Christophe Galtier : «Ceux qui joueront donneront tout»
Avant le déplacement à Paris pour affronter le PSG, le technicien stéphanois détaille la complexité de la tâche qui attend son équipe. Confronté à son 29e match depuis le début de saison, l'effectif est diminué par de nombreuses absences.
Le groupe qui fera le voyage à Paris sera-t-il rajeuni ?
Je n’ai pas d’autres choix que d’attendre jusqu’à mercredi matin pour savoir qui est capable de jouer le match. J’étais entré dans une réflexion pour trouver comment nous pouvions être très compétitifs face à Paris. Ce sera notre huitième match en 24 jours. L’effectif s’affaiblit rencontre après rencontre. Face à Lazio, nous avons perdu des joueurs, à Monaco également. Il y a un règlement à respecter, mais ce match arrive à un moment où la priorité de la semaine est la rencontre de dimanche.
Comment aborder un match de coupe face au PSG ?
Ça fait déjà quatre ans que nous les jouons en coupe. C’est le plus mauvais tirage qui existe. Encore plus lorsque c’est au Parc des Princes, et encore plus lorsque le match tombe dans une série de matches comme celle-là. Nous disputerons le neuvième match de cette série quatre jours après, face à Angers. Mais ceux qui joueront à Paris donneront tout. Avec quel pourcentage de réussite ? Quand je vois le PSG contre nous, face à Lyon dimanche, ou de manière générale depuis quatre ou cinq mois, je me dis qu’ils sont quasiment intraitables. En tout cas, on ne pourra pas nous reprocher d’avoir joué 30 matches en une demi-saison, en disputant à fond l’Europa League, et d'affronter le PSG en Coupe de la Ligue sans certains cadres. Si nous avions, comme la saison dernière, 32 ou 33 points, nous aurions tous une autre approche. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Nous souffrons, comme beaucoup d’équipes européennes. Je n’ai pas d’autres choix que de faire récupérer certains de mes joueurs vu le nombre d’indisponibilités que j’ai.
Est-ce que les adversaires du PSG doivent chercher à être beaux et offrir du spectacle ?
Face au PSG, Angers a récemment réussi à décrocher un point. Avez-vous étudié cette rencontre ?
Oui, je l’ai étudiée. Elle va à l’encontre de tous ce que les gens pensent devoir faire face au PSG : presser haut, aller les chercher, avoir du culot. Ceux qui commentent les matches n’ont jamais entraîné. Lyon, en jouant haut et en pressant, est reparti avec cinq buts. Face à Paris, Angers a eu 28% de possession de balle. Alors, oui, ce n’est pas beau. Mais, est-ce que les adversaires du PSG doivent chercher à être beaux et offrir du spectacle ? C’est Paris qui offre du spectacle. Et c’est Paris qui en a les moyens. Le plan de jeu d’Angers était très efficace car Angers est en haut du classement et qu’il joue une fois par semaine. Est-ce que les autres équipes sont capables de rivaliser avec le PSG, au Parc des Princes, avec un pressing tout terrain et des joueurs à vocation offensive ? Non, je ne crois pas. Cette année, je n’ai pas vu une équipe le faire, à part peut-être Marseille sur une partie du match.
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