi, j’en verrai déjà quelques-uns à l’entraînement pour voir s’ils peuvent participer au match. Car notre effectif peut encore bouger dans les huit jours qui arrivent.
Quelle est la situation de Loïs Diony ?
Il n’y a pas de problème Diony-Gasset. J’ai une discussion avec lui et j’ai vu que ce petit était malheureux. Dans ces conditions, il vaut mieux qu’il aille reprendre confiance dans un autre club. C’est une opération gagnant-gagnant.
A mon arrivée, j’ai essayé de le faire jouer parce qu’il avait été bon avec Dijon l’an dernier mais il évoluait dans un dispositif différent. Il s'est mis beaucoup de pression par rapport à son transfert et il vaut mieux qu’il aille se refaire une santé ailleurs pour revenir plus fort à Saint-Etienne. C’est tout ce que je lui souhaite car c’est un bon petit.
Quelle est votre priorité ?
Aujourd'hui, mon objectif est de constituer la meilleure équipe possible pour sortir le club de l'impasse. On a besoin de créer une osmose avec les recrues et le travail à l'entraînement est essentiel dans la perspective de nos prochains matches de championnat, dont celui contre Caen. On va jouer notre quatrième match en 12 jours demain soir, et samedi, ce sera le cinquième. Il nous faudra gagner 6 ou 7 matches et je sais que c’est à Geoffroy-Guichard qu’on ira arracher le maintien. La preuve c’est qu’on a gagné 2-0 contre Nîmes et Toulouse même si on n’a pas été très convaincants. A l’extérieur, c’est plus difficile.
